Devant la presse ce vendredi, trois partis politiques, le NET, la CPP et le PDP, se réclamant d’un mouvement centriste, se proposent de trouver des formules pouvant sortir le Togo dans la crise actuelle.
Ne faisant pas partie des pourparlers du dialogue inter togolais et regrettant la bipolarisation du climat politique togolais et leur positions radicale, les trois parti dit centriste pense que « le dialogue reste la seule porte de sortie pour cette crise politique qui bafoue la vie sociopolitique du Togo depuis le 19 août 2017. »
Au cours de cette conférence de presse, ce mouvement a adressé au gouvernement de Faure Gnassingbé tout comme à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition trois recommandations pour sortir le pays dans l’impasse.
En effet, c’est des recommandations contenu dans un mémorandum qui trace l’historique du climat politique togolais, dont les soubassements de ces crises sont vieille que l’expérience démocratique que connait le pays. Pour eux ces crises engendrent et tombent souvent en période électoral sur les excès de violences, des morts, des blessés et des départs en exil.
Ceux-ci, se basant sur les mécanismes de révision de la constitution togolaise et de l’histoire du Togo, pensent, en guise de sa première recommandation, que le retour à la Constitution de 1992 est sources d’autant de conflits que le maintien de l’actuelle constitution en l’Etat.
Les partis centristes dans le mémorandum lu par son Secrétaire, Gerry Taama, le président du NET proposent « Il nous apparaît qu’une nouvelle constitution conservant les fondamentaux de la Constitution originelle de 1992 mais amendée par les apports de tous les bords politiques et particulièrement par les travaux du HCRRUN sur les réformes politiques, peut davantage réconcilier les togolais ».
Le NET, la CPP et le PDP n’accordent pas non plus, du crédit en ce qui concerne la longévité de Faure Gnassingbé au pouvoir et indiquent que cette question reste une préoccupation pour tous les togolais.
Il pense pour leur 2e recommandation, que la question de la candidature ou non de l’actuel président, qui est dans son 3e mandat, aux prochaines élections présidentielles devrait faire l’objet d’un accord politique séparé des questions constitutionnelles et du cadre électoral.
Pour leur 3e recommandation, il souhaite l’amélioration du cadre électoral, qui est d’une importance capitale et qui devrait, à son avis, être le premier point à discuter au cours de n’importe quelle rencontre afin de trouver une solution idoine à la crise togolaise.
Lit-on dans ce mémorandum que « le contentieux électoral est la principale cause des violences survenues au Togo au cours des 27 dernières années ».
Le Groupe des partis centristes pour leur part soutiennent les réformes électorales et constitutionnelles qui sont pour eux, très importantes pour le Togo. ils pensent multiplier leurs actions afin de se faire attendre.