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Vie des personnes atteintes d’albinisme : le film “Au-delà des couleurs” de l’ANAT, un cas d’école pour tous

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L’Association des Personnes Atteintes d’Albinisme (ANAT) a procédé ce vendredi 14 juin 2024 au lancement officiel d’un film intitulé “Au-delà des couleurs” à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation sur les personnes atteintes d’albinisme, célébrée depuis jeudi à Lomé avec une journée portes ouvertes.

Le film “Au-delà des couleurs” a captivé les acteurs, les personnes atteintes d’albinisme, les invités, les partenaires et les membres du ministère des Droits de l’Homme, suscitant une grande émotion. Pendant 15 minutes de projection, les acteurs ont su captiver les spectateurs par leurs mots et leurs gestes dans une intrigue fascinante, pleine d’appels à l’inclusion des enfants atteints d’albinisme et à la sensibilisation sur l’albinisme en milieu scolaire.

Pour le scénariste Sourou Eric Tonto, le film “Au-delà des couleurs” a pour objectif principal de sensibiliser le public à l’albinisme.

“’Au-delà des couleurs’, comme le dit le titre, signifie aller au-delà de ce que l’on voit. Parce que la peau blanche des personnes atteintes d’albinisme ne devrait pas être le seul critère par lequel nous sommes jugés. Au-delà de cette différence de peau, il y a une humanité, des êtres humains. Il faut donc regarder au-delà de cette couleur de peau et voir l’humanité en chaque personne. Ce film retrace l’histoire d’une personne atteinte d’albinisme vivant dans une localité reculée, où les parents ne comprennent pas ce qu’est l’albinisme. La petite fille, Nia, est discriminée, stigmatisée et rejetée par la société et à l’école, où elle a du mal à s’intégrer. En grandissant, elle éprouve également des difficultés à trouver un emploi,” a expliqué Tonto Sourou Eric.

Ce film met en lumière toutes les difficultés quotidiennes que rencontrent les personnes atteintes d’albinisme. C’est l’idée originale derrière ce projet.

À travers ce film, l’ANAT véhicule deux messages importants : d’abord, à l’attention des personnes atteintes d’albinisme elles-mêmes. Ce film les incite à adopter des comportements protecteurs, à se prendre en charge, à se protéger des rayons ultraviolets du soleil en utilisant des crèmes solaires, en évitant l’exposition au soleil, et à vivre normalement avec leur albinisme. Le second message s’adresse à la communauté, pour rappeler que l’albinisme n’est pas une fatalité. L’albinisme est une maladie génétique très rare qui affecte les gens, mais elle n’est pas contagieuse.

“Le film invite les populations à inclure les personnes atteintes d’albinisme dans leurs projets de développement,” a ajouté Tonto Sourou Eric, coordonnateur de programme et chargé des sujets d’évaluation de l’ANAT, scénariste du film.

Résumé du film :
Dans un petit village africain, Nia, une jeune fille atteinte d’albinisme, rêve de poursuivre ses études malgré les défis qu’elle doit surmonter.

Elle fait face à des discriminations persistantes à l’école en raison de sa différence de couleur de peau, mais elle trouve le courage de persévérer.

L’institutrice, Madame Diop, remarque le talent exceptionnel de Nia pour l’art et l’encourage à participer à un concours artistique inter-écoles. Cependant, lorsqu’elle est sur le point de remporter le concours, Nia est confrontée à des commentaires méprisants et à une discrimination brutale de la part de certains élèves jaloux. Déterminée à ne pas abandonner, Nia rencontre Moussa, un jeune activiste passionné par l’inclusion sociale et membre du jury du concours, qui la présente à l’ANAT. Ensemble, ils décident de sensibiliser la communauté aux défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme. Ils organisent des séances éducatives et artistiques pour changer les perceptions.

Cependant, la véritable épreuve commence lorsque Nia termine ses études et cherche du travail. Rejetée à plusieurs reprises en raison de sa condition, elle trouve finalement une opportunité grâce à un employeur compréhensif qui valorise son talent plutôt que sa couleur de peau.

Le film se termine par Nia devenant une source d’inspiration pour d’autres jeunes atteints d’albinisme, montrant que l’inclusion sociale et professionnelle est possible avec détermination, éducation et solidarité communautaire.

Il faut noter que le projet de l’ANAT a été financé par la FONDATION PIERRE FABRE.

Le HCRRUN annonce une nouvelle session d’indemnisation

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Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) dans un communiqué rendu public ce vendredi 14 juin 2024, annonce une nouvelle session d’indemnisation dans le cadre de son Programme de réparations. 

Cette session, destinée aux victimes non vulnérables des régions des Plateaux-Est et de la Kara, se déroulera du 24 au 29 juin 2024.

Les victimes concernées dans les préfectures d’Akébou, Amou, Anié, Est Mono, Haho, Moyen Mono, Wawa et Ogou pourront se rendre dans les locaux des affaires sociales d’Atakpamé. Pour les victimes non vulnérables des préfectures d’Assoli, Bassar, Binah, Doufelgou, Dankpen, Kéran et Kozah, les indemnisations se tiendront dans les locaux des affaires sociales de Kara.

 En effet, le communiqué de l’organisation précise que la liste des bénéficiaires est disponible sur le site web du HCRRUN et affichée dans les bureaux des préfectures et mairies concernées. 

Le HCRRUN rappelle aux victimes de se munir d’une pièce d’identité valide, telle que le passeport, la carte d’identité, le permis de conduire, ou à défaut, la carte d’électeur de 2023.

 Le HCRRUN sollicite également la patience et la compréhension des victimes dont les noms ne figurent pas encore sur la liste publiée, assurant que leur tour viendra pour l’indemnisation en temps voulu.

Il est à rappeler que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du HCRRUN pour réparer les torts subis par les victimes et promouvoir la réconciliation nationale.

Togo : HCRRUN, le bras ouvrier pour la paix, l’unité et la réconciliation

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Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) est né pour permettre à tous les citoyens de vivre en harmonie. Ceci ne peut pas être atteint si le pays n’est pas en Paix.

Le Togo a besoin de la paix pour permettre de poser le mur de l’émergence socio-économique.

En effet, le HCRRUN a été créé sur proposition de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR), le 24 mai 2013 et a pour mission, selon les autorités de « veiller au respect et à la réalisation effective des objectifs visant la lutte contre l’impunité, la promotion de la réconciliation, de la paix et de l’unité nationale, par toutes les instances et tous les acteurs de la vie nationale ».

Cela témoigne très clairement de l’importance qui lui est accordée par le chef de l’État, Faure Gnassingbé. Il est préoccupé par la résolution des conflits et le traitement des vieux litiges, l’indemnisation des victimes des crises sociopolitiques, etc.

Le HCRRUN a pour mission de promouvoir la réconciliation entre les différentes communautés et les groupes ethniques. Il le fait en encourageant le dialogue, la compréhension mutuelle, le pardon, le sens du patriotisme, la citoyenneté…

La prise en charge des victimes de violences politiques et de violations des droits de l’homme est surtout l’aspect de l’intervention qui apaise les cœurs. Le HCRRUN leur offre un soutien psychosocial, juridique et matériel.

Il indemnise les victimes grâce à son fonds d’indemnisation destiné à réparer les préjudices subis par les populations lors des périodes troubles du passé. Cela englobe des compensations financières, des soins médicaux et d’autres formes de réparations.

À travers ses actions de sensibilisation, le HCRRUN promeut davantage les droits de l’homme en faisant comprendre aux populations les principes fondamentaux.

En 2023, le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale a touché 3 604 victimes dans le cadre du volet indemnisation.

C’était la 6e étape de mise en œuvre du programme de réparation. Elle affiche un taux de satisfaction des victimes de 99,14 %, selon le HCRRUN.

Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme 2024 : l’ANAT ouvre ses portes au public

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L’Association Nationale des personnes atteintes d’Albinisme au Togo (ANAT) a lancé ce jeudi 13 juin une journée portes ouvertes à son siège à Agoè Demakpoè. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme 2024. Le thème de cette année est « 10 ans de JISA, une décennie de progrès collectif”.

Décrétée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2014, la première Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme a eu lieu le 13 juin 2015.

Au Togo, l’ANAT a marqué cette célébration par une série d’activités visant à sensibiliser et à plaider pour la reconnaissance des besoins des personnes atteintes d’albinisme. Parmi ces activités, la journée portes ouvertes avait pour objectif de mieux faire connaître l’albinisme et les actions menées par l’ANAT depuis des décennies pour améliorer les conditions de vie des personnes atteintes d’albinisme.

« Dans le cadre des activités organisées pour la Journée internationale, il y a la journée portes ouvertes au siège de l’association. Cette journée vise à faire découvrir l’ANAT, à mieux comprendre l’albinisme, à présenter nos actions pour améliorer les conditions de vie des personnes atteintes d’albinisme, et à relayer notre message de plaidoyer pour que les partenaires qui nous visitent, voient nos réalisations et comprennent les défis restants », a relevé Ouro Souradji Ouro-Yondou, président de ANAT.

Les stands aménagés pour l’occasion ont permis aux visiteurs de découvrir les différentes interventions et formations destinées aux personnes atteintes d’albinisme, ainsi que des informations et formations.

«C’est aussi l’occasion de découvrir, avec nos animateurs, toutes les actions déployées sur le terrain pour faciliter l’accès aux droits à la santé et à l’éducation pour les enfants et les jeunes vivants avec l’albinisme», a ajouté le président Ouro Souradji Ouro-Yondou.

Au stand consacré à l’insertion économique et professionnelle, les visiteurs ont pu découvrir les actions menées pour favoriser l’insertion socioéconomique et professionnelle à l’endroit des personnes atteintes d’albinisme. Ceci à travers des formations que l’ANAT organise.

La situation des personnes atteintes d’albinisme au Togo a connu des avancées positives, mais d’importants efforts restent à réaliser dans les domaines où ces personnes ont des besoins spécifiques, tels que la santé, l’insertion socio-économique, l’accès à l’éducation et aux ressources de revenu.

« Sur chacun de ces sujets, nous avons observé des avancées. Dans le domaine de l’éducation, beaucoup d’actions et de plaidoyers ont été menés pour sensibiliser les systèmes éducatifs aux handicaps liés à l’albinisme afin de promouvoir une éducation inclusive. Le gouvernement, notamment le ministère en charge des enseignements primaires et secondaires, a été réceptif et donne des instructions aux enseignants et aux chefs d’établissement pour mieux encadrer les élèves atteints d’albinisme. Aujourd’hui, il reste à étendre cette sensibilisation à chaque enseignant au Togo », a expliqué Ouro Souradji Ouro-Yondou.

Dans le domaine de la santé, l’absence de mélanine rend les personnes atteintes d’albinisme vulnérables aux rayons solaires et au cancer de la peau. L’ANAT mène des actions de prévention, en informant sur les dangers de l’exposition au soleil et en distribuant des kits de protection solaire. Des campagnes de sensibilisation et de consultation dermatologique et ophtalmologique ont permis de réaliser des avancées significatives, touchant plus de 600 personnes atteintes.

Le défi restant, selon l’ANAT, est d’assurer une couverture universelle pour toutes les personnes atteintes d’albinisme au Togo, afin que la prise en charge ne soit pas limitée aux campagnes de consultation.

Le président de l’ANAT a donc profité de l’occasion pour remercier les partenaires notamment la fondation Pierre Fabre et le gouvernement togolais pour des actions multiples visant leur insertion.

L’exhortation de CIFS à l’endroit des acteurs pour booster la production du soja au Togo

Le Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS) invite, au travers d’un communiqué en date de ce jeudi 13 juin 2024, les acteurs à apporter tous les appuis nécessaires aux producteurs afin de booster la production, au titre de la campagne de production 2024.

Le Conseil Interprofessionnel de la Filière Soja (CIFS) vient, par la présente, vous remercier pour vos différents efforts contribuant à la promotion et à la pérennité de la filière soja au Togo ces dernières années.

Malgré les difficultés des précédentes campagnes, le président du CIFS appelle toutes les familles, notamment la Fédération Nationale des Coopératives Productrices du Soja (FNCPS), l’Association Togolaise des Transformateurs du Soja (ATTS) et l’Association Nationale des Commerçants Exportateurs du Soja (ANCES) qui font toutes face à la conjoncture des prix ces deux dernières années, à la résistance des banques à accorder des crédits agricoles aux acteurs.

“Nous pouvons aussi noter des jeux malsains entre les producteurs et les commerçants opportunistes ayant conduit à plusieurs factures impayées sur les intrants au niveau des producteurs. Cependant, nous sommes tous d’accord que la plupart de nos activités s’effectuent autour de la graine de soja et son indisponibilité fragilisera encore plus notre secteur. Il est donc de notre responsabilité d’œuvrer à accroitre cette production pour satisfaire nos besoins. En ce début de campagne de production, le CIFS constate que les producteurs sont laissés à eux-mêmes et aussi une insuffisance des intrants (semences, biofertilisants, inoculum, etc.) sur le terrain” a fait comprendre la note de
Komla Kadzakadè, Pdt du CIFS.

C’est dans cette dynamique que le Conseil invite tous les acteurs de la filière notamment les producteurs, les commerçants, les transformateurs et exportateurs à poursuivre l’accompagnement des producteurs en mettant à leur disposition des appuis, notamment, les machines agricoles, les semences, les appuis financiers si possibles pour booster la production.

Par la même occasion, le CIFS invite les producteurs à s’acquitter de leurs engagements vis-à-vis de leurs agrégateurs pour inspirer confiance et contribuer de ce fait à assurer la pérennisation des activités au sein de la filière.

Pour finir, le président du conseil d’administration relève qu’il prend vivement à cœur la situation actuelle et rappelle aux acteurs que ces appuis faits à la production serviront de base pour la délivrance des agréments d’acheteurs et d’exportateurs pour le compte de la campagne commerciale 2024-2025.

Dr. Sandra Ablamba Johnson publie un ouvrage qui montre l’impact positif du numérique sur la croissance des entreprises

Dr. Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence de la République, consacre sa plume à la question des dynamiques économiques dans les sociétés africaines. Dans cet article scientifique publié dans le Journal of Economics and Management Studies, la ministre aborde de façon stratégique les dynamiques économiques des pays émergents, en particulier celui du Togo, qui pourrait servir d’exemple sur le continent et dans le monde.

Ce travail scientifique et intellectuel de Dr. Johnson, dans un contexte de recherche permanente d’amélioration du développement économique des sociétés africaines, vise à contribuer au développement des pays émergents, en particulier du Togo.

Dans une analyse approfondie des dynamiques économiques des marchés émergents, la ministre, secrétaire générale de la présidence de la République, présente des clés pour comprendre la dynamique des pays émergents avec un focus sur le Togo.

« Cette publication offre une analyse des stratégies et des tendances qui façonnent les économies émergentes et leur impact sur le développement global », a-t-elle indiqué avant d’ajouter : « En abordant le cas particulièrement révélateur du Togo face aux multiples crises sociales et sanitaires, j’ai illustré le pari stratégique fait par notre pays sur le digital. »

Selon Dr. Johnson, le Togo a pu stabiliser son économie durant des périodes troubles en modernisant ses infrastructures technologiques et en encourageant l’innovation numérique.

Cette transformation digitale a pour mérite la diversification des sources de revenus, le renforcement de la gouvernance économique et la création d’un environnement propice à l’amélioration du climat des affaires.

« Sollicitée par des collègues enseignants-chercheurs, j’ai également apporté ma contribution via des approches de solutions objectives et adaptées à nos réalités en matière de sécurité alimentaire. »

Dans cet article coédité sur le capital humain et la sécurité alimentaire des ménages au Togo, publié dans la Revue Internationale d’Économie et de Gestion, j’explore les liens entre le capital humain et la sécurité alimentaire des ménages au Togo.

J’analyse comment l’éducation et les compétences influencent la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des familles », a expliqué la ministre, secrétaire générale de la présidence de la République.

Dans ses différentes publications scientifiques, Dr. Johnson donne les clés permettant de comprendre et de résoudre les défis complexes du monde.

Ainsi, elle invite le public à découvrir et à enrichir sa compréhension sur ces thématiques essentielles.

« Vos avis m’intéressent et contribuent à un débat utile et constructif sur ces questions importantes pour notre pays en particulier et pour le continent africain en général », a-t-elle déclaré.

Message à la Nation : »La Nouvelle Vision peut se féliciter de sa victoire(…) celle de redonner espoir à un peuple moribond, résigné, déboussolé et assujetti à la précarité »

Dans un message adressé à la nation togolaise, ce 11 juin 2024, le président du parti Nouvelle Vision, Dr Thon reste optimiste tout en décidant de multiplier ses missions de contrôle politique et des actions de l’État dans le respect des institutions et pour les intérêts du peuple.


Il faut dire que le parti a aussi participé aux élections législatives et régionales du 29 avril dernier soldé par un bilan tout simplement désastreux pour l’opposition togolaise qui n’a totalisé que 5 sièges à l’Assemblée nationale sur un total de 113. Quant au parti Nouvelle vision de Dr Kodjovi Thon, rien qui n’a eu à l’Assemblée nationale et même en ce qui concerne les élections régionales ne désarme pas.

Découvrez l’intégralité de son discours…

Jeunesse togolaise, Femme togolaise, Homme togolais, Nation togolaise,

Nous venons de tourner la page des élections législatives et régionales d’avril dernier. Sur les 113 sièges mis en jeu à l’Assemblée Nationale, il y en a eu zéro pour la Nouvelle Vision. Même rendement pour notre parti en ce qui concerne les élections régionales.

Pour beaucoup de personnes, ce résultat est synonyme d’un échec cuisant pour le parti. Les uns et les autres ont tenté de chercher des interprétations ici et là alors même que cela n’est pas utile. Certains sont même allés jusqu’à entrevoir un avenir sombre et indécis pour nous.

Mes chers compatriotes,

En allant chercher du bois pour faire du feu, nous savions que nous pourrions nous faire piquer par des épines. Maintenant, devrions-nous arrêter de continuer à cause de ces ronces alors que faire le feu est vital et que nous savons que nous pouvons trouver du bois ? NON. Pour nous à la Nouvelle Vision, rien n’est fini. Tout a commencé avec cette possibilité en vue. D’ailleurs qu’est ce qui justifierait notre engagement, notre déploiement et notre sacrifice si la situation n’était pas telle? Le rapport 108/5 témoigne et certifie que la Nation Togolaise a vraiment besoin de la Nouvelle Vision. Cette expérience électorale pour nous, confirme la nécessite de ne point abandonner et de continuer le combat

Populations togolaises,

Nation togolaise,

En tant que premier responsable du parti, j’avais décidé de ne pas me présenter moi-même afin de me rendre disponible à tous les candidats du parti. J’avais alors décidé de me déployer pour payer la caution à tous les candidats et de subventionner la campagne de tous mes candidats. Cet engagement a été tenu. Tout ceci a été fait de ma part comme promis.

Les démarches entreprises
J’ai eu le temps de sillonner le Togo de Cinkassé à Djankassé. J’ai eu le temps d’échanger avec des têtes couronnées à différents niveaux, des responsables religieux et d’organisations de la société civile. J’ai eu le temps de discuter avec la femme togolaise du nord au sud de notre pays. J’ai eu l’occasion de parler avec des agents de plusieurs corps professionnels, des hommes en uniforme, des professionnels de média, des professionnels de la santé, des membres du corps enseignant, des artistes, etc. J’ai visité et échangé avec des agriculteurs, des cordonniers, des commerçants et des ouvriers. J’ai visité des maisons, des centres de soin, des écoles, des églises, des couvents, etc. J’ai observé, j’ai écouté et j’ai vu.

Le mal est profond et il faut admettre qu’il dépasse deux semaines de campagnes couronnées d’élections. Le rapport 108/5 ne l’illustre que trop bien.

Loin de simplement considérer que le peuple s’est résigné, j’ai vu et j’ai su que nous avons perdu même la raison des élections et des votes, la conscience de réflexion et la conscience du choix. Nous avons perdu la raison de l’engagement. Car le mal dans nos familles, dans nos maisons, dans nos champs et dans nos lieux de travail est très profond. Nous avons donc perdu le goût de tout. Tout sauf le goût de cet espoir retrouvé à travers la Nouvelle Vision.

Togolaises,

Togolais,

Oui, vous avez été nombreux, et très nombreux, à enfin connaître la Nouvelle Vision. Vous avez été des milliers et des milliers de jeunes à vous engager massivement et sans réserve dans la campagne de vulgarisation de la Nouvelle Vision.

Oui, vous vous êtes sacrifiés en vous rendant disponibles sans aucune rémunération car pour vous, c’est un espoir retrouvé, l’avènement de la Nouvelle Vision. Vous vous êtes donnés pour mission de partager cette Nouvelle Vision, cet espoir retrouvé, ce parti plein d’avenir avec des objectifs précis répondant à vos besoin, à tout le reste des togolais et sur toute l’étendue du territoire. Vous l’avez fait.

Je vous dis bravo. Par vos efforts et engagements, aujourd’hui au sortir de ces élections, la Nouvelle Vision peut se féliciter de sa victoire. Non pas celle de zéro siège au parlement, mais celle de redonner espoir à un peuple moribond, à un peuple résigné, à un peuple déboussolé et assujetti à la précarité.

Oui du nord au sud, de Cinkassé à Djankassé, j’ai été témoin de cette joie retrouvée, de cet espoir reconquis à travers votre connaissance de la Nouvelle Vision; car vous et moi comprenons que le mal étant si profond, la cure ne peut pas être attendue d’un simple résultat des urnes, d’une simple représentation au parlement, d’une simple nature de la Constitution, etc., mais d’une vision clairement définie.

Portant sur la défense des droits et intérêts de tous les togolais et qui permet de créer un Togo soudé et émergé. Un Togo qui donne la possibilité à chacun de ses fils et filles de manger tous les jours, de se soigner convenablement au besoin, de vivre sur un territoire qui leur inspire confiance et leur garantit la sécurité, d’appartenir à une nation qui permet à sa population et à sa jeunesse non seulement de rêver, mais aussi d’avoir des paramètres et moyens de réalisation de ces rêves. Et c’est ce que nous sommes, la Nouvelle Vision, votre parti!

Jeunesse togolaise,

Femme togolaise,

Homme togolais,

En qualité de premier commandant de la Nouvelle Vision, permettez-moi de vous rassurer que nous allons poursuivre notre mission avec grande détermination. Que nous allons continuer avec notre stratégie des « 3 C » en nous battant pour vous, pour tous, auprès des grandes institutions de notre Etat et en élargissant la vision basée sur des objectifs qui s’orientent à réduire la précarité, une vision dont le principe d’action permet la création d’un cadre de discussion et d’influences positives sur les grandes décisions politiques.

Avec le peu de moyens dont nous disposons, nous allons renforcer notre engagement non politique en réponse à certains besoins sociaux comme nous savons le faire depuis Togolese Foundation à ce jour, en passant par le Mouvement NOVI.

D’ailleurs, cela a déjà commencé. Pour joindre l’acte à la parole, j’ai ainsi répondu favorablement à un besoin d’appui pour l’électrification dans le village de Zooti Hoganou dans le Bas-Mono. En cette période d’examen, voilà qui pourrait être déjà utile pour quelques élèves. Dans le même milieu où nous avons pourtant eu zéro siège, j’ai effectué un appui pour l’accès à l’eau potable dont l’ouvrage résultant a été inauguré le week-end dernier.

La semaine dernière, j’ai ordonné la phase II du Programme agricole de Yoto (PAY) qui porte sur l’exploitation cette fois de 85 hectares de champs après la phase pilote qui a porté sur 8 hectares. Aussi, j’ai instruit mes équipes pour travailler sur le lancement de la phase expérimentale des Programmes agricoles de l’Avé, du Doufelgou et de Tône.

Je n’oublierai pas de signaler que plusieurs autres projets sont en cours dans différents domaines et dans différentes autres préfectures. J’y accorde une importance capitale car nous savons que ce n’est que par-là que l’espoir retrouvé commencera à se concrétiser.

Chers compatriotes,

Frères et sœurs,

Je ne saurais vous remercier pour votre engagement, votre mobilisation et vos différentes expressions de joie à la rencontre de notre parti la Nouvelle Vision.
En votre nom, nous poursuivrons le combat, en multipliant notre mission de contrôle politique des actions de l’État dans le respect de nos institutions et des intérêts du peuple.

Que le Très-Haut nous illumine davantage, décuple notre énergie et notre détermination, nous protège et nous comble de sa grâce !

Les avocats et agents des États membres francophones à l’école de l’utilisation du système électronique de gestion des affaires

La Cour de Justice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise à Lomé un atelier de sensibilisation et de formation destiné aux avocats et agents des États membres francophones sur l’utilisation du système électronique de gestion des dossiers (ECMS) de la Cour de la CEDEAO.

Du 10 au 12 juin 2024 , cette session qui se déroule en mode hybride (présentiel et virtuel) va permettre de mieux informer les avocats et les agents judiciaires sur l’ECMS de la Cour de la CEDEAO.

La pandémie de Covid-19 a incité la Cour de Justice de la CEDEAO à adopter, le 22 mai 2020, des instructions pratiques pour les audiences virtuelles et la gestion électronique des affaires. Ces directives incluaient des dispositions sur le dépôt électronique et établissaient un cadre juridique pour l’adoption de l’ECMS.

En prévision de la mise en service prochaine de l’ECMS, la Cour doit former les avocats et les agents judiciaires à son utilisation et à l’accès au portail web externe de l’ECMS.

C’est dans ce contexte que se tient à Lomé la présente session hybride, réunissant avocats et agents judiciaires de tous les États membres francophones de la CEDEAO, en présentiel et virtuellement.

Selon Dr. Yaouza Ouro-Sama, greffier en chef de la Cour de Justice de la CEDEAO, ce système a prouvé son efficacité en améliorant l’accès à la Cour et en facilitant l’introduction des procédures. Il permet aux parties de soumettre leurs dossiers depuis leur domicile ou leur bureau.

« Nous sommes convaincus qu’avec votre coopération, le but de cette formation sera atteint. Nous nous réjouissons donc de ce programme de formation passionnant et interactif qui vous permettra d’être mieux informés sur l’ECMS de la Cour de Justice de la CEDEAO », a-t-il déclaré.

Lors de l’ouverture des travaux, M. Nimpab Nam-Tchougli, Garde des Sceaux et ministre de la Justice et de la Législation de la République du Togo, a souligné que la nécessité de la digitalisation s’est manifestée au Togo lors de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Malgré cette crise et les mesures restrictives, le tribunal de commerce de Lomé a pu fonctionner normalement grâce à la digitalisation.

« Il a été possible pour les avocats et les justiciables de produire en ligne leurs écritures et pièces et de consulter électroniquement le statut de leurs affaires et les décisions rendues. La production électronique d’écritures et pièces au tribunal de commerce de Lomé est depuis devenue une pratique acceptée par tous », a ajouté le ministre Nam-Tchougli.

Pour le ministre, la reconnaissance juridique de l’écrit électronique et de la signature électronique par le cadre normatif communautaire permettra de prendre en charge les problématiques liées à la preuve électronique et à la sécurisation des documents essentiels au déroulement des procès.

Il a noté que de nouvelles pratiques pourraient émerger dans le processus judiciaire, telles que la tenue de visioaudiences, l’établissement de décisions en formats électroniques, l’instauration de délais pour l’exécution des décisions commerciales, le dépôt des rapports d’expertise, et la statution sur les demandes de mesures provisoires.

Le Garde des Sceaux a invité les acteurs togolais à adopter les recommandations issues de cette rencontre et à intégrer les exigences de cette nouvelle approche procédurale devant la Cour de Justice de la CEDEAO.

Pour rappel, la Cour de Justice de la CEDEAO a été créée conformément aux articles 6 et 15 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993 comme principal organe judiciaire de la Communauté.

Composée de cinq juges indépendants, nommés pour un mandat de quatre ans non renouvelable par la Conférence des Chefs d’État sur recommandation du Conseil judiciaire de la Communauté, la Cour vise à être une institution judiciaire communautaire indépendante, fiable, efficace et accessible. Elle joue un rôle stratégique dans l’établissement et le maintien d’un environnement juridique favorable à la réalisation des objectifs de la Communauté.

Sa mission est d’assurer et de promouvoir l’interprétation et l’application des textes communautaires ainsi que la protection des droits de l’homme de manière efficace, rapide et économique, avec l’appui d’un personnel bien formé et motivé.

Employabilité à l’international : Messan AYIKA forme les jeunes Africains et acteurs des ONG sur les créneaux porteurs dans le secteur du développement et de l’humanitaire

Dans le but de faciliter l’employabilité des Togolais et des Africains à l’international, M. Messan AYIKA, spécialiste de la coordination et du suivi-évaluation des projets et programmes, avec 7 années d’expérience dans le domaine humanitaire et une carrière internationale dans quatre ONG internationales, à savoir Action Contre la Faim, Handicap International, Solidarités International et Christian Blind Mission International dans plus de sept pays d’Afrique, a lancé un atelier de formation et de renforcement des capacités sur le thème « Décrocher son premier poste expatrié dans le secteur humanitaire / de la solidarité internationale et du développement ».

Cet atelier unique, qui s’est tenu en ligne ce vendredi 7 juin 2024 et qui a rassemblé plus de 200 jeunes Africains et Africaines d’Afrique centrale et de l’Ouest, avait pour objectif de renforcer l’employabilité des jeunes Africains dans les secteurs du développement et de l’humanitaire à l’international. Il visait à éliminer les idées préconçues et les suppositions sur le recrutement des personnels expatriés dans l’humanitaire, à améliorer les connaissances des jeunes Africains sur ce domaine et sur la manière d’y accéder, et à partager des expériences d’autres jeunes Africains ayant déjà fait l’expérience de l’expatriation.

Le promoteur a souligné que, dans un monde de plus en plus interconnecté, les défis globaux tels que les crises humanitaires, les inégalités sociales et le développement durable nécessitent des réponses concertées par des ressources humaines compétentes. Ainsi, l’atelier « Décrocher son premier poste expatrié dans le secteur humanitaire / de la solidarité internationale et du développement » vise à renforcer l’employabilité et la compétitivité des jeunes Africains dans ces domaines cruciaux. Cette initiative cherche à leur offrir les outils et les informations nécessaires pour accéder à des opportunités professionnelles dans les ONG humanitaires internationales, tout en enrichissant leurs perspectives culturelles et professionnelles, a-t-il mentionné.

Au cours du webinaire, une composante essentielle de cette activité a été présentée aux participants, avec un accent particulier sur le système de recrutement des expatriés dans le secteur humanitaire. Il a été noté que de nombreux jeunes Africains talentueux restent à l’écart des opportunités internationales en raison d’un manque de connaissances sur les processus de recrutement spécifiques à ce secteur. C’est pourquoi cette initiative est bienvenue pour combler cette lacune en fournissant des informations détaillées sur les exigences, les compétences recherchées, les étapes de candidature et les meilleures pratiques pour se démarquer dans ce domaine compétitif.

« En favorisant l’émergence de jeunes leaders africains dans le secteur de la solidarité internationale, nous contribuons non seulement à leur épanouissement personnel et professionnel, mais aussi à la construction d’un réseau africain de professionnels engagés dans le développement et la justice sociale. Cette activité se positionne comme une réponse stratégique aux besoins croissants de renforcement des capacités locales et internationales, tout en promouvant un modèle de coopération Sud-Sud et une meilleure représentation africaine dans les instances décisionnelles globales. Grâce à une compréhension approfondie du système de recrutement des expatriés dans l’humanitaire, les jeunes Africains seront mieux équipés pour saisir les opportunités et contribuer de manière significative aux efforts humanitaires mondiaux », a déclaré M. Messan AYIKA.

Les participants ont exhorté le promoteur à réorganiser de pareils événements qui leur a permis de développer leur niveau de connaissance et d’apprendre beaucoup. “L’atelier nous a permis de partager nos expériences et de renforcer nos connaissance sur plusieurs domaines. Si de pareil atelier pouvait encore être organisé nous serons énormément content” a largement souhaité les uns et les autres.

C’est donc un moment de partage, de connexion, de réseautage. En terme de plaidoyer, les participants ont largement souhaité que le promoteur organisé specialement une autre formation sur la question de CV adapté à l’international.

En effet, cet événement, qui a suscité un fort engagement des jeunes Africains d’Afrique centrale et de l’Ouest, a permis d’accroître  leur capacité d’employabilité à l’international dans le secteur humanitaire et du développement international, de développer leur leadership et leur participation aux instances de décisions internationales dans le cadre des activités sociales et humanitaires en Afrique. 

Face à l’enthousiasme et à l’impact de cet atelier, le promoteur envisage d’organiser une deuxième session, avec la participation exclusive des employés des ONG internationales et nationales togolaises aspirant à une carrière internationale.

De plus, cette initiative sera également ouverte aux élèves du secondaire et aux étudiants, afin de leur faire découvrir les métiers des ONG, en particulier dans les secteurs de l’humanitaire et de l’expatriation. Ils seront orientés sur les parcours scolaires et universitaires pouvant aboutir à une carrière dans l’humanitaire.

Des ateliers approfondis sur le système de recrutement des expatriés et sur comment augmenter ses chances seront organisés pour les employés expérimentés des ONG nationales souhaitant s’expatrier. Durant cette phase, les participants auront accès à des ateliers pratiques sur la rédaction de CV et de lettres de motivation adaptés au secteur humanitaire international, à des sessions de simulation d’entretiens et à des conseils de professionnels expérimentés. 

De plus, ils seront informés sur les différentes organisations internationales, ONG et agences de développement, ainsi que sur les plateformes et réseaux où sont publiées les offres d’emploi.

GTPME/PMI et RTPE lancent la première édition de la Semaine Nationale des TPME du 10 au 14 Juin dans les régions du Togo

Les régions du Togo accueillent une nouvelle initiative pour promouvoir l’entrepreneuriat. Il s’agit de la Semaine Nationale des TPME.

C’est une initiative du Groupement Togolais des Petites et Moyennes Entreprises (GTPME/PMI) et le Réseau Togolais pour la Promotion de l’entrepreneuriat (RTPE) avec l’appui de la GIZ et d’IYBA-SEED et en collaboration avec les associations et faîtières des TPME.

Cette 1ère édition de LA SEMAINE NATIONALE DES TPME se tiendra du 10 au 14 Juin 2024 dans les régions du Togo.

Placée sous le thème Charte des TPME, levier de développement et de croissance, cette semaine nationale vise à informer et à sensibiliser les acteurs clés que sont les TPME sur les avantages qu’offrent la charte des TPME et sur leurs obligations qui y sont contenues. 

Il s’agit d’un cadre dynamique d’échanges et de réflexion essentiellement entre TPME sur leurs différents défis afin d’envisager la mise en place d’une stratégie collective de résilience. Par ailleurs, un groupe de discussion sera également consacré aux échanges sur la mise en place d’une plateforme de dialogue entre les femmes au cours de cette semaine.

La semaine nationale réunira dans les régions du Togo, des entrepreneurs, des institutions publiques et privées, des partenaires techniques et financiers et des organisations patronales.

Elle accueillera le 10 juin à Kara, le 12 juin à Atakpamé et le 14 juin à Tsévié 100 acteurs de l’écosystème des TPME autour des activités suivantes: Un panel, une session de brainstorming, un débat en plénière, un déjeuner de réseautage, offrant un cadre privé-privé d’informations, de prospections et d’échanges.

Pour participer aux travaux dans les meilleures conditions, Vous êtes invité à vous inscrire dès maintenant à travers les associations et faîtières de TΡΜΕ partenaires: CNP, CTOP, FEPROMAT, ASOZOF, FEFA, AFCET, RENAFAT, TOGO PME-PMI, CJET, JEUNE-TOGO, ACMA, AFRIMP, REJEAD, RTPE et GTPME/PMI

Pour plus d’informations contactez ces numéros +228 93 70 85 36/93 43 76 56/sntpmetogo@gmail.com