Ouverture ce 19 février à Lomé, le dialogue inter-togolais en vue de la résolution de la crise socio politique qui secoue le pays depuis des mois.
La cérémonie d’ouverte a été donné par le premier ministre, Sélom Klassou, en présence des membres de son gouvernement.
Le président Ghanéen, Nana-Akufo Ado, le facilitateur de ce dialogue, dans son discours a invité les acteurs à œuvrer pour la bonne tenue des pourparlers et sortir le pays de l’impasse « Je ne suis pas Togolais et donc je ne peux pas prendre position dans cette affaire. Je peux seulement assister, apporter mon effort dans la recherche d’une solution durable pour votre pays. Je ne suis pas venu avec une baguette magique, je ne suis pas venu non plus pour imposer une solution » a t’il déclaré.
Tous les acteurs politiques ont répondu présent à cette cérémonie dont la presence des anciens premiers ministres comme Edem Kodjo, Joseph Kokou Koffigoh, Me Agboyibo sans oublier l’ancien ministre de l’administration territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona.
L’ancien bras droit de Faure Gnassingbe, Pascal Bodjona se rejouit de la tenue des dialogues et souhaite que cela aboutisse à « des solutions durables ». « Que par ce dialogue, le Togo soit gagnant et que nous puissions aboutir à des solutions durables à cette crise à recyclage quasi-permanent. Je pense que le génie togolais fera le miracle. Que le peuple togolais puisse renouer avec la consolidation de la démocratie », a-t-il déclaré.
Après le cérémonial, ouverture des travaux proprement dits qui doivent se dérouler dans « le respect de l’ordre constitutionnel et des institutions de la République ».
L’ordre du jour étant défini par le comité préparatoire, il revient désormais au dialogue de le structurer en procédant à sa hiérarchisation dans ces différents points, comme le recommande le règlement intérieur du dialogue.
Les personnalités qui représentent UNIR, le parti au pouvoir sont Gilbert Bawara, Christian Trimua, Atcholé Aklesso, Malick Natchaba, Charles Kondi Agba, Tsegan Yawa et Payadowa Boukpessi.
La délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition est composée de Jean Pierre Fabre, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Yawovi Agboyibor, Aimé Guogue, Dodzi Apevon, Ouro Dzikpa et Antoine Folly.
Le premier point à l’ordre du jour est relatif aux mesures d’apaisement qu’exige la coalition. D’ores et déjà l’opposition se montre très intransigeante sur le sujet et appelle le gouvernement à faire preuve de bonne volonté pour donner une chance à ce 27è dialogue.