L’adoption prochaine d’une politique de développement du secteur informel en phase avec le PND. Une rencontre a été organisée ce mardi à Lomé par le secrétariat chargé de la finance inclusive et du secteur informel. Cette rencontre vise à permettre à la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) de réactualiser la politique nationale de développement du secteur traditionnel de la microentreprise pour la mettre en phase avec les axes stratégiques du Plan National de Développement (PND).
Cette rencontre a pour objectif de permettre à cette organisation d’avoir un document qui offre à tous les acteurs l’opportunité de s’y intégrer et de contribuer sans réserve au processus d’implémentation du développement des microentreprises au Togo.
Selon la secrétaire d’Etat auprès de la présidence de la République chargé de la finance inclusive et du secteur informel, Mazamesso Assih, la réactualisation la politique nationale de développement des entreprises du secteur informel s’explique par le fait que malgré par la mise en place d’un cadre légal, juridique et institutionnel national cohérent et conforme pour redynamiser, organiser et structurer le secteur traditionnel de la microentreprise au Togo, des difficultés liées à la résistance des acteurs œuvrant dans ce secteur subsistent sur le terrain.
L’objectif est donc de trouver des réponses efficaces aux besoins prioritaires et intérêts stratégiques des groupes cibles à la base, en faisant de la participation du secteur traditionnel de la micro entreprise un moteur de développement harmonieux du Togo.
« Nous avons constaté dans l’exploitation de cette politique adoptée en 2013, que tous les acteurs prévus pour contribuer à l’émergence des micro-entreprises traditionnelles, n’étaient tous pris en compte dans les travaux qui étaient menés. Nous avons jugé utile de réactualiser la politique, mais aussi de la partager avec tous les acteurs qui sont parties prenantes, de la faire pré-valider par eux afin de recueillir leur contribution et de la mettre en œuvre facilement sur le terrain », a indiqué Mme Assih.
Pendant une journée, les participants se sont concentrés sur le document pour y apporter leurs contributions et l’améliorer.