Le port des perles au rein par les femmes fait partie du patrimoine culturel de l’Afrique. De génération en génération, ces perles racontent des histoires, traduisent des mystères et sont moyens de communication. Aujourd’hui, la proportion des femmes qui les portent a considérablement diminué, les perles sont banalisées ; cependant, pour celles qui perpétuent encore cette tradition, le port des perles revêt un sens particulier.
En effet, les perles aux reins sont associées à la sexualité. Leurs mouvements et le bruit qui s’en dégage lorsque la femme marche évoque déjà le désir et l’érotisme. Généralement, le plaisir sexuel est renforcé lorsque les hommes voient des perles orner de manière séduisante les hanches d’une femme. Mais, pas que ! La beauté d’une femme est notamment renforcée par le port de perles aux reins. Elles ont pour vertu de dessiner et de mettre en relief les courbes du corps de la femme. Selon la coutume, une fille qui entre dans la période de l’adolescence doit porter un certain type de perles qui, avec le temps, donnent à son corps des lignes de taille très parfaites.
C’est la principale raison pour laquelle elles constituent une arme de séduction féminine à laquelle très peu d’hommes échappent. Vous vous rendez bien compte qu’à l’origine, les perles au rein vont au-delà de l’idée d’une simple parure.
Dans la culture africaine, les perles ont en outre des vertus thérapeutiques. Elles permettaient de guérir plusieurs maladies du corps grâce à des herbes particulières qui sont incorporées lors de leur tissage sur la corde. Dans certaines cultures, elles servent également à assurer la protection spirituelle contre des esprits maléfiques ou de talisman contre les mauvais sorts. Les perles ont par ailleurs une place importante dans les rituels ancestraux. Divers objets entraient dans la confection des perles : coquillages, morceaux de bois, graines, os, ivoires, or, coraux etc… Aujourd’hui, les perles restent un atout majeur de beauté pour la femme africaine
source: togotopinfos