Le secrétaire général de l’organisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene a annoncé au cours de la semaine que l’intégration économique et douanière de l’Afrique, pourrait être opérationnelle dès janvier 2021. Une information rapportée par l’Agence Ecofin.
Cet espace commun devrait être opérationnel plus tôt selon le calendrier prevu, mais est fortement perturbée par la pandémie du Covid-19 qui sévit durement dans la zone.
Une situation qui oblige les États parties à l’accord de libre-échange de profiter de la prochaine session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’États projetée au 02 janvier 2021, pour mettre en œuvre la zone, a réaffirmé le secrétaire général de la ZLECAf. En attendant, il s’agira surtout de mettre à profit le semestre en cours pour conclure les négociations sur les tarifs commerciaux et autres protocoles dans le cadre de l’Accord.
L’ambition de cet accord par les pays du continent est de créer, à terme, la nouvelle plus grande zone de libre-échange commerciale, avec un PIB cumulé de plus de 3400 milliards $ et 1,3 milliards de potentiels consommateurs. Elle exigera des pays membres, de libéraliser au moins 97 % de leurs lignes tarifaires et 90 % de leurs importations.
Le Togo comme les autres pays ont un défi à relever. Raison pour laquelle le pays a depuis planché sur une stratégie nationale de mise en œuvre de l’Accord, sous le pilotage de son ministère en charge du commerce.
Pour y arriver, des chaines de valeurs nationales pouvant tirer avantage de la Zone commune ont été identifiées. On peut citer des secteurs agricoles, de la transformation du Phosphate, et de la production de l’huile.