Les autorités traditionnelles et administratives de la préfecture de Vo se sont réunies depuis ce matin à l’initiative de l’organisation Petite Soeur à Sœur (PSAS).
L’objectif de la rencontre est de recueillir leurs propositions pour contribuer à la lutte contre la prostitution des jeunes filles.
En effet, la prostitution autrefois réservée aux femmes d’âge mûr est devenue aujourd’hui l’apanage des jeunes filles, mineures pour la plupart, en décrochage scolaire, n’ayant pas de formation professionnelle et donc pas de qualifications ou de compétences adéquates pour se prendre en charge.
Le phénomène, malgré les différentes initiatives, prend de l’ampleur et tend à se généraliser.
Cette journée de réflexion autour du thème : « Contribution des autorités étatiques et traditionnelles à la lutte contre la prostitution des jeunes filles » entre dans le cadre du projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles ».
Le projet est porté par l’association PSAS et soutenu par ses partenaires Action Medeor et le ministère allemand de la coopération BMZ.
« Cette journée de réflexion vise à réfléchir sur les actions concrètes à mettre en œuvre pour endiguer le phénomène de la prostitution dans les communautés. » a indiqué Mme YAWO-AKOKOTSE Ama, Directrice exécutive de l’ONG Petite Soeur à Sœur.