Ces communautés d’hommes et de femmes pratiquant officiellement la pêche artisanales au Togo, ont un objectif bien précis, atteindre les 40 000 tonnes de rendement par an.
Qu’en est-il de leur rendement de la dernière année ? 4 000 tonnes. Durant toute l’année 2021, ils n’ont réussi qu’à pêcher que les 10% de la quantité des poissions qu’ils espèrent atteindre.
Pour répondre à la demande locale, ces pêcheurs devront redoubler d’efforts. On note néanmoins, que le bilan de 2021 est nettement meilleur que celui de l’année précédente. Il a en effet connu une évolution de 18% par rapport à celui de 2020.
Pour cette année 2022, Abdou-Derman Adam-Mouhamadou, le secrétaire général du syndicat des pêcheurs du Togo (SYNAPETO), veut maximiser leur taux de production pour atteindre le résultat escompté. Il a donc embauché 6 000 personnes pour travailler dans le nouveau port de Lomé.
« Nous y tenons et nous allons y arriver », assure-t-il.
La profession est souvent confrontée à des obstacles tels que la rareté du poisson et la concurrence de la pêche illégale.
Malheureusement, la pêche en Afrique de l’Ouest est aujourd’hui surexploitée et met en danger les populations de poissons et leurs consommations.