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Les enfants orphelins bénéficiaires du programme de bourses et d’aides de HCRRUN récompensés

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La Recommandation No 49 de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) stipule “l’octroi d’une bourse d’étude aux enfants directement victimes des violences, l’octroi d’une aide annuelle à la scolarisation payable pendant cinq ans aux enfants de victimes directes”. A cet effet, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN), a procédé, les 10 et 11 septembre 2024, respectivement à l’hôtel Concorde et à son siège, à Lomé, à l’évaluation des résultats des enfants orphelins bénéficiaires du programme de bourses d’études et d’aides, après sa mise en place en 2022.

Ces rencontres de suivi et d’échanges ont regroupé successivement les enfants orphelins élèves et étudiants ainsi que des apprentis des victimes directes des évènements socio-politique malheureux de 2005.

Dans l’ensemble, l’évaluation a permis de noter des résultats encourageants, en ce sens que les bénéficiaires ont conscience de cet accompagnement lié à leur situation et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour réussir leur formation ou parcours académique.


“Aujourd’hui plus qu’hier, le président de la République est déterminé à continuer d’offrir à ces êtres humains vulnérables l’aide et le soutien qu’ils sont en droit d’attendre de l’État. Dans cet esprit, les moyens financiers nécessaires sont mis à disposition pour permettre au HCRRUN de poursuivre et amplifier sereinement ce programme de bourses et d’aides.

A cet égard, nous sommes heureux de vous annoncer que le HCRRUN continue de faire sa part, en examinant avec célérité les nombreuses requêtes qui affluent sur son bureau relativement aux orphelins de 2005”, a indiqué la présidente du HCRRUN, Mme Awa Nana-Daboya dans son mot introductif.

Selon elle, avec ces rencontres pédagogiques et pragmatiques, le HCRRUN entend non seulement applaudir les méritants, mais aussi comprendre ceux qui éprouvent des difficultés dans leur cursus scolaire ou dans leur formation. L’objectif poursuivi étant de soutenir les enfants et leurs parents à faire une utilisation efficiente de ces bourses et aides accordées pour une durée de cinq ans.


“J’exprime mes encouragements aux bénéficiaires face aux résultats, mais beaucoup d’efforts doivent être faits aussi bien par les enfants que par les parents et tuteurs si nous voulons tirer profit des immenses sacrifices que l’État consent. J’exhorte les enfants à s’appliquer davantage à l’école et dans leurs différents ateliers d’apprentissage et convié vivement les parents à faire preuve de plus d’exigence, mais aussi d’affection vis-à-vis de ces âmes fragiles, en sachant manier à la fois le bâton et la carotte”, a souligné la présidente du HCRRUN.

Il faut préciser que des lots de fournitures scolaires ont été distribués aux enfants qui ont obtenu de bons résultats scolaires.

Alimentation saine et agroécologie : la jeunesse africaine appelle à l’action à l’issue du CAFE

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Du 12 au 21 Août dernier, s’est déroulée à Kpimé-Séva, dans la préfecture de Kloto (environ 133 km au nord de Lomé), la première édition du Camp Agroécologique & Forum Environnemental (CAFE).

Cette initiative, portée par l’Association Eco-Impact et ses partenaires, a permis aux jeunes Togolais et à leurs pairs venus d’autres pays de s’imprégner des enjeux liés à l’adoption des pratiques agroécologiques et à une alimentation saine dans un contexte de changements climatiques et de lutte contre la pauvreté.

À l’issue de ce camp, dont le thème central était « Une génération écologique pour construire ensemble un avenir et un système alimentaire durable », les jeunes participants ont fait une déclaration, dont voici le contenu :

DECLARATION DES JEUNES A LA PREMIERE EDITION DU CAMP AGROECOLOGIQUE & FORUM ENVIRONNEMENTAL _ CAFE
L’AGROBOOTCAMP POUR UN DEVELOPEMENT ECOLOGIQUE_ ABCDE

A l’issu de la première édition du Camp Agroécologique et Forum Environnemental (CAFE) du 12 au 21 Août 2024 organisé à Kpimé –Séva dans la région des Plateaux au Togo sous le thème : « Une génération écologique pour construire ensemble un avenir et un système alimentaire durable’ », Nous avons collectivement approfondi notre compréhension du potentiel transdisciplinaire de l’agroécologie et des pratiques écologiques et agroécologiques dans la construction de la Souveraineté Alimentaire au Togo et en Afrique.
Nous jeunes participants, sommes résolus à promouvoir l’Agroécologie dans nos divers lieux respectifs et à collaborer pour pérenniser cette initiative. Nous exprimons notre reconnaissance à l’ensemble des partenaires qui ont contribué à la réussite de cette première édition du CAFE.
Nous soumettons les doléances suivantes aux divers acteurs œuvrant dans les différents domaines stratégiques afin de soutenir l’Agroécologie au Togo et en Afrique :

1- Promouvoir l’Agroécologie par le biais de la politique agricole, programme et projet de développement.

2- Adopter l’Agroécologie en tant que système agricole durable capable de transformer nos systèmes alimentaires en augmentant et en stabilisant les rendements des cultures et des animaux, en assurant la souveraineté alimentaire, en nourrissant les écosystèmes et en luttant contre le changement climatique.

3- Développer des unités de biofabriques des intrants organiques et biologiques pour améliorer les rendements et encourager la production saine.

4- Développer les marchés territoriaux et les circuits de distribution des produits agroécologiques pour faciliter l’accessibilité et la disponibilité des produits agroécologiques afin d’encourager la consommation locale des produits locaux agroécologiques et garantir une alimentation saine aux consommateurs,

5- Encourager l’Agroforesterie et la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) pour la restauration des écosystèmes fragiles, la conservation de la biodiversité, la préservation de nos forêts et ressources naturelles.

6- Faciliter l’accès équitable des jeunes, des petits producteurs et des entrepreneurs au foncier (terre), à l’eau et à d’autres ressources vitales comme l’énergie afin d’inciter l’entrepreneuriat vert et agroécologique.

7- Accroître les investissements afin d’aider les jeunes, les femmes et les petits exploitants à cultiver de grandes surfaces agricoles pour encourager l’entrepreneuriat agroécologique développés par les jeunes, les femmes et les petits exploitants pour développer les innovations saines qui s’alignent sur la durabilité environnementale (un sol sain, et une alimentation saine) et pour renforcer les systèmes alimentaires durables

8- Intensifier la sensibilisation et faciliter le transfert et l’adoption des technologies et pratiques innovantes en Agroécologie pour contribuer à améliorer la compréhension des populations sur les bienfaits de Agroécologie pour leur santé et pour la nature.

9- Mettre en place des conservatoires des semences locales paysannes reproductibles pour garantir une souveraineté semencière

10- Développer les énergies alternatives renouvelables ; encourager le recyclage et l’adoption des sacs écologiques biodégradables pour l’aménagement et l’amélioration des conditions du cadre de vie

11- Faciliter l’accès des jeunes à l’inclusion numérique dans l’Agroécologie, aux technologies et à la formation nécessaires pour contribuer au développement durable par des moyens numériques.

12- Garantir une participation significative et inclusive des jeunes aux discussions sur les programmes ou projets agricoles et environnementales. Il est essentiel d’impliquer les jeunes dans les processus décisionnels qui façonnent l’avenir de l’agriculture et de l’environnement.

Nous pensons fermement que ces mesures sont nécessaires pour faire un pas supplémentaire dans la promotion de l’Agroécologie au Togo et en Afrique

A Kpimé-Séva, 21 Août 2024

Adjafi Fashion Day : La mode togolaise et africaine au cœur de la Foire Adjafi

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Le 5 septembre 2024, l’Adjafi Fashion Day a brillamment marqué la 12e édition de la Foire Adjafi, qui se déroule depuis le 22 août sur l’esplanade du Lycée d’Agoè. Cet événement a offert une plateforme aux stylistes venus de divers horizons, notamment du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali et du Togo, pour présenter leurs créations lors d’un défilé exceptionnel.

Douze créateurs ont défilé, dévoilant des pièces uniques et captivant l’attention des passionnés de mode lors d’une soirée inoubliable.

Oneney Leslie, promotrice de l’Adjafi Fashion Day, a rappelé que cet événement s’inscrit dans la continuité des objectifs de la Foire Adjafi, à savoir la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. « Depuis 2017, la Foire Adjafi soutient les jeunes acteurs de la mode au Togo. Nous voulons non seulement aider les stylistes et couturiers, mais également tous les professionnels liés à cet univers, comme les esthéticiens et les maquilleurs », a-t-elle précisé.

Le bilan de l’événement est très satisfaisant, selon Leslie. « Nous avons des créateurs togolais qui présentent des collections magnifiques, et nous accueillons également des stylistes du Ghana et du Nigéria, ce qui montre l’ampleur que prend cet événement. »

La formation des jeunes créateurs a été un axe central de cette édition. « Cette année, nous avons mis un accent particulier sur la formation des jeunes stylistes, car nous croyons fermement qu’ils représentent l’avenir de la mode togolaise. Notre objectif est de les aider à se projeter au-delà des frontières et à faire rayonner le Togo à travers leur créativité », a-t-elle ajouté.

Leslie n’a pas caché sa fierté face au succès de cette édition : « C’est une grande fierté pour moi. Nous avons travaillé avec des mentors talentueux, comme Jacques Logo de Fimo, qui est un modèle pour tous les jeunes stylistes. Cela prouve que nous avançons dans la bonne direction. » Elle a également mis en lumière l’intérêt croissant pour la mode au Togo : « Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes souhaitent transformer leur passion pour la mode en une véritable carrière, et nous faisons tout notre possible pour les accompagner. »

L’Adjafi Fashion Day a une fois de plus démontré que le Togo regorge de talents prometteurs dans le domaine de la mode, avec un avenir lumineux, porté par des initiatives qui valorisent la créativité et l’entrepreneuriat.

Les entrepreneurs togolais mieux préparés aux défis de la finance islamique

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Le mercredi 4 septembre 2024 a marqué la clôture du Master Class des entrepreneurs sur la finance islamique, organisé par la PEPAFI, sous le thème : « La finance islamique : une alternative pour soutenir la croissance des PME africaines ». Cet événement visait à renforcer les capacités des entrepreneurs togolais en matière de finance islamique.

Durant deux jours, les participants ont eu l’occasion de se familiariser avec les différentes structures promotrices de la finance islamique et les exigences spécifiques liées à ce mode de financement. Lors de la deuxième journée, plusieurs thèmes ont été abordés, notamment l’état des lieux de la finance islamique au sein de l’UEMOA, les perceptions des PME vis-à-vis de ce type de finance, ainsi que le cadre réglementaire applicable, couvrant divers secteurs comme les banques (BCEAO, CBI Baraka), les marchés financiers (AMF), et les assurances (CIMA). Les participants ont également pu découvrir le Salon des banques et PME de l’UEMOA.

Réunissant une quarantaine d’entrepreneurs issus de divers secteurs, cette rencontre a été un véritable succès, offrant aux participants de précieuses connaissances pour développer leurs affaires grâce aux produits de la finance islamique. Abdel-Halim Touré Ali, président des PME au Togo, s’est félicité des acquis de cette formation : « Nous sommes très satisfaits des deux jours écoulés, qui nous ont permis de donner beaucoup d’informations sur la réalité de la finance islamique. Cela a permis aux participants de découvrir de nombreux éléments et d’acquérir des connaissances qui leur seront utiles pour développer leurs entreprises. »

Les différents formats d’activités, comprenant des exposés magistraux et des panels d’experts, ont permis de poser les bases de la finance islamique et de discuter des enjeux et défis liés à l’écosystème de cette finance en pleine expansion.

Cette Master Class a également ouvert de nouvelles perspectives de financement pour les entrepreneurs togolais, leur offrant ainsi des opportunités pour dynamiser leurs activités. Des experts de renommée mondiale, issus notamment de Coris Bank International Baraka et du Fonds togolais de l’Azacat, ainsi que le directeur de la BRVM, ont enrichi les discussions en partageant leur expérience.

Après Lomé, la Master Class poursuivra son parcours à Abidjan en Côte d’Ivoire à la fin du mois de septembre, avant de se rendre à Bamako et en Guinée-Bissau. Suivant l’élan tracé par le Salon des banques et PME de l’UEMOA, cette initiative contribue à renforcer la place de la finance islamique dans la zone UEMOA. Selon le dernier rapport de la BCEAO, on dénombre aujourd’hui 17 institutions de microfinance ou de banque islamique dans cet espace, présentes notamment au Sénégal, au Niger et au Burkina Faso. Ces institutions affichent des performances supérieures à celles des structures de financement classique dans des secteurs comme la pisciculture, l’agriculture, le BTP et le financement des collectivités locales.

Il faut relever que cette Master Class a permis de sensibiliser les entrepreneurs togolais et de leur donner les outils nécessaires pour mieux comprendre et exploiter les opportunités offertes par la finance islamique. L’événement s’est terminé par la remise des certificats de participation à tous les participants.

Journée des Communes à la 12e Foire Adjafi : Défis et Enjeux du Développement Culturel et Économique au Cœur des Échanges

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La 12e édition de la Foire Adjafi a consacré une journée spéciale aux communes, le mercredi 4 septembre 2024, sous le thème : « Innovations économiques et Patrimoine culturel des communes pour un Développement Durable ». L’événement a rassemblé plusieurs acteurs des communes de Golfe et d’Agoè, avec une participation remarquée des représentants des mairies d’Agoè Nyivé 1, Golfe 6, Golfe 4 et d’autres communes du Grand Lomé.

Cette rencontre a permis de mettre en lumière les enjeux du développement local, en insistant sur les initiatives menées par chaque commune en faveur d’un développement durable. Lors des échanges, chaque représentant a partagé les défis auxquels sa commune est confrontée, notamment en ce qui concerne la promotion de la culture et l’implication des jeunes.

Limazier, Maire adjoint d’Agoè Nyivé 1, a souligné l’importance de la communication dans la dynamique de décentralisation : « Tous les moyens de communication sont mobilisés pour présenter nos communes, discuter du développement et, surtout, rester en contact avec nos populations. » Il a également insisté sur la nécessité de placer la culture au centre des stratégies de développement local. Selon lui, des initiatives sont mises en œuvre à Agoè Nyivé 1 pour soutenir le secteur culturel, qui représente un levier clé pour la croissance économique de la commune.

L’un des principaux sujets abordés au cours de cette journée a été l’importance du patrimoine culturel comme moteur du développement économique. Limazier a ainsi précisé : « Nous avons tous reconnu que la culture doit rester au cœur de nos stratégies de développement afin qu’elle devienne une véritable source de richesse et de croissance économique. »

Les discussions ont également mis en avant le rôle crucial des jeunes, dont l’énergie peut transformer la culture en un outil puissant de cohésion sociale et de prospérité.

PADARO Mandékizinoyou, Secrétaire général de la mairie de Golfe 6, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette initiative innovante. « C’était ma première visite à la Foire Adjafi, et j’ai été impressionné. Le thème m’a particulièrement marqué, car il reflète la réalité actuelle de nos communes. Nous devons nous rapprocher de la population et promouvoir la culture pour favoriser un développement économique harmonieux », a-t-il affirmé.

De son côté, Tsolenyanou, Maire adjoint de Golfe 4, a mis l’accent sur l’importance de ces rencontres pour échanger les expériences entre communes : « Cette journée nous a permis de partager nos expériences respectives. C’est une belle initiative, et je souhaite vivement que des liens de coopération se tissent entre les communes pour mutualiser nos efforts et accélérer ensemble le développement au bénéfice de nos populations. »

Concernant les perspectives de coopération, PADARO a évoqué l’idée d’organiser une foire similaire dans la commune de Golfe 6 pour promouvoir le développement local. « Cette initiative m’a beaucoup inspiré, et nous allons organiser un événement similaire dans notre commune l’année prochaine », a-t-il assuré.

La Foire Adjafi, qui met à l’honneur les jeunes entrepreneurs togolais, ne se limite pas à l’entrepreneuriat. Elle a également renforcé les liens entre les communes du Togo autour d’un objectif commun : le développement durable à travers la culture.

Alors que cette 12e édition, lancée le 22 août dernier sur le terrain du lycée d’Agoè, touche à sa fin, elle aura marqué deux semaines intenses d’activités. La clôture est prévue pour ce dimanche 8 septembre 2024.

Les entrepreneurs togolais s’initient aux avantages de la finance islamique lors d’un Masterclass

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Depuis le mardi 3 septembre 2024, Les entrepreneurs togolais participent à une masterclass dédiée à la finance islamique, sous le thème : « La finance islamique : une alternative pour soutenir la croissance des PME africaines ».

Organisée par PEPAFI, cette formation de deux jours, qui démarre ce mardi 3 septembre 2024, prendra fin ce 4 septembre. C’est une formation qui réunit divers acteurs : représentants étatiques et institutionnels, organisations professionnelles, PME de tous les secteurs (primaire, secondaire, tertiaire), ainsi que des professionnels du secteur financier intéressés par la finance islamique.

L’événement a été marqué par quatre interventions principales, notamment une introduction à la finance islamique, la structuration de projets financiers adaptés aux banques et microfinances, ainsi qu’une présentation détaillant les conditions d’éligibilité des entreprises au financement islamique.

Cherif Abbas, consultant en finance islamique venu de Côte d’Ivoire, a expliqué que cette initiative vise à promouvoir une finance fondée sur les principes de la jurisprudence islamique, mettant l’accent sur l’éthique. Il a souligné que, dans la finance islamique, l’impact social est prioritaire par rapport à la rentabilité financière. « Un projet rentable sans impact social n’intéresse pas les institutions financières islamiques. Il est essentiel de mettre l’éthique en avant avant la rentabilité », a-t-il affirmé. Il a également mentionné que la finance islamique propose des produits accessibles aux populations souvent exclues du système financier classique, notamment grâce à la finance sociale, qui aide les plus démunis à sortir de la pauvreté.

Ce masterclass s’inscrit dans le cadre des exigences de l’espace UEMOA, où la finance islamique est institutionnalisée par les instruments de la BCEAO, de l’AEMEF et de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance. Abdel-Halim Touré Ali, président des PME au Togo, a ajouté : « La finance islamique offre une alternative intéressante pour les entrepreneurs, qu’ils soient musulmans ou non, en leur permettant de financer leurs projets, à condition que ceux-ci respectent les principes éthiques de l’Islam. »

Avec plus de 80 % des entrepreneurs du continent désormais intéressés par la finance islamique en raison de sa flexibilité, ce masterclass vise à démystifier ce mode de financement et à renforcer la confiance. Bien que la finance islamique soit encore émergente, elle s’adresse à tous ceux dont les projets respectent les valeurs éthiques prônées par l’Islam.

L’objectif de cette initiative est de sensibiliser et de former les PME togolaises, tout en créant des liens avec les institutions de financement pour rendre l’accompagnement en produits financiers islamiques une réalité concrète. La première édition de cette formation, tenue à Ouagadougou, avait rassemblé les institutions clés de l’écosystème de la finance islamique ainsi que des experts de la région.

Il est important de noter que la finance islamique exclut le financement d’activités jugées contraires à l’éthique, telles que la vente d’alcool, la pornographie, la vente d’armes, et toute autre activité préjudiciable à l’intégrité humaine et à la liberté de foi. Ce système de financement est ouvert non seulement aux musulmans, mais aussi à toute personne respectant ces principes éthiques, y compris les chrétiens.

Une nouvelle alliance stratégique pour l’avenir des médias africains : Le CONIIA et l’UNJCI unissent leurs forces

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Une étape significative a été franchie dans le renforcement des capacités des journalistes africains avec la signature d’un partenariat stratégique entre le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) et l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Cette collaboration prometteuse a été officialisée ce vendredi 30 août 2024 à Lomé.

Ce partenariat, qui s’inscrit dans le cadre du programme MEDIAFRIQUE, une initiative majeure du CONIIA, a pour objectif de doter les journalistes du continent des compétences nécessaires pour naviguer dans l’ère numérique. MEDIAFRIQUE vise non seulement à rendre l’intelligence artificielle (IA) plus accessible et compréhensible pour les professionnels des médias africains, mais aussi à promouvoir une utilisation éthique et responsable de ces technologies.

La signature de cet accord a été présidée par Dr Malik Morris Mouzou, Président du CONIIA, et Jean Claude Coulibaly, Président de l’UNJCI. D’une durée initiale de trois ans, renouvelable, cet engagement mutuel marque une volonté partagée de développer les compétences des journalistes africains à travers des formations intensives en IA.

Dans le cadre de ce partenariat, une session de formation se tiendra à Abidjan du 24 au 27 septembre 2024, à la Maison de la Presse d’Abidjan. Elle accueillera 200 journalistes ivoiriens qui bénéficieront d’une immersion approfondie dans les outils et applications de l’IA.

Ce partenariat avec l’UNJCI s’inscrit dans la continuité des premières formations organisées au Togo, où 100 journalistes ont été formés en novembre 2023 et en février 2024, en partenariat avec le Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP), au Campus Numérique Francophone de l’Université de Lomé. Ces initiatives ont marqué le lancement officiel du programme MEDIAFRIQUE et ont précédé la première édition de la Semaine de l’Intelligence Artificielle (SIA 2024) à Lomé, un événement majeur réunissant les acteurs mondiaux de l’IA.

Après Abidjan, le programme MEDIAFRIQUE poursuivra son déploiement à Dakar, confirmant ainsi l’engagement du CONIIA à étendre son influence à travers l’Afrique. « Ce mouvement continu reflète notre volonté de créer des opportunités de formation et de développement pour les journalistes du continent », a affirmé Dr Malik Morris Mouzou.

Le CONIIA, une organisation internationale dédiée à la promotion de l’innovation et de l’éthique dans le domaine de l’IA, s’engage à créer des plateformes de collaboration et d’échange, réunissant des experts, chercheurs et praticiens de premier plan, pour une IA qui soit bénéfique à tous. L’organisation se consacre à promouvoir la recherche, l’éthique, ainsi que des applications concrètes de l’IA susceptibles de transformer positivement les sociétés africaines.

Lancement des Journées Nationales de la Qualité à Lomé par la HAUQE

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La Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) a officiellement lancé les Journées Nationales de la Qualité (JNQ), prévues pour les 23, 24 et 25 octobre 2024 à Lomé. Cette annonce a été faite le vendredi 30 août 2024, lors d’une conférence de presse animée par les responsables de la HAUQE.

L’événement, qui en est à sa première édition, se déroulera sous le thème « La qualité, levier de croissance de la production nationale ». Il est organisé en partenariat avec des structures techniques de la qualité telles que l’Agence Togolaise de Normalisation (ATN), l’Agence Togolaise de Métrologie (ATOMET), le Comité Togolais d’Agrément (COTAG), et l’Agence Togolaise pour la Promotion de la Qualité (ATOPROQ).

L’objectif principal des JNQ est de soutenir la réalisation des objectifs du Plan National de Développement Togo 2020-2025. Elles visent à améliorer les performances et la compétitivité des organismes publics et privés en instaurant une culture de la qualité au sein de ces structures ainsi qu’auprès de la population.

Ces journées permettront d’informer, de sensibiliser et de former les acteurs politiques, administratifs, les responsables d’entreprises et le grand public sur l’importance de la qualité. Elles offriront également une plateforme pour promouvoir l’image de marque des organismes engagés dans une démarche qualité, sensibiliser les producteurs locaux aux exigences des marchés, et mobiliser les autorités et partenaires pour soutenir la promotion de la qualité.

Les JNQ serviront également de cadre pour récompenser les entreprises ayant adopté des démarches qualité à travers la remise du Prix Togolais de la Qualité (PTQ) et du Prix CEDEAO de la Qualité (PCQ). À cette occasion, le Conseil National des Praticiens de la Qualité sera mis en place, et la première entreprise togolaise certifiée se verra remettre officiellement son certificat.

Cet événement se positionne comme un rendez-vous incontournable pour les décideurs, les professionnels de la qualité, et les consommateurs, offrant un espace de promotion de la qualité dans tous les secteurs socio-économiques. Il s’agit également d’une opportunité pour échanger des expériences entre opérateurs économiques afin d’améliorer la qualité des produits et services offerts.

Ces journées s’inscrivent dans une dynamique régionale, étant célébrées par les États membres de la CEDEAO, et placées sous le Très Haut Patronage du Président de la République togolaise, avec la présidence de Madame le Ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’Investissement.

Plusieurs sous-thèmes seront abordés, tels que l’importance de la normalisation pour le développement des entreprises, la culture qualité au Togo, les critères d’éligibilité aux prix de la qualité, et les défis de certification et de traçabilité des produits locaux. Plus de 400 participants sont attendus, dont des représentants des gouvernements, des institutions publiques et privées, des chercheurs, des associations, et des étudiants.

Enfin, diverses activités comme des conférences-débats, des expositions, et des émissions radio-télévisées seront au programme, avec la remise des certificats d’accréditation et le lancement de la marque nationale de conformité ainsi que celle de la CEDEAO.

Restitution des biens du feu Colonel Koffi Afenyo TEPE à sa famille par le HCRRUN

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Ce jeudi 29 août 2024, le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a organisé une cérémonie officielle de restitution des biens du feu Colonel Koffi Afenyo Tépe.

À cette occasion, la présidente de l’institution, Mme Awa Nana Daboya, a remis symboliquement les clés de l’immeuble du défunt Colonel à sa famille. L’événement s’est déroulé en présence des proches du défunt, des autorités et des chefs traditionnels.

Le Colonel Koffi Afenyo Tépe, ancien chef d’État-Major Général Adjoint des Forces Armées Togolaises (FAT), a tragiquement perdu la vie en mars 1993, aux côtés de plusieurs officiers et soldats, lors de l’attaque du camp militaire du Régiment interarmées du Togo (RIT) par un groupe armé. Les circonstances de cet événement restent controversées.

Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la Recommandation 34 de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), qui préconise le rétablissement des victimes dans leur état antérieur, notamment en cas de perte matérielle. Ce processus fait partie des différentes formes de réparations prévues par la justice transitionnelle, visant à reconnaître les souffrances subies par les victimes et à restaurer leur dignité ainsi que celle de leurs familles.

Le HCRRUN a exprimé sa profonde gratitude à la famille Tépe pour sa confiance, sa patience, et la collaboration dont elle a fait preuve tout au long du processus ayant conduit à cette restitution. Mme Awa Nana Daboya a salué le courage des enfants du Colonel Koffi Afenyo Tépe, soulignant qu’ils sont devenus les principaux acteurs dans la guérison des blessures morales et des préjudices matériels qu’ils ont subis pendant des années.

Elle a également rappelé que la restitution consiste à replacer les victimes dans la situation qui était la leur avant la violation de leurs droits, qu’il s’agisse d’atteintes physiques, de souffrances morales ou de pertes matérielles. Dans le cas des enfants du défunt Colonel Tépe, il s’agit de la restitution de leur maison, occupée illégalement par des tiers, lesquels ont été délogés conformément aux procédures légales grâce aux démarches du HCRRUN et de l’étude de Maître André Sama Botcho, Huissier de justice.

La cérémonie s’est poursuivie devant la maison du Colonel, située dans le quartier Soted. Mme Awa Nana Daboya a officiellement remis les clés à la famille, suivie de l’ouverture des portes scellées et d’une visite des lieux par les ayants droit et une équipe du HCRRUN.

En recevant les clés des mains de la présidente du HCRRUN, Amélie Tépe, fille du Colonel, a exprimé son émotion et sa gratitude envers le chef de l’État, la présidente du HCRRUN, ainsi que tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette restitution. « Toute la famille Tépe remercie le peuple togolais. Aujourd’hui, ma douleur s’apaise et nous continuerons à nous battre. La peur est désormais derrière nous, et nous allons avancer avec détermination », a-t-elle déclaré.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du HCRRUN, des ayants droit du feu Colonel Koffi Afenyo Tépe et des autorités civiles.

Togo/Enseignement supérieur : certaines universités privées veulent feinter l’examen national en brandissant des fameuses ‘’reconnaissances’’ douteuses du CAMES

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L’une des réformes majeures dans l’enseignement supérieur au Togo est l’instauration de l’examen national pour les étudiants en fin de parcours Licence et Master. Cette initiative salutaire, qui cadre d’ailleurs avec la vision du Chef de l’Etat qui attache un prix considérable à l’enseignement de qualité, n’est très bien pas accueillie par une minorité de responsables d’universités privées qui voient leur «business » avec le CAMES partie en fumée.

C’est un secret de Polichinelle pour tous, le CAMES a perdu sa crédibilité depuis qu’il est rentré en ‘’deal’’ avec des Établissements d’Enseignements Privées (ESP). Ce deal permet à ces ESP de se faire délivrer des reconnaissances dans de nombreuses filières souvent incompatibles au marché de l’emploi. Une situation qui pousse les plus sérieux à ne plus vouloir renouveler leurs accréditations avec l’institution.

En mars 2018, le Prof Moise Laleye dénonçait « une supercherie et une gadoue depuis 1968 » du CAMES dans un article publié par le site d’information, lanouvelletribune.info. Le Cames, un organisme qu’il appelle « une institution sans visage gargarisée de faussetés », est aujourd’hui au déclin.

« C’est un organisme sans visage et qui procède par fausseté, l’informel. Et plus grave, c’est un instrument de règlement de compte qui interdit tout recours. Le Cames comme ça ne peut que produire de la médiocrité. C’est de la gadoue (…) il faut le supprimer.» a fait savoir Moïse Laleye.

De son côté, Mohamed Chérif-Deen Rahimy de l’ UAC, Bénin regrette un fait : “Pour vous présenter à la promotion, vous êtes contraint de faire le tour des pontifes du CAMES, pour leur faire allégeance.”
Dans un autre article publié par www.scidev.net , d’autres universitaires déplore la corruption qui se développe dans cette institution.

« On développe du djihadisme institutionnel », explique d’entrée de jeu Moïse Oladé Lalèyè, professeur de droit public et de sciences politiques à l’université d’Abomey-Calavi (UAC), au Bénin et co-auteur de l’ouvrage. Au cœur du courroux de l’universitaire, un ensemble de pratiques qu’il assimile à de la corruption.
« La corruption est un phénomène qui se développe sous plusieurs visages », explique ainsi le juriste. « Mais quand un instrument comme le CAMES, qui s’occupe de nos universités et qui devrait être au service de nos populations, de tout le système éducatif et au-dessus de tout soupçon s’en donne à cœur joie, c’est qu’il y a un problème », estime-t-il.

Le Togo conscient de la situation a su anticiper sur l’avenir en donnant foi à l’accréditation ai plan national passant par un examen comme le BTS et autres. Mais force est de constater que les ennemies du progrès, champions dans la corruption des évaluateurs du programme PRED sont contre cette décision gouvernementale. C’est une guerre perdue d’avance ; qu’ils le veulent ou pas, chacun présentera ses étudiants à l’examen national dans cette nouvelle année académique. Nul ne sera au-dessus de la loi !

Unitule de commanditer des articles de presse pour brandir des diplômes obtenus par le CAMES. Ce que ces derniers oublient de rappeler est que la reconnaissance n’est valable que pour trois (3) ans .C’est tout à fait normal que certaines universités privées du Togo se préparant pour l’examen national s’abstiennent de renouveler leurs reconnaissances avec le CAMES.

Il urge que le nouveau ministre de l’enseignement supérieur prenne des dispositions pour que les plans des talibans de l’enseignement superieur et acheteurs de reconnaissance soit déjoué.

Vivement que l’operalisation des examens d’états cette année pour la promotion de l’excellence et une accréditation nationale sérieuse.