La bataille qui oppose la Confédération Africaine de Football (CAF) au groupe togolais New World TV (NWT), détenteur des droits de diffusion des compétitions africaines jusqu’en 2025, soulève des questions sensibles sur la gouvernance au sein de l’institution. Au cœur de cette affaire, une interrogation centrale émerge : le président de la CAF, Patrick Motsepe, agit-il dans l’intérêt exclusif du football africain, ou ses actions cachent-elles des conflits d’intérêts potentiels ?
Les droits de diffusion des compétitions africaines représentent une ressource vitale pour la CAF, qui lutte pour se relever d’un déficit financier estimé à 40 millions de dollars à l’arrivée de Patrick Motsepe en 2021. Depuis son élection, ce dernier s’est fixé pour priorité de redresser les finances de l’organisation, notamment en concluant des contrats avantageux avec les diffuseurs.
Cependant, la mise en cause de New World TV, accusé implicitement par la CAF de ne pas répondre à ses attentes, suscite des interrogations. Certains observateurs y voient une stratégie visant à redistribuer les droits audiovisuels à des partenaires jugés plus alignés avec les intérêts du président ou de ses projets extérieurs.
L’affaire prend une tournure encore plus délicate en raison des rumeurs autour d’un éventuel rapprochement entre Canal+ et MultiChoice, géant africain de la télévision payante. Patrick Motsepe, homme d’affaires influent, pourrait être impliqué dans cette transaction stratégique. MultiChoice, via son réseau DStv, domine le marché anglophone africain, et une alliance avec Canal+ renforcerait sa position.
Dans ce contexte, des doutes émergent sur la neutralité des décisions prises par la CAF. Les orientations de Motsepe visent-elles uniquement à maximiser les revenus de l’institution, ou favorisent-elles indirectement ses propres intérêts économiques ?
Depuis son accession à la présidence, Patrick Motsepe est régulièrement critiqué pour un manque de transparence dans sa gestion. L’affaire New World TV alimente davantage ces accusations. En adoptant une position intransigeante face à NWT, la CAF semble privilégier des approches qui pourraient manquer d’objectivité, selon certains observateurs.
Ces tensions surviennent à un moment crucial, alors que Motsepe envisagerait de briguer un second mandat. Sa quête d’un bilan financier flatteur pourrait expliquer certaines décisions controversées, notamment la remise en cause des contrats en cours.
Cette affaire met en lumière la nécessité d’instaurer une gestion indépendante et rigoureuse des droits télévisés. Ces derniers doivent être administrés dans l’intérêt exclusif du football africain, sans interférence d’intérêts personnels ou commerciaux. La mise en place d’audits indépendants et de mécanismes de contrôle apparaît essentielle pour restaurer la confiance et garantir l’intégrité des processus de décision.
Si les soupçons de conflit d’intérêts venaient à se confirmer, les conséquences pour la CAF pourraient être dévastatrices. Une gestion biaisée des droits télévisés risquerait non seulement de priver les fédérations membres de revenus essentiels, mais aussi de ternir l’image de l’institution à l’international.
Le rôle de Patrick Motsepe dans cette affaire suscite des doutes sur sa capacité à agir de manière impartiale. Les liens potentiels entre ses intérêts économiques et les décisions prises par la CAF menacent de compromettre son image et celle de l’organisation qu’il dirige.
À l’heure où la gouvernance sportive en Afrique réclame plus de transparence et de responsabilité, cette affaire constitue un test crucial pour l’avenir de la CAF et de son président, dont les ambitions pour un second mandat pourraient être sérieusement ébranlées.
Le 5ᵉ Recensement National de l’Agriculture (RNA) se déroulera sur toute l’étendue du territoire togolais, du 1ᵉʳ au 23 décembre 2024. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie officielle de lancement tenue ce jeudi, sous la présidence d’Antoine Lekpa Gbegbeni, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise et du Développement Rural.
L’événement a réuni plusieurs membres du gouvernement, des autorités administratives et locales, ainsi que les partenaires techniques et financiers du pays.
Pour cette opération, environ 4 000 agents recenseurs seront mobilisés à travers toutes les régions du Togo. Leur mission consistera à collecter directement des données auprès des exploitations agricoles. Ces informations permettront au gouvernement de disposer de statistiques agricoles actualisées et fiables, indispensables pour la planification et la mise en œuvre efficace des politiques de développement rural.
Dans son discours, le ministre Antoine Lekpa Gbegbeni a exhorté toutes les parties prenantes à collaborer activement à la réussite de cette initiative.
« Au nom du gouvernement, j’invite toutes les parties prenantes, en particulier au niveau local, à sensibiliser les producteurs et acteurs agricoles afin de réserver un accueil chaleureux aux agents recenseurs. Cette mobilisation est essentielle pour garantir le succès de cette opération », a-t-il déclaré.
Il a également saisi l’occasion pour remercier les partenaires techniques et financiers, notamment l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), pour leur soutien crucial dans l’organisation de ce recensement.
« Je tiens à renouveler nos sincères remerciements à tous nos partenaires, et en particulier à la FAO, pour leur appui déterminant. J’invite par ailleurs d’autres partenaires à se joindre à cet effort collectif pour assurer la réussite de ce processus », a-t-il conclu.
Ce 5ᵉ recensement agricole marque une étape clé dans la stratégie de transformation et de modernisation du secteur agricole togolais.
C’est officiel! TOGOCOM devient Yas TOGO. TOGOCOM, le leader des télécommunications au Togo et pionnier de la technologie 5G dans la sous-région, annonce un tournant majeur dans son parcours : le changement de son identité de marque.
À travers cette transformation, TOGOCOM devient Yas Togo, une identité qui incarne une vision panafricaine et un engagement renouvelé envers l’innovation et l’inclusion.
Depuis sa création, TOGOCOM s’est engagé à jouer un rôle de premier plan dans le développement humain, économique et technologique du Togo. Avec la marque Yas, l’opérateur réaffirme sa mission : connecter des vies, des opportunités et des rêves, tout en s’adaptant aux besoins spécifiques des populations locales.
« Yas n’est pas seulement une marque ; c’est un mouvement qui valorise l’innovation, la diversité et la créativité au service de notre jeunesse. Avec Yas, nous réinventons la façon dont les jeunes Togolais se connectent au monde », a déclaré Pierre-Antoine Legagneur, Directeur Général de Yas Togo.
Ce changement d’identité marque également une intégration plus forte au sein du groupe AXIAN Telecom, acteur clé de la révolution numérique en Afrique. Présent dans plusieurs pays africains, notamment au Sénégal, en Tanzanie, à Madagascar et aux Comores, AXIAN Telecom œuvre pour un avenir numérique inclusif à travers des solutions technologiques et financières innovantes.
Hassanein Hiridjee, Président du Conseil d’Administration d’AXIAN Telecom relève que « Yas est une nouvelle marque africaine qui rassemble l’Afrique autour de nouvelles opportunités. Elle reflète notre vision panafricaine et notre ambition de connecter les populations africaines à un avenir numérique prometteur. »
Avec Yas, les utilisateurs bénéficieront d’une offre enrichie et diversifiée. La solution financière mobile TMoney évolue pour devenir Mixx By Yas, une plateforme modernisée alliant accessibilité et innovation. Malgré ces nouveautés, les clients conservent leur numéro, leur carte SIM et leurs paramètres habituels pour une transition en douceur.
« Avec Yas, rien ne va changer pour Mixx By Yas. En fait, tous les clients qui avaient un portefeuille électronique garderont leurs soldes, garderont leurs moyens de paiement tels qu’ils le sont aujourd’hui. Ça ne changera strictement rien. Vous aurez la même expérience client, vous aurez les mêmes services clientèles associés et vos soldes ne bougeront pas, nos offres resteront les mêmes et les transactions seront à réaliser de la même manière », a déclaré Cathérine Savery, Directrice de Mixx by Yas.
L’accent est également mis sur des services numériques adaptés aux jeunes Togolais, avec des contenus variés et des outils pour stimuler leur créativité. « Yas incarne l’esprit d’une Afrique jeune, dynamique et connectée. Nous souhaitons être le partenaire privilégié de cette jeunesse, moteur du changement et de l’innovation », a souligné M. Legagneur.
Avec Yas, TOGOCOM se dote d’une identité dynamique, vibrante et axée sur la diversité. Cette nouvelle marque célèbre le patrimoine africain tout en offrant des solutions adaptées aux besoins variés des populations. Inclusivité, innovation et proximité sont les valeurs fondatrices de cette nouvelle ère.
En adoptant Yas, le groupe entend renforcer ses liens avec les communautés locales tout en ouvrant la voie à un avenir tourné vers la digitalisation et les opportunités numériques.
La transformation de TOGOCOM en Yas illustre la volonté de l’opérateur de continuer à investir dans les dernières technologies pour offrir une expérience client optimale. Plus qu’un simple changement de nom, Yas se veut un acteur clé du développement en Afrique, où chaque interaction devient une opportunité de connexion, de partage et de croissance.
Avec Yas, le Togo se positionne au cœur d’une dynamique panafricaine tournée vers l’avenir numérique. Cette nouvelle identité incarne une promesse : celle d’un avenir où la connectivité est synonyme de progrès et d’inclusion pour tous.
Le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA), Human AI et leurs partenaires ont officiellement lancé les Premières Journées de l’Intelligence Artificielle en République de Côte d’Ivoire (JIA 2025) à travers un Dîner de Gala organisé au SOFITEL Hôtel Ivoire d’Abidjan.
L’évènement placé sous le Haut parrainage du Président de la République Alassane Dramane OUATTARA est organisé en collaboration avec le ministre ivoirien en charge de la Transition numérique et de la Digitalisation et se tiendra du 20 au 22 févier 2025 à Abidjan.
Près de 500 participants parmi lesquels les acteurs clés de la transformation numérique, les experts de l’Intelligence Artificielle, les médias et les figures influentes des sphères académiques, politique et économique, ont assisté à cette cérémonie qui lance officiellement les activités des Journées de l’Intelligence Artificielle- JIA 2025.
Prenant la parole au moment de ce lancement officiel, Dr Malik Morris MOUZOU, Président du CONIIA, Président d’Honneur Monde de Human AI, Président du Comité International Scientifique de l’IA et Co-Président du Comité d’Organisation des JIA 2025 a rappelé l’importance de cet évènement. « Les Journées de l’Intelligence Artificielle 2025 qui auront lieu du 20 au 22 février 2025 ici à Abidjan – et que nous inaugurons ce soir – ne sont pas simplement une rencontre. Elles sont un mouvement, une plateforme et une promesse, en ce sens qu’elles seront aussi et surtout l’occasion de contribuer aux grandes avancées dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’IA en Côte d’Ivoire » a indiqué Dr Malik Morris MOUZOU.
Les JIA 2025, selon le Président du CONIIA, sont surtout l’une des marques de la matérialisation concrète de la mise en place progressive de la Stratégie nationale de l’Intelligence Artificielle orchestrée par Ibrahim Kalil KONATÉ, Ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation de la République de Côte d’Ivoire, stratégie nationale qui marque la volonté politique des plus hautes autorités du pays de passer de l’Innovation à l’action pour une « Côte d’Ivoire Intelligente et Connectée » avec l’adoption de l’IA dans tous les domaines d’activité.
Les JIA 2025 se veulent un espace de dialogue, de contribution et d’action, réunissant les esprits les plus brillants, les décideurs, les entrepreneurs, les start-up et tous les citoyens et acteurs qui portent un intérêt aux grandes opportunités qu’offre aujourd’hui l’intelligence artificielle.
« Cet événement ne se contentera pas de discuter uniquement des avancées technologiques. Les Premières Journées de l’Intelligence Artificielles vont aussi et surtout s’activer pour ancrer ces innovations dans le contexte et les réalités africaines, afin qu’elles contribuent effectivement au développement durable et inclusif du continent. Pour que l’IA serve utilement à l’éducation, à la santé, à l’agriculture, à l’entreprenariat des jeunes et des femmes et à bien d’autres secteurs stratégiques et importants pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique toute entière. » explique Dr Malik Morris MOUZOU qui met également l’accent sur la volonté de CONIIA, de HUMAN AI et de leurs partenaires, de connecter l’Afrique au reste du monde dans le domaine de l’IA à travers la création de plateformes de collaboration et d’échange, la mise en place de programme de recherche, et la promotion de l’éthique dans l’utilisation des applications pratiques qui peuvent transformer positivement nos sociétés africaines.
CONIIA et Human AI ne sont pas seuls….SMART AFRICA, CIO MAG et d’autres Partenaires
Outre l’appui institutionnel des plus hautes autorités ivoiriennes, dans la palpitante entreprise d’organisation des JIA 2025, les entités qui portent l’initiative-et qui sont le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) et HUMAN AI- ne sont pas seules.
Dr Malik Morris MOUZOU, Président du CONIIA, Président d’Honneur Monde de Human AI, Président du Comité International Scientifique de l’IA et Co-Président du Comité d’Organisation des JIA 2025 et Jérôme RIBEIRO, Président et Fondateur de HUMAN AI, également Co-Président du Comité d’Organisation des JIA 2025, ont tenu à témoigner leur gratitude aux autres acteurs majeurs du numérique africain qui fédèrent également leurs énergies et compétences sur les prochaines JIA à Abidjan.
« Je tiens à remercier chaleureusement nos partenaires stratégiques, notamment SMART AFRICA, représenté par Monsieur Lacina KONE, et CIO MAG, dirigé par Monsieur Mohamadou DIALLO, pour leur soutien indéfectible. Vous êtes des piliers de cette transformation numérique et des voix essentielles pour porter haut les ambitions de notre continent.» déclare Dr Malik Morris MOUZOU avant de s’adresser aux leaders, décideurs, entrepreneurs, jeunes talents et startups ainsi qu’au grand public et aux citoyennes et citoyens ivoiriens « Les JIA 2025 ne réussiront que grâce à votre engagement, votre créativité et votre volonté de faire avancer cette révolution technologique pour la mettre entièrement au service de l’humanité. Ensemble, faisons de l’intelligence artificielle un levier de progrès, un symbole d’espoir et un moteur de justice sociale pour tous. Ensemble, bâtissons une Afrique qui inspire le monde. »
Le Lancement des JIA 2025 en marge des 13e ATDA
Cette Soirée de Gala de lancement des JIA 2024 est l’un des plus importants Side Event des 13e Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) qui ont ouvert également leurs travaux un peu plus tôt ce 20 Novembre 2024 au Radison Blu Hôtel d’Abidjan en république ivoirienne. Les ATDA 2025 se sont organisées autour du thème : « Alliance Cloud/IA, quelles perspectives pour l’Afrique ? ».
De fructueux échanges sur sujets d’importance comme l’intelligence artificielle et ses applications dans tous les secteurs d’activité, le cloud computing et son rôle dans la transformation des entreprises, la cybersécurité et les enjeux de la protection des données et l’inclusion numérique et l’accès de tous aux technologies de l’information et de la communication, ont mobilisé les participants aux travaux des ATDA 2024 ont décidé de dédier une Journée spéciale de l’IA en Afrique.
3 Mars …Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine- JI2A
Dans leur volonté de réaffirmer de façon régulière l’importance de l’Afrique dans le paysage technologique mondial et mieux travailler pour que les bénéfices de l’IA soient partagés équitablement à travers le monde, en tenant compte des besoins, des écosystèmes, des cultures et des communautés locales africaines, en concertation avec plusieurs acteurs majeurs de l’IA sur le continent, les ATDA sur une initiative collective majeure qui cadre avec leurs aspirations et ambitions ont institué la Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine (JI2A), qui sera célébrée le 3 mars de chaque année à travers toute l’Afrique.
« Cette journée se veut un moment essentiel pour que l’Afrique, pour que les Africains, prennent pleinement conscience de l’impact stratégique, éthique et inclusif de l’intelligence artificielle sur notre continent. L’IA mérite sa propre journée en Afrique, car elle va bien au-delà du numérique : elle possède cette capacité unique à redéfinir nos systèmes économiques, sociaux et culturels, tout en répondant de manière concrète aux défis et aspirations de nos peuples » explique Dr Malik Morris MOUZOU, Président du Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA).
En tant qu’entité émergente dans le domaine de l’IA, le Conseil International de l’IA (CONIIA), rassemble des experts, des chercheurs, et des praticiens de premier plan à l’échelle mondiale avec pour mission de promouvoir l’innovation technologique, l’éthique et l’excellence dans le domaine de l’intelligence artificielle.
L’Organisation Internationale CONIIA qui est très présente en Afrique et dans le monde entier œuvre pour une IA qui bénéficie à tous, en mettant l’accent sur la recherche, l’éthique et les applications pratiques qui peuvent transformer positivement nos sociétés.
Pour mieux connecter l’Afrique au reste du monde, CONIIA a cinq représentations sur quatre continents notamment aux Etats-Unis, en Chine, en France et en Corée du Sud.
CONIIA a son Siège Afrique à Lomé au Togo, sur la Rue du Gouverneur à la Cité OUA à Lomé, en face de l’Ambassade de l’Union Européenne au Togo
A l’actif de Dr Malik Morris MOUZOU et son organisation internationale CONIIA, plusieurs actions et quelques évènements majeurs à travers plusieurs pays africains. CONIIA et ses partenaires ont organisé avec un succès retentissant en juin 2024 à Lomé la 1ere Edition de la Semaine de l’Intelligence Artificielle qui a réuni plusieurs leaders mondiaux de l’IA pour plusieurs jours de travaux sous le thème : « IA en Afrique : Enjeux, Etats des lieux et Perspectives ».
Les actions de CONIIA c’est également un vaste chantier de formation des journalistes africains sur l’IA. Via son projet MEDIAFRIQUE déjà 435 journalistes ont été formés entre 2023 et 2024 dans des pays comme le Togo, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Le Mali, le Tchad, le Bénin et bien d‘autres sont les prochaines destinations de la formidable équipe de Dr Malik Morris MOUZOU qui a reçu des sollicitations à travers divers partenariats en cours.
Les premières Journées de l’Intelligence Artificielle qui se tiennent du 20 au 22 février 2025 à Abidjan viennent conforter la position de CONIIA comme acteur majeur dans la promotion de l’IA en Afrique et un Moteur de l’Innovation, de la Recherche et de développement Humaniste de l’IA
Né à Tsévié, dans la préfecture de Zio, SATSIMA a grandi au sein d’une famille profondément ancrée dans la tradition vodou. Ses parents, adeptes des divinités telles que TOGBUIZIKPUI, SOVI, HEVIESO ou encore DULEGBA, l’ont initié dès son plus jeune âge à cet univers mystique.
C’est sous la guidance de son père, également son mentor spirituel, qu’il découvre les rituels et pratiques du couvent.
Très vite, grâce à son talent et à sa compréhension des rites ancestraux, SATSIMA se distingue et gagne le respect des adeptes. Vivant au sein du couvent, il acquiert des connaissances approfondies dans le domaine de la guérison, notamment par l’utilisation de plantes médicinales et d’invocations destinées à traiter des maladies tant physiques que spirituelles.
Une vocation artistique née des songes
À l’âge de 20 ans, SATSIMA reçoit sa première inspiration artistique à travers des rêves. Il commence alors par la sculpture et le modelage de figurines vodou, reflétant sa riche culture spirituelle. Par la suite, il explore le chant, en particulier les chants mystiques, ainsi que des compositions célébrant l’amour, la joie et la paix.
Son art se distingue par l’utilisation de matériaux de récupération, faisant de chaque œuvre une pièce unique. Cet engagement en faveur du recyclage et de la préservation de la nature devient une véritable mission pour lui.
Une carrière marquée par des rencontres et des voyages
Dans les années 2000, SATSIMA fait la rencontre d’AKE OLOKAN, promoteur du Parc ADJI’ART à Tsévié, qui devient son mentor. Ensemble, ils entament un riche parcours artistique et spirituel, donnant naissance à de nombreuses œuvres.
En 2012, dans un souci de perfectionnement, SATSIMA décide de partir en Chine. À Guangzhou, il intègre la Guangdong University of Foreign Studies, où il passe trois ans à approfondir ses connaissances artistiques et à maîtriser la langue chinoise. Ce séjour lui permet également de se produire sur des scènes en Asie, notamment au Cambodge, au Vietnam et aux Philippines.
Une reconnaissance internationale
En 2019, SATSIMA est invité d’honneur au projet La Pirogue de l’Immigration, porté par AKE OLOKAN et présenté au Parc ADJI’ART. Cette reconnaissance témoigne de l’impact de son travail, à la fois enraciné dans la tradition et ouvert au monde.
Toujours avide de nouvelles expériences, SATSIMA continue de collaborer avec des artistes de divers horizons et reste ouvert à toute opportunité d’élargir son champ d’expression artistique. Plasticien, compositeur, chanteur, acteur et percussionniste, il incarne l’alliance harmonieuse entre héritage culturel et modernité.
Trois médias togolais, Eco & Finances, Économie & Développement et AfrikElles, ont obtenu la certification de la Journalism Trust Initiative (JTI), un programme initié par Reporters sans frontières (RSF) ce 15 novembre 2024 à Lomé.
La cérémonie, présidée par Marc Aboflan, Directeur Afrique de la JTI, s’est tenue à Lomé en présence de nombreuses personnalités et acteurs du secteur médiatique. Cette distinction valorise l’engagement des bénéficiaires envers les normes de transparence, d’éthique et de qualité éditoriale dans le paysage médiatique togolais.
La Journalism Trust Initiative : des standards élevés pour la presse
Créée en 2019, la JTI vise à promouvoir des pratiques journalistiques rigoureuses et éthiques. Son processus de certification repose sur trois étapes majeures : une autoévaluation, la publication de rapports et un audit indépendant réalisé par une organisation accréditée. Avec seulement 20 médias certifiés en Afrique, dont ces trois au Togo, cette reconnaissance témoigne de la détermination de la presse togolaise à améliorer ses standards.
Marc Aboflan a souligné l’importance de cette initiative pour restaurer la crédibilité des médias dans un contexte mondial marqué par la désinformation. « La JTI remet au centre la qualité du journalisme et offre aux médias certifiés un avantage concurrentiel indéniable », a-t-il déclaré.
Des médias togolais engagés dans l’excellence
Pour Freddy Komlan Kpatide, Directeur de Publication d’Eco & Finances, cette certification est une véritable victoire :
« Elle confirme notre engagement à respecter les normes les plus strictes en matière d’éthique et de transparence. Ce processus a permis de structurer davantage notre rédaction et d’améliorer la qualité de nos contenus. »
De son côté, la Directrice d’AfrikElles a partagé les défis rencontrés pour obtenir cette certification :
« Ce processus nous a poussés à formaliser nos pratiques, à rédiger une charte éditoriale et à instaurer des règles claires. Malgré les ressources limitées des médias togolais, nous avons réussi à relever le défi de la qualité. »
Elle a également encouragé les autres médias en ligne à suivre cet exemple afin de renforcer la crédibilité et la pertinence de la presse numérique au Togo.
Des opportunités pour la presse togolaise
Cette certification ouvre de nombreuses perspectives pour les médias certifiés. Freddy Komlan Kpatide a évoqué des opportunités de formation pour les journalistes, l’accès à des outils technologiques modernes et une meilleure capacité à fournir des informations fiables aux lecteurs.
« Nous devons maintenant capitaliser sur cette reconnaissance pour continuer à innover et répondre aux attentes du public. »
Une avancée pour le Togo et le continent africain
Le Togo, avec trois médias certifiés, rejoint le cercle restreint des acteurs médiatiques africains ayant atteint ce niveau d’excellence. Dans un environnement global où la confiance envers les médias est fragilisée, cette certification renforce l’image d’une presse togolaise responsable, transparente et engagée dans la lutte contre la désinformation.
Une cérémonie riche en enseignements
La cérémonie a rassemblé des figures influentes, notamment Olivier Abarim Yao, directeur de cabinet du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), ainsi que les chefs traditionnels Togbui Lanklivi et Togbui Dagban. Tous ont salué l’effort des médias certifiés et les ont exhortés à poursuivre leur quête d’excellence.
Vers une presse plus compétitive
Sur les 40 médias togolais ayant entamé le processus il y a deux ans, seuls quatre ont atteint la dernière étape, l’audit indépendant, et trois ont obtenu la certification. Valide pour deux ans, cette distinction permet de replacer la qualité journalistique au cœur des préoccupations et de réhabiliter le journalisme face aux critiques croissantes.
Grâce à la JTI, Eco & Finances, Économie & Développement et AfrikElles deviennent des modèles pour la presse togolaise et africaine, contribuant à bâtir une presse moderne, crédible et au service du public.
Le coup d’envoi des séances d’information collective en orientation scolaire et professionnelle dans les établissement scolaires a été donné ce 18 novembre 2024 à Tsevié par les responsables de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) en collaboration avec le Centre National d’Information et d’Orientation Scolaires et Professionnelles (CNIOSP).
Officiellement lancé au Lycée de Tsevié Ville 1, par Mme Adjoa Nono Gbegbe, directrice régionale de l’éducation, en présence du directeur général de l’ANPE, M. Kossi TSIGLO, du directeur du CNIOSP, M. Kossi Edjam, des inspecteurs de l’éducation de la région, ainsi que de nombreux acteurs du secteur éducatif. Cette initiative ambitieuse s’étendra jusqu’au 27 novembre et couvrira toutes les régions du Togo.
Ces séances d’information cible principalement les élèves des classes de 3ᵉ et Terminale. L’objectif est de leur permettre de faire des choix éclairés concernant leurs parcours scolaires et professionnels, favorisant ainsi leur insertion réussie dans le monde du travail.
Conscient de l’inadéquation entre les formations académiques et les besoins du marché de l’emploi, le gouvernement togolais a inscrit l’orientation scolaire et professionnelle comme une priorité de sa feuille de route stratégique Togo 2025. Cette vision vise notamment à réduire le taux de chômage des jeunes diplômés. En effet , les jeunes togolais font face à des difficultés structurelles d’insertion: 40 % des diplômés sont touchés par le sous-emploi ou le chômage, une situation accentuée par la prédominance des filières générales.
L’axe stratégique 2 de la feuille de route Togo 2025 met l’accent sur la dynamisation de la création d’emplois et l’amélioration de la qualité de l’enseignement en lien avec les opportunités économiques. Pour atteindre cet objectif, des initiatives telles que le Projet P10 (restructuration de la politique d’orientation) et le Projet P11 (promotion des formations techniques et professionnelles) ont été lancées.
Depuis 2021, l’ANPE, en collaboration avec le Centre National d’Information et d’Orientation Scolaires et Professionnelles (CNIOSP), organise des ateliers et séances d’information collective dans les établissements scolaires. Ces activités visent à sensibiliser les élèves aux réalités du marché de l’emploi et à les guider dans leurs choix de filières.
Selon le directeur général de l’ANPE, M. Kossi TSIGLO, l’orientation des élèves doit prendre en compte trois critères fondamentaux notamment la connaissance de soi, incluant le rendement scolaire, la santé et la personnalité, la compréhension de l’environnement scolaire, avec une vision claire des filières disponibles, d’anticipation des perspectives économiques, en s’alignant sur les secteurs porteurs comme le numérique, l’agriculture, les travaux publics, la logistique et le transport.
Cette année, près de 130 000 élèves issus de 333 établissements bénéficieront de ces séances d’orientation. Des ateliers permettront également des échanges personnalisés entre élèves et conseillers d’orientation pour des choix stratégiques et indépendants.
La séance d’information s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer l’employabilité des jeunes Togolais. Les séances d’orientation et d’accompagnement individualisé permettent aux élèves de mieux se préparer aux réalités du marché du travail et de s’orienter vers des métiers porteurs tels que ceux identifiés dans le programme Togo Digital 2025. En effet, des secteurs comme les TIC souffrent d’un déficit de compétences locales, alors qu’ils représentent un levier clé pour le développement économique.
Le directeur du CNIOSP, M. Kossi Adjam, souligne l’importance de l’information et de l’accompagnement en orientation pour les apprenants : « Un élève bien informé et accompagné est mieux armé pour réussir son insertion professionnelle. Ces initiatives permettront d’ajuster les formations aux opportunités économiques de demain. »
La réussite de cette initiative repose sur une action concertée impliquant élèves, parents, enseignants, institutions et communautés locales. En renforçant l’orientation scolaire et professionnelle, le Togo ambitionne de transformer ses défis en opportunités, tout en posant les bases d’une croissance économique durable et inclusive.
Avec une jeunesse mieux formée et orientée, le pays se positionne pour répondre efficacement aux besoins des secteurs stratégiques et pour bâtir une économie résiliente et compétitive.
L’ONG ADA-Togo a inauguré le Centre des Jeunes de Tovégan, un projet baptisé « Projet d’épanouissement Personnel et Social des Jeunes du Canton de Tovégan, Togo » le 31 octobre 2024. Réalisé grâce à une collaboration entre ADA-Togo, ACTES France et divers volontaires occidentaux, ce centre incarne un engagement fort en faveur de la jeunesse locale.
Ce nouvel espace a pour mission de promouvoir l’épanouissement personnel et social des jeunes en leur offrant un cadre propice à l’apprentissage, aux loisirs et au développement communautaire.
Un projet ambitieux pour la jeunesse
L’objectif principal du centre est de fournir des opportunités d’éducation et de formation professionnelle à au moins 500 jeunes chaque année. Il vise également à encourager leur participation à des activités culturelles, sportives et communautaires tout en renforçant leurs compétences sociales pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.
Le centre propose ainsi des formations dans des domaines variés tels que l’artisanat, l’agriculture et l’informatique. Des sessions de sensibilisation portant sur des thèmes liés à la santé, à l’environnement et à l’éducation y seront également organisées, sans oublier des activités de loisirs pour renforcer la cohésion sociale, comme des événements sportifs et culturels.
Un espace de vie et de partage
Lors de l’inauguration, le directeur exécutif de l’ONG ADA-Togo, ADZAYI koffi Dodji a souligné la vocation du centre. Pour lui, « Ce centre est bien plus qu’un simple bâtiment. C’est un lieu d’apprentissage, de partage et d’entraide, où les jeunes pourront développer leurs talents et construire leur avenir. Au-delà de l’éducation, il s’agit d’un espace de vie où ils pourront s’épanouir, échanger et mener des projets ensemble. Nous croyons fermement que ce centre deviendra un catalyseur de développement pour tout le canton. »
Des impacts majeurs pour la communauté
Le Centre des Jeunes de Tovégan ambitionne d’apporter des solutions concrètes aux défis socio-économiques auxquels fait face la région. Parmi ses impacts atten, il faut noter la réduction de la marginalisation et de la précarité des jeunes, le renforcement du tissu social et de la cohésion communautaire, l’amélioration du bien-être psychosocial des adolescents, l’augmentation des opportunités d’emploi grâce aux formations dispensées, l’encouragement de l’esprit d’initiative et du leadership via l’accompagnement de projets de jeunes.
Un engagement communautaire
L’inauguration a réuni acteurs communautaires, autorités locales, chefs traditionnels et ONG partenaires, témoins de cette initiative majeure. Le représentant de l’ONG a conclu par un appel à la mobilisation des jeunes :
« Ce centre vous appartient. Sa réussite dépend de votre créativité et de votre engagement. Ensemble, faisons de cet espace un symbole d’espoir et de progrès pour toute la jeunesse du canton de Tovégan. » a lancé le directeur exécutif de l’ONG ADA-Togo.
Face aux défis sociaux et économiques qui frappent durement les jeunes de la région, ce centre constitue une alternative porteuse d’espoir. Il offre un cadre structurant pour leur permettre de construire un avenir meilleur et participer activement au développement de leur communauté.
Le Premier ministre du Togo, Victoire Dogbé, a procédé ce vendredi 15 novembre 2024, à la pose de la première pierre du futur Centre de traitement du cancer à Lomé.
Cette cérémonie, réalisée au nom du Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, marque une étape clé dans l’amélioration de la prise en charge des pathologies cancéreuses dans le pays.
D’une superficie de 1 600 m², cet établissement sera implanté au sein du Camp du 1er BIR (ex-Camp FIR), situé dans la commune d’Agoè-Nyivé 1. Axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire, le centre sera équipé de technologies modernes et d’infrastructures de pointe. Destiné à renforcer le réseau national des établissements de santé, il contribuera à améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients atteints de cancer.
Réalisée avec le soutien de l’entreprise autrichienne AME International, cette infrastructure vise à rendre accessibles des soins de qualité à un plus grand nombre de patients, tout en réduisant la mortalité liée au cancer au Togo.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Professeur Tchin Darré, s’est félicité de cette avancée :
« L’inauguration de ce projet ouvre la voie à un avenir où le cancer ne sera plus perçu comme une fatalité. Ce centre incarne l’espoir et constitue un pas déterminant vers un système de santé plus résilient et mieux préparé aux défis futurs. »
Selon les statistiques nationales, les cancers les plus fréquents chez les femmes au Togo sont le cancer du sein (21,2 %) et celui du col de l’utérus (16,2 %). Chez les hommes, les principales formes diagnostiquées sont les cancers de la prostate (18,5 %), le lymphome non hodgkinien (13,2 %) et le cancer de l’estomac (10,7 %).
La création de ce centre moderne témoigne de la volonté des autorités togolaises de renforcer les infrastructures sanitaires et d’offrir aux citoyens des soins adaptés pour mieux combattre le cancer.
Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) poursuit la mise en œuvre de son programme de réparations. L’institution organise du 18 au 23 novembre prochains une nouvelle session d’indemnisation à l’intention des victimes non vulnérables de la région des Savanes.
Les opérations d’indemnisation se dérouleront au centre Robert Cornevin à Dapaong pour les victimes non vulnérables des préfectures des préfectures de Tone, de Cinkassé, de Tandjouare, de Kpendjal et de Kpendjal- Ouest.
Dans le même temps, les victimes des préfectures de l’Oti et de l’Oti Sud seront servies à la maison des Jeunes à Mango.
« La liste des victimes retenues pour cette étape est disponible sur le site web du HCRRUN (www.herrun-tg.org), et également affichée dans les bureaux des préfectures et mairies concernées », a précisé un communiqué signé par la présidente du HCRRUN, Awa Nana Daboya.
HCRRUN invite à cet effet, les victimes à se munir d’un passeport, une carte d’identité, un permis de conduire en cours de validité ou de la carte d’électeur de 2023.
Par ailleurs, elle prie également celles dont les noms ne sont pas encore publiés à faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation le moment venu.