Le 30 juin 2019, le Togo a organisé ses élections municipales en vue d’élire les conseillers municipaux. Elections historiques puisque, les premières organisées par le pays remontent il y a 32 ans.
Dimanche dernier, de nombreux togolais sont mobilisés pour aller accomplir leur devoir civique. Si l’élection a mobilisé, c’est à cause de son caractère historique puisque, c’est la première après 32 ans que le pays vote pour les municipales. Les collectivités locales togolaises durant les 32 ans, dans les mains des délégations spéciales.
Si certains individus pensent que, la mobilisation n’était pas au rendez-vous, du côté de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le taux de participation confirme la mobilisation puisqu’elle tournerait autour de 60 à 65%. C’est ce que crois savoir Tchambakou Ayassor, prenant le contre pied de ceux qui pensent que, le taux serait en baisse.
Chose à retenir, c’est que, certaines localités n’ont pas pu voter. Et pour cause. La Ceni a reporté le vote dans l’Avé 2 et Bassar 4 pour « des raisons techniques ». Les électeurs des deux localités voteront à une date ultérieure
A la fermeture des bureaux de vote et après le dépouillement public, le constat fait est que, le parti de Faure Gnassingbé se détache dans certaines communes. Les résultats provisoires qui ne vont pas tarder, situeront l’opinion nationale.
Seule fausse note, l’interdiction par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales de la supervision des élections à la Commission nationale justice et paix et deux autres associations. Conséquence, elles n’ont pas pu déployer leurs observateurs sur le terrain.
source: togotimes.info