Ce mercredi 11 Avril, l’Algérie a connu un malheureux événement, la pire catastrophe aérienne de son histoire. 257 personnes ont trouvé la mort dans un crash d’Avion militaire algérien de Boukari à 30 kilomètres du sud Alger.
A bord de l’Avion militaire Iliouchine ll-76, de fabrication russe, se trouvaient 257 passagers dont la majorité était des militaires et leur famille. Tous ont perdu la vie.
Selon les information, l’avion devait se rendre à Tindouf, à 1800 kilomètres de la capitale d’Algerie, où sont installés les camp de réfugiés sahraouis. Pour le représentant du Front polisario à Paris, 30 ressortissants sahraouis, dont deux membres du mouvement indépendantiste, se trouvaient à bord de l’Avion.
« Ce sont des civils sahraouis, des étudiants ou bien des malades et leurs accompagnateurs qui étaient soignés à Alger dans le cadre d’un accord de coopération signé entre l’Algérie et la République saharouie depuis les années 1970 » a expliqué Bachir Oubi Bouchraya, le représentant du Front polisario à Paris
« C’est un sentiment de douleur, de deuil. Le leadership du Polisario a décrété un deuil d’une semaine. C’est terrible dans les camps de réfugiés, parce que c’est la première fois que la population des camps se trouve dans une situation pareille » a-t-il regretté.
Pour le moment, la cause de l’accident demeure méconnue, selon certains témoins, « Une aile de l’avion a pris feu dès son décollage, l’avion a commencé à perdre son équilibre. Le crash a été très rapide, il est tombé seulement 3 à 4 minutes après. »
Mais, selon la télévision officielle algérienne, le pilote aurait par son doit magique joué le rôle d’un professionnalisme en évitant de tomber sur la grande autoroute très fréquentée qui relie Oran à Alger, et en pointant vers un champ à proximité.
Le ministère de la Défense algérien a annoncé mettre en place immédiatement une commission d’enquête pour en déterminer les causes.
Il faut noter qu’un deuil national de trois jours a été décrété par le président Abdelaziz Bouteflika, à compter de ce mercredi. Il a également demandé qu’une prière soit faite ce vendredi, en mémoire des victimes, après la grande prière hebdomadaire.