Au regard des différents crimes qui ont émaillé ces dernières semaines, la scène sociale togolaise, les Évêques du pays n’ont pas manqué de s’exprimer.
Depuis le père de famille «froidement abattu» à Adakpamé en passant par le Colonel Madjoulba, ex- commandant de la Brigade d’intervention rapide (BIR), Mohamed le jeune laveur de véhicules et tous les autres, aucune tranche sociale ne semble être épargnée.
La Conférence des Évêques du Togo (CET) s’est exprimée dans un communiqué après sa deuxième session ordinaire de l’année tenue du 16 au 19 juin en ces termes.« Les évêques sont vivement préoccupés et inquiets du climat d’insécurité qui règne actuellement dans notre pays, avec son cortège de morts, de veuves, d’orphelins et de misère ».
Fortement indigné par l’impunité qui couvre les coupables de ces actes, ils «dénoncent et condamnent avec la plus grande fermeté cette façon cynique et opaque de procéder en jouant avec ce que l’homme a de plus sacré : la vie». Ainsi appellent-ils aussi à la «cessation immédiate et sans délai de ces crimes».
Compassion renouvelée a l’endroit des victimes la CET a demandé l’aboutissement rapide des enquêtes diligentées afin de juger et de punir conformément à la loi les coupables. Et que Dieu accueille et apaise les cœurs meurtris dans ces affaires.