La meilleure de l'information du Togo et d'Afrique

La Vulgarisation et le renforcement des capacités des membres de la G7

Le groupe réunissant sept (G7) organisations de la société civile et connu sous le nom de G7, a procédé mercredi 20 février 2019 au lancement officiel de son projet de « vulgarisation et de renforcement des capacités de ses membres ». Projet  suivi de la mise en œuvre d’une feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

A travers ce projet, le G7 composé des associations telles que : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo), le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), le Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP-Togo), la Concertation Nationale de la Société Civile (CNSC), le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO-Togo), Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) et la branche togolaise du Réseau Ouest Africain pour l’Edification de la Paix (WANEP-Togo), entend œuvrer pour la mise en œuvre effective des autres points contenus dans la feuille de route rendue publique par la CEDEAO en juillet 2018.

« Au G7, nous avons suivi le dialogue de bout en bout notamment la feuille de route de la CEDEAO. Ainsi donc, nous avons estimé que le travail devait se poursuivre. L’objectif que nous visons à travers ce projet est d’analyser les acquis du travail fait par les facilitateurs et de voir dans quelle mesure, au niveau interne, nous pouvons travailler pour épurer les autres points très importants du dialogue », a indiqué Jeanine AGOUNKE, Coordinatrice du projet.

D’après les responsables de ces organisations de la société civile, le projet a une durée de vie de 12 mois et prendre en compte les protagonistes de la crise togolaise ainsi que les personnalités pouvant agir favorablement à la mise en œuvre des recommandations des chefs d’Etats de la CEDEAO.

« Il s’agira essentiellement pour nous de faire en sorte que tout le Togo comprenne la feuille de route et que les uns et les autres puissent réaliser qu’avec ou sans les facilitateurs, c’était des défis importants à relever pour notre jeune démocratie. Le G7 a joué son rôle d’interpellation et nous avons estimé à la fin du travail des facilitateurs qu’il n’y a pas eu de véritable dialogue entre les deux protagonistes. Au-delà de ceux à qui le jeu politique peut profiter, nous estimons que c’est surtout le peuple togolais qui peut gagner si nous réussissons à opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles et que nous préparions tous ceux qui vont voter aux futures échéances électorales pour qu’ils puissent le faire en bonne conscience et qu’au sortir des urnes, le peuple togolais se reconnaisse dans la vie politique du Togo », a ajouté Mme AGOUNKE.

source: Afreepress

commentaires
Loading...