« Il faut par conséquent passer à la prestation de serment du Président élu pour lui permettre de débuter son mandat ». C’est la décision de la Cour constitutionnelle du Burundi publiée ce vendredi.
En effet, cette dernière estime nécessaire que le président élu Evariste Ndayishimiye prête serment immédiatement, plutôt que d’attendre le mois d’août comme prévu initialement.
Cette décision intervient au lendemain de la saisine de la plus haute juridiction du pays par des ministres qui cherchaient à obtenir une clarification depuis le décès du président Pierre Nkurunziza.
M. Ndayishimiye, 51 ans, est un général à la retraite et l’ancien secrétaire général du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le parti au pouvoir.
Il a été officiellement investi comme le candidat du CNDD-FDD à la présidentielle lors du congrès du parti en janvier.
Il a battu l’opposant Agathon Rwasa du Conseil national pour la liberté (CNL) lors du scrutin du 20 mai dernier, selon les résultats officiels.