L’Afrique, depuis le lendemain des indépendances ne fait que souffrir des maux dont elle ne devait pas faire l’objet. Malgré la richesse de l’Afrique, elle est toujours à la merci des autres, qui parfois détournent les objectifs de leur mission. C’est ainsi que le sexe s’invite dans les aides humanitaires.
Un rapport discret, des Nations Unies rédigé en 2001 révélé par le quotidien The Times, on souligne un scandale sexuel « sexe contre nourriture » dont les travailleurs humanitaires de 15 organisations internationales se sont mêlés.
Pour parvenir à ces résultats, une équipe de chercheurs fréquentant des camps de réfugiés (HCR) dans trois pays de l’Afrique notamment la Guinée, le Libéria, et le Sierra Leone a rédigé un document de 84 pages dont seulement une version résumée a été publié en 2002 tout en passant sous silence les noms des présumés auteurs du scandale sexuel issus de ces organisations internationales ainsi que les ONG locales.
Le rapport indique que des membres supposés de ces organisations « utilisaient souvent l’aide humanitaire et les services destinés à bénéficier aux réfugiés comme un outil d’exploitation ». La nourriture, le carburant ainsi que des services éducatifs se sont échangés contre des faveurs sexuelles par 67 personnes. Selon The Times, malgré la connaissance des noms de ces supposés, aucune poursuite n’a été faite.
Pour Pauline Latham la députée conservatrice (Anglaise), le document est très important, « Il montre que le secteur humanitaire a eu des problèmes pendant de nombreuses années, et n’a pas réussi à les résoudre lui-même, et qu’il est temps de le réformer » a-t-elle souligné dans The Times cité par le Quotidien.
Selon le Quotidien, le journal The Times a cité plusieurs agences de l’organisation des nations unies (ONU) ou les ONG notamment, International Rescue Committee (IRC) et Norwegian Refugee Council (NRC).
Le journal souligne que l’IRC précise de son côté d’avoir « renvoyé des travailleurs locaux dont l’implication avait été confirmée » tandis que le NRC indique avoir licencié un salarié au Sierra Leone. Les deux organisations ajoutent qu’elles ont ensuite mis en place un code de conduite, selon le Quotidien.