Madagascar: le HCR prend au sérieux   la situation des apatrides

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Le Madagascar, à l’instar des autres pays, connaît la situation des apatrides qui vivent en clandestin sur l’île. Même n’ayant pas connu le nombre exact de ces apatrides, le Haut-Commissariat aux Réfugiés a pris à bras le corps la situation. Allant dans le même sens, ce mercredi, un atelier est exclusivement destiné aux journalistes malgaches sur le sujet par les représentants régionaux de l’agence Oussienne basée en Afrique du Sud.

Pour lutter contre l’apatridie, selon Matthias Reuss, le représentant régional de Haut-Commissariat aux Réfugiés pour les pays du sud de l’Afrique, il faut sensibiliser  les secteurs clés notamment les gouvernements,  les organisations de la société civile et surtout les médias afin qu’ils puissent bien expliquer les terminologies au public.

« Il y a une certaine confusion à propos des termes employés : migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, apatrides, étrangers. Tout est mélangé. On devrait tâcher de garder à l’esprit les distinctions légales entre ces différents groupes de personnes pour mieux les aider à avoir accès à leurs droits, et ce également à Madagascar » a estimé Matthias Reuss.

Selon le coordonnateur du projet : Prévention et réduction de l’apatridie à Madagascar, Noro Ravaozanany, le nouveau code de nationalité approuvé en décembre 2016 a marqué une nouvelle étape d’avancement. Mais il reste beaucoup à faire.

« Les enfants de parents apatrides sont de fait apatrides, chez nous. Même si nous avons adhéré à beaucoup d’instruments internationaux qui stipulent que normalement tout enfant né apatride dans un pays, acquiert la nationalité de ce pays. Nous, nos lois nationales ne le permettent pas encore. Un des parents doit obligatoirement être de sang malgache » a precisé Noro Ravaozanany, le coordonnateur du projet Prévention et réduction de l’apatride à Madagascar.

Le seul moyen pour un apatride de se faire accorder une nationalité malgache  est la naturalisation. Mais depuis 1960, 1600 personnes qui ont pu avoir cette chance d’être naturalisées. Car, la procédure de naturalisation est bloquée.

Dieudonné AMOUZOUVI
Dieudonné AMOUZOUVIhttp://elitedafrique.com
Journaliste. A rejoint Elite d'Afrique en 2017. S’intéresse essentiellement aux mutations sociales et politiques des sociétés africaines modernes. Passionné par les nouvelles technologies.
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