L’Observatoire panafricain pour le leadership féminin (OPALEF), la fondation SEPHIS et MAFUBO internationale ont célébré, le 31 juillet, l’édition 2020 de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA).
Appuyée par le PNUD et au Togo par ministère de l’Action sociale de la promotion de la femme, les femmes africaines du Togo et du monde entier ont bénéficié d’un webinaire sur le thème « Femme africaine, business et conscience sociale ».
Présidée par Catherine Samba Panza (Centrafrique), présidente de l’OPALEF et Me Koffi Sylvain Mensah Attoh (Togo), vice-président de l’OPALEF, rapporteur, cette e-rencontre internationale a été l’occasion d’échanges et de réflexions sur plusieurs sujets.
Les questions soulevées par les thématiques comme « Femme africaine, femme d’affaires hier et aujourd’hui » (animée par Kriss Brochec du Congo Brazzaville), « Femme africaine d’affaires et mondialisation, comment accompagner les initiatives féminines ?» (par Brigitte Ameganvi de France), « L’entrepreneuriat féminin et gouvernance éthique » développé par Sefora Kodjo de la Côte d’Ivoire et les « Initiatives associatives, business au féminin et conscience sociale » a été expliqué par Monique Mujawamariya (Canada) ont été tour à tour abordées.
De ces échanges, il en ressort qu’à la base, les femmes africaines ne sont pas habituées à travailler en réseau. Et pourtant, l’Afrique a le fort taux d’entrepreneuriat féminin au monde, selon les études du cabinet Rolland Berger ; les femmes entrepreneures ont besoin d’être formées. Ainsi, pour accompagner l’initiative féminine africaine, il faut donc recenser les besoins des femmes, les atouts dont elles disposent et en fonction, apporter des soutiens. Aussi, il est nécessaire de renforcer les capacités des ONG dans la recherche des financements, d’où la responsabilité de la société civile pour instaurer un champ d’intervention.
« C’était une rencontre inter-générationnelle où il était question pour nous jeunes de venir apprendre des parcours de ces dames qui ont défendu des causes et aussi se sont engagées pour obtenir des résultats aujourd’hui », a exprimé la Togolaise Charlotte Guezéré, ambassadrice au Togo de SEPHIS, participante aux échanges.
« Nous avons estimé que la femme africaine a acquis un certain nombre de droits. (…). Au Togo, ce n’est qu’une question de temps, à travers la conscientisation. Je souhaite que se soient les femmes qui prennent le relais », a expliqué Me Koffi Sylvain Mensah Attoh, hôte de cette rencontre au Togo.
La Covid-19 a été également au cœur des échanges. Et la conclusion principale qui s’en tire est que Les femmes africaines doivent s’adapter et innover.
Le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » au Sénégal en 1974. La date historique retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962.