À l’initiative d’Eco-Impact, une association de développement basée au Togo, s’est ouvert ce mardi 13 août à Kpimé-Séva, dans la préfecture de Kloto (environ 133 km au nord de Lomé), la première édition du Camp Agroécologique & Forum Environnemental (CAFE).

Cette rencontre, qui réunit plusieurs jeunes engagés pour un développement durable et passionnés par les pratiques agroécologiques, se veut un rendez-vous pour « présenter des technologies innovantes et des solutions agroécologiques afin d’apporter des contributions et des changements significatifs au service du développement durable en Afrique ».
Placé sous le thème « Une génération écologique pour construire ensemble un avenir et un système alimentaire durable », ce camp réunira pendant environ 10 jours des jeunes issus de divers pays d’Afrique.

Le camp entend contribuer à stimuler le leadership environnemental et social, faciliter l’accès aux technologies innovantes en agroécologie, soutenir le développement durable et la lutte contre les effets des changements climatiques, et renforcer les actions de protection de l’environnement et de conservation des écosystèmes par les jeunes.
Il s’agira aussi, à travers des ateliers pratiques, d’amplifier le transfert de technologies sur des alternatives écologiques, d’inciter les jeunes à développer des unités de biofabriques pour renforcer la disponibilité et l’accessibilité des biointrants, et de créer, in fine, des entreprises durables et des emplois verts.

Selon son coordonnateur, Amégnona Jean-Charles SOSSOU, « le CAFE, au-delà d’un espace de partage, est un centre de ressources, de compétences et d’idées, des innovations, pour contribuer à animer des ateliers pratiques pour se lancer dans les activités génératrices de revenus, l’entrepreneuriat des jeunes à travers la création d’emplois durables au Togo et en Afrique pour résoudre des problèmes de développement ».

Le programme inclut des ateliers de formation sur l’agroécologie et la gestion durable des ressources naturelles, l’agriculture et l’agroforesterie, l’élevage et la production animale et piscicole, la production et la formulation des aliments pour les animaux, ainsi que sur les technologies des énergies vertes (énergies alternatives), le bricolage/recyclage et le renforcement de capacités sur l’entrepreneuriat vert et social (Social Business).
Notons que le Camp Agroécologique & Forum Environnemental est un programme d’AgroBootCamp pour un Développement Écologique (ABCDE), un espace de rassemblement destiné à réunir les jeunes aspirants et les praticiens de l’agroécologie en Afrique et dans le monde entier

L’association Le club des 7 Jours met en œuvre depuis février 2024 le projet « Scale initiative », qui tire à sa fin. Il s’agit d’un projet financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et qui a pour objectif la création d’un environnement favorable et plus inclusif pour les populations clés au Togo. La mise en œuvre dudit projet à permis de sensibiliser à la diversité, de fournir un soutien psychosocial et de plaider pour le droit des populations clés en matière de lutte contre le Vih et le Sida. Différents acteurs ont été touchés par les activités et les résultats encourageants sont engrangés. Le Directeur exécutif de l’association le Club des 7 Jours donne des précisions.

Quelles sont les activités qui ont été mises en œuvre dans le cadre du projet ?

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, nous avons mené des activités bien ciblées. Nous avons, dans un premier temps, renforcé les capacités de nos parajuristes par rapport au contexte légal togolais. Ces parajuristes ont, à leur tour, sensibilisé la communauté LGBTQ sur les voies et recours en matière de violences basées sur le genre (VBG), partagé la documentation sur les VBG et les références pour une prise en charge psychologique ou médicale des survivants (personnes victimes des VBG). Nous avons également renforcé les capacités des leaders des organisations de populations clés sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux auxquels on peut faire recours en cas de violation des droits de l’homme pour booster le plaidoyer dans le contexte de notre pays. Cette formation a permis d’outiller ces leaders sur comment écrire les rapports alternatifs lors des examens périodiques universelles (EPU) et en cas d’autres besoins. 

Par ailleurs, nous avons renforcé la capacité des médias sur le traitement des informations en lien avec les populations clés sans stigmatisation et discrimination. Dans cette logique, certains médias ont été retenus et ont produit des articles de sensibilisation et de plaidoyer. 

En outre, certains professionnels de la santé et acteurs des organisations de défense des droits de l’hommes, ont été aussi formés sur le plaidoyer avec évidence. Le but visé est d’avoir un groupe de plaideurs engagés, actifs et prêts à répondre aux besoins de plaidoyer. 

Quels sont les résultats qu’on peut relever ?

C’est un projet que nous avons réalisé pendant huit (8) mois. C’est peut-être trop tôt de voir l’impact. Cependant en termes de résultats, nous pouvons affirmer que nous avons sensibilisés plus de 800 personnes de la communauté LGBTQ sur le contexte légal togolais. En plus, nous constatons, ces derniers temps, que les actes d’homophobie ont un peu diminué, surtout parce que la communauté elle-même est suffisamment informée sur ce qu’elle est amenée à faire (pour sa part) pour prévenir les VBG. 

Par ailleurs, nous avons pu développer des partenariats avec certains médias, considérés comme des journalistes friendly, engagés à accompagner la lutte contre le Vih auprès des populations clés pour la création d’un environnement favorable aux offres de services. Sur d’autres aspects, un des acquis de ce projet est que nous sommes outillés et aguerris dans la rédaction des rapports alternatifs, surtout que nous disposons d’un mentor en la matière. Aussi, nous disposons des données sur les cas de VBG par rapport à la communauté LGBTQ. Ces données constitueront pour nous des éléments de plaidoyer. 

Quelles sont vos difficultés : quelles actions auriez-vous aimé réaliser ?

C’est un projet de plaidoyer et cela suppose qu’il faut plus de ressources financières pour sa mise en œuvre. Malheureusement nos ressources ont été modestes. Ce qui ne nous a pas permis de déployer nos actions comme prévu. C’est notre difficulté phare. Par rapport à la sensibilisation de la communauté sur le contexte légal togolais, nous avons voulu au moins couvrir les grandes villes du pays (les chefs-lieux des régions), mais nous n’avons pas pu, faute de moyens. C’est le cas également pour le renforcement des capacités des acteurs impliqués (les médias par exemple). Nous aurions souhaité couvrir tout le pays. Mais, nous nous sommes limités à Lomé. 

Quelles sont vos perspectives ?

Nous pensons à une deuxième phase du projet. Cela nous permettra de capitaliser nos acquis, d’élargir la couverture de nos actions, de former plus acteurs et de procéder à la production des rapports alternatifs sur les VBG en lien avec les minorités sexuelles et de genre. Car aujourd’hui, on ne pourra pas gagner la lutte contre le Vih/SIDA sans garantir un environnement favorable pour l’offre efficace de services aux populations clés. Il ne faut laisser personne de côté. Il faut de plus en d’engagement dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, afin d’assurer l’accès aux services de prise en charge.

Votre plaidoyer se base sur quels points et à l’endroit de quels acteurs/partenaires ?

Notre plaidoyer va d’abord au partenaire de ce projet, qui est le PNUD. Nous formulons le vœu que les activités réalisées et les résultats obtenus sur le terrain par l’ensemble des partenaires de mise en œuvre servent d’argument de mobilisation de ressources supplémentaires pour la phase suivante du projet. 

Aux autres partenaires techniques et financiers (PTF) de lutte contre le Vih, nous souhaiterions qu’ils prennent de plus en plus en compte l’aspect lutte contre la stigmatisation et la discrimination en vue de garantir un environnement favorable aux populations clés. 

Le nouveau représentant résident au Togo du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) est connu. Il s’agit de Dr Edwige Adekambi-Domingo. 

La nouvelle représentante résidente a été reçue en audience, mardi 6 août 2024 à Lomé, par le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé.

Cette rencontre a été l’occasion de discuter des domaines de coopération entre l’UNFPA et le Togo.

« Cette année, l’UNFPA accompagne les pays à célébrer le 30e anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD). Cet anniversaire nous engage à soutenir davantage le pays dans la mise en œuvre de sa feuille de route, en tenant compte des spécificités et des différents contextes régionaux », a-t-elle déclaré.

La nouvelle représentante résidente a également profité de cette audience pour féliciter Mme Victoire Tomégah-Dogbé pour sa nomination au poste de Premier ministre.

Il est à rappeler que Dr Edwige Adekambi-Domingo était auparavant représentante résidente de l’UNFPA au Tchad. 

Son expertise et son engagement pour la cause de la santé reproductive et le bien-être des jeunes filles et des femmes sont salués à travers d’importantes distinctions honorifiques.

La 5ème édition de la Foire Made in Togo bat son plein depuis le 26 juillet au Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF). Cet événement commercial met en avant des produits agroalimentaires, artisanaux, textiles et de bijouterie. Parmi les exposants, plusieurs jeunes se distinguent avec des innovations diversifiées.

C’est le cas de NOYOULIWA FIDÈLE, représentant de la société GREEN GARDEN OF AFRICA, spécialisée dans la transformation du manioc en divers produits dérivés tels que le gari et la farine de manioc.

Cette société dirigée par KEZIE ESSO-SINAM, implantée au Togo, transforme le manioc en produits dérivés, notamment le gari, la farine de manioc, le tapioca et l’atchéké. Pour la production, la société se procure le manioc auprès des zones de culture. Après la récolte, le manioc est épluché et broyé pour extraire l’amidon nécessaire à la fabrication du tapioca. Le reste est utilisé pour produire du gari. Quant à l’atchéké, il est fabriqué à partir de pâte de manioc fermentée.

Une fois toutes ces étapes complétées, les produits sont emballés et passe à la vente sur le marché.

Lors de la Foire Made in Togo, la société présente ses produits dérivés à des prix très abordables. Pour passer des commandes, la société est basée à Agoè et peut être contactée au 91 58 37 07 et 92 08 30 24.

Venue de Kara, l’entreprise « Merewa pour les Cajoux » expose ses produits dérivés des noix de cajou à la 5ème foire Made in Togo. Cette participation représente une excellente opportunité pour l’entreprise de se faire connaître et de proposer ses services aux visiteurs de cette foire.

Participer à cet événement permet de promouvoir la consommation locale et de se faire découvrir par un large public. « Les produits que nous avons apportés à la foire sont des amuse-bouches, » explique la gérante.

Ces produits, fabriqués à base de noix de cajou, sont entièrement bio et proviennent des terres fertiles de la région de Kara. Sur son stand, Madame Bewi Amandine, gérante de cette petite entreprise, propose des pâtes de cajou et des noix de cajou.

Ces produits sont vendus en gros et au détail. Basée à Kara, la structure de Madame Bewi est prête à accueillir tous les convives, offrant une variété pour tous les goûts. À Lomé, ces produits à base d’anacarde se trouvent à Cacaveli.

Elle propose également des arachides en deux gammes : sucrées, salées et non salées. Les arachides sont vendues au kilo et en bouteille.

Malgré son handicap, Madame Bewi Amandine ne baisse pas les bras et commercialise des amuse-bouches à base de blé et de beurre. Elle propose aussi de la noix de coco râpée, du souchet, du gingembre, et bien d’autres produits pour la table. Ces produits sont vendus en gros et au détail et sont disponibles en contactant le 99 91 20 90 et le 90 17 89 74.

« Nos produits sont 100 % bio et nous souhaitons que les visiteurs et les clients viennent découvrir ce que nous avons apporté à la foire. La noix de cajou est riche en vitamines E et K, et nos arachides sont des produits bio sans produits chimiques. Les anacardes aident également à réduire le cholestérol dans l’organisme, » a-t-elle expliqué.

À la foire Made in Togo, Madame Bewi Amandine est située dans le hall et offre une variété d’ amuse-bouches aux visiteurs de cette 5ème édition de la foire.