Ce mardi 22 mars, une rencontre entre l’OMS et des pays de l’Afrique occidentale s’est ouverte afin de mettre en commun les efforts pour éradiquer le choléra. Les échanges se font avec la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo qui, au terme de cette rencontre, devrait être bien préparé pour faire face à la crise liée au choléra.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et 4 pays africains ont entamé mardi à Lomé des réflexions pour venir définitivement à bout du choléra. Une rencontre sous régionale s’est ouverte dans ce sens et regroupe la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo. L’objectif est de suffisamment préparer les pays pour prévenir et bien gérer les crises liées à cette maladie.
Dans la zone ouest-africaine, les pays qui sont sous le joug du choléra sont le Nigeria, le Niger, le Togo, le Cameroun et le Mali. Ils sont les plus touchés et cela serait lié au fait qu’ils ne se sont pas bien préparés pour prévenir la maladie et bien gérer les épidémies liées à cette maladie.
Sur cette base, l’OMS vient à la rescousse en ayant pour but de mieux outiller ces pays. C’est cela qui justifie cette session de formation organisée à Lomé. Cette rencontre regroupe la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo et ensemble ces entités doivent parvenir à des résultats tels que : la mise en place des équipes dans les districts à haut risque, le renforcement des capacités des pays pour la mise en place de la réponse aux épidémies de choléra dans les premières 48 heures qui suivent la survenance de l’épidémie et accroître les capacités logistiques pour pouvoir correctement répondre aux épidémies de choléra.
« A terme, nous visons la formation de 28 pays qui seront dotés d’équipes formées pour à leur tour conduire les formations des équipes sur le terrain et faire en sorte que nos pays aient des ressources humaines bien formées et outillées pour prévenir et répondre correctement aux épidémies du choléra », a expliqué Dr Vincent Dossou Sodjinou, point focal choléra de la région africaine de l’OMS pour l’Afrique de l’ouest et du centre.
Selon des données rapportées par Togobreakingnews, le touche plus de 12 pays chaque année. Dans ces zones, on décompte moyennement 40.000 cas et près de 1000 décès annuellement. « Les infrastructures d’accès à l’eau sont souvent chères pour les pays. L’autre constat, c’est que les pays africains n’ont pas encore atteint le niveau de couverture en eau potable et de couverture en latrines permettant de prévenir le choléra. Tant que ces poches existeront, le choléra est une garantie », a justifié Dr Vincent Dossou Sodjinou.
Après la rencontre avec la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo, l’OMS Met le cap sur le Niger, au Nigeria, en RDC, au Kenya et aussi en Tanzanie où d’autres sessions seront organisées.