Hier à Nouakchott en Mauritanie, les pays du G5 Sahel et leurs partenaires internationaux se sont retrouvés autour, prioritairement de la question sécuritaire.
En marge des constats de l’évolution de la situation sécuritaire dans la région du Sahel, des résolutions importantes ont été adoptées au rang desquelles : le renforcement de la judiciarisation des zones de conflit, c’est-à-dire la lutte contre l’impunité. Selon la RFI, le président du Conseil européen, Charles Michel et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres ont particulièrement insisté sur ce point, en soulignant au cours de la conférence, la nécessité de faire respecter les droits humains. Antonio Guterres a également dit souhaiter un renforcement de la Minusma.
Pour Emmanuel Macron, les forces du G5 Sahel devraient se montrer « exemplaires » dans leur combat, pour ne pas «plonger dans un cycle de violence et de représailles» comme le désirent «les groupes terroristes».
En outre, plus une doléances qu’un ordre, Mohamed Ould Ghazouani, le président mauritanien a particulièrement insisté sur la nécessité d’annuler la dette des pays les plus pauvres pour lutter contre les crises économiques, sociales, sécuritaires et sanitaires, amplifiées par la pandémie de la Covid-19.
«Le moratoire décidé par le G20 au profit des pays africains constitue une avancée qui doit être saluée, mais, nous pensons aussi qu’elle est insuffisante pour résoudre les problèmes liés à l’endettement excessif, fortement accentués par les conséquences socio-économiques de la pandémie de Covid-19. » a t-il signifié.
Il faut croire que depuis la mise en place d’un état-major commun, une nette amélioration s’est fait remarquer dans le Sahel à l’instar des succès militaires enregistrés (neutralisation du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique « Aqmi », l’Algérien Abdelmalek Droukdal) et le renforcement des forces Barkhanes.