Des jeunes prennent depuis ce lundi 25 Février au premier sommet francophone pour le changement social et de comportement sur la terre Ivoirienne.
Axé sur le thème « Surmonter les obstacles en santé de reproduction, maternelle, néonatale, infantile et de nutrition »,Cette rencontre organisée par Johns Hopkins Center for Communication Programs (CCP), regroupe environ 500 participants venus de différents horizons pour s’échanger et se partager des expériences en matière de changement social et de comportement.
La rencontre réunit des partenaires (les bailleurs de fonds), membres du gouvernement, praticiens, experts, représentant des ONG… Selon Susan Krenn, directrice exécutif de Johns Hopkins Center for Communication Programs, ce sommet a pour vocation de réunir des acteurs intervenants dans le domaine du changement social et de comportement (CSC), d’expression française, dans un cadre pour discuter et partager des expériences. Le CSC, souligne-t-elle, « est une composante essentielle dans tout programme de développement ».
De différentes thématiques vont être abordées au cours des trois jours que dure la rencontre. Il s’agit entre autres : « Comment améliorer la santé maternelle grâce au CSC ? Comment utiliser les données pour comprendre les déterminants des comportements ? Engagement communautaire : principes, standards de qualité et indicateurs ; violences basées sur le genre : racines, perceptions, et action ».
En effet, le Sommet vise à renforcer la capacité des acteurs impliqué dans le CSC dans la région francophone de l’Afrique Sub-Saharienne pour augmenter l’utilisation des services de santé.
D’après Mme Saran Branchi, représentante résidente UNFPA Côte d’Ivoire, la situation en matière de la santé reproductive en générale, spécialement en ce qui concerne les jeunes et adolescent a progressé de façon générale. Toutefois, renseigne-t-elle qu’ « il y a encore des inégalités, des poches de populations qui sont laissées de côté, qui n’ont pas connu les progrès observés dans la dernière quinzaine des programmes de développement ».
Face à cette situation, Professeur SORO représentant le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique à la rencontre a fait savoir qu’« il est nécessaire d’entreprendre des réflexions structurante afin de garantir la couverture maladie universelle ».
Par ailleurs, ce sommet est une occasion pour les bailleurs de fonds de prendre connaissance des bons programmes qui se font déjà et de tisser des relations avec les programmes des différents pays présents.
source: togotopnews