Des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du président Félix Tshisekedi ont saccagé le siège local du parti de Joseph Kabila, à Mbuji-Mayi. Ils dénoncent, rapporte « africanews », la destitution du président de leur formation du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Issues détruites, documents brûlés ou emportés, matériels de bureau pillés ou démantelés, etc.. Des images postées par des internautes montrent bien qu’il ne reste que des vestiges dans les bureaux locaux de Mbuji-Mayi du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ex-président Joseph Kabila et de l’Alliance chrétienne pour la démocratie et le développement (ACDD).
Un saccage attribué à des militants de l’UDPS à en croire, selon « africanews », des témoins cités par des médias dont la radio de la Monusco Okapi. Ces jeunes en colère ont du mal à digérer la destitution du président par intérim de leur parti Jean Marc Kabund du poste de Premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Les forces de l’ordre déployées sur les lieux tentent de disperser les manifestants à coups de gaz lacrymogènes.
Lundi, dans la soirée, les députés ont voté à 289 voix pour, 17 contre et 9 abstentions, une pétition demandant la déchéance de Jean Marc Kabund. Mais le vote avait été boycotté par les élus de l’UDPS après une bagarre entre députés avant l’examen et le vote de la pétition.
Si Kabund semble ne pas s’en offusquer parce que n‘étant pas une « surprise » pour lui, cette destitution constitue vraisemblablement un tournant de la crise qui prévaut depuis des lustres entre le camp de Tshisekedi et celui de Joseph Kabila