En 2017, la dégradation de l’environnement côtier a coûté 310 millions $ au Togo, selon une étude de la Banque mondiale, qui en fait notamment une estimation monétaire en Afrique de l’ouest. Spécifiquement au Bénin, en Côte d’ivoire, au Sénégal et au Togo.
Les trois facteurs majeurs abordés sont : les inondations, l’érosion côtière, la pollution (de l’eau, de l’air) et la gestion des déchets.
Ainsi, l’érosion côtière à elle seule a couté 213 millions $, soit 4,4% du PIB togolais de cette année. Sachant notamment, comme le souligne le rapport, qu’en proportion, le Togo a la plus grande concentration de population urbaine sur la côte, parmi les pays étudiés.
Les inondations quant à elles pèsent pour 10 millions $, en comparaison, pour les quatre nations réunies, les pertes sont évaluées 1,45 milliard $.
Du reste, l’impact financier de la pollution dans son ensemble s’élève à 87 millions $, soit respectivement 36, 23 et 28 millions $, pour l’eau, l’air et les déchets.
Rappelons qu’en juin 2018, la Banque mondiale a accordé un financement de 210 millions $, dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), afin de renforcer la résilience des habitants exposés aux retombées de l’érosion côtière.
Les Pays bénéficiaires étaient notamment le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Sao Tomé-et-Principe et le Togo.
Source: togofirst