Secteur essentiel du développement économique du Togo, doté d’un fort potentiel de croissance, le secteur minier est confronté à de nombreux défis, selon le Plan national de développement (PND), document stratégique que le gouvernement mettra en œuvre entre 2018 et 2022. Malgré les nombreux gisements qu’il contient, ce secteur demeure insuffisamment exploité.
Pour mettre ce secteur sur de nouveaux rails, il sera doté d’ici juin 2019 d’une ‘ambitieuse’ stratégie et d’une politique ‘claire’. La phase d’élaboration de ces documents conduite par le cabinet SOFRECO sous la houlette du Projet de développement et de gouvernance minière (PDGM) au Togo, un projet financé par la Banque mondiale avec un crédit de 15 millions de dollars, a été lancée ce mercredi à travers un atelier.
Selon Baninpo Gbengbertane, directeur de cabinet du ministère des mines et des énergies, selon le PND, nombreux sont les défis auxquels est confronté le secteur minier. Il s’agit entre autres de la définition et la mise en place d’une approche globale incluant les éléments clés et les bonnes pratiques nécessaires à l’attraction des acteurs et investisseurs requis, d’une approche intégrée d’exploitation des phosphates, d’une attractivité juridique et fiscale à optimiser dans l’intérêt du pays et des investisseurs, de l’intégration effective des évaluations environnementales et sociales dans le processus d délivrance des permis d’exploration et d’exploitation minière.
« Pour surmonter ces défis, le Togo se doit de se doter d’une ambitieuse stratégie pour son secteur minier et d’une politique claire afin d’assurer le développement durable des opérations minières ainsi que l’optimisation des bénéfices apportés à l’économie », a-t-il déclaré.
Selon Ayessaki Boukari, le coordonnateur du PDGM, l’atelier auquel prennent part les acteurs issus de toutes les institutions et services relevant du secteur minier, est la première activité de la 2ème phase de l’étude stratégique su secteur minier au Togo.
Il consistera, a-t-il poursuivi, à informer les parties prenantes sur les résultats des travaux de la phase de diagnostic et à discuter des résultats du rapport final, notamment en ce qui concerne la vision stratégique, à valider la démarche proposée par le consultant pour entreprendre l’évaluation des institutions minières et des organes concernés par le secteur minier.
Source:Globalactu