Les actuelles recherches sur le radar togolais affichent « No Signal » pour Frédéric Abass Kaboua, président national du Mouvement des républicains centristes (MRC) et député à l’Assemblée nationale.
Pour le député, réputé pour ses sorties et déclarations ébouriffantes, étonnant est son silence en cette période de crise et surtout en ces moments de turbulences de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) et de son candidat malheureux Agbeyome Kodjo.
Au sortir de la présidentielle du 22 février 2020 chapeautée par Faure Gnassingbé, Abass Kaboua a déclaré atteindre son objectif, celui de voir la réélection de Faure Gnassingbé, candidat du parti Unir que le président du parti MRC a plébiscité le long du processus électoral.
Il a ensuite cuisiné Agbéyomé Kodjo de la DMK en déclarant qu’il est le conseiller en sécurité maritime de président Faure et donc qu’Agbéyomé « se joue » de l’opinion.
Des commentaires parallèles autant comiques que sourcilleux qu’Abass Kaboua a multipliés, le mettant dans un bras de fer avec des acteurs politiques.
Soudain ! « l’ange Kaboua » de Faure Gnassingbé et « l’Abass Iscariote » de l’opposition, s’est converti pour la « religion silencieuse ». En ces moments où il a l’occasion rêvée de contre-attaquer l’équipe de la DMK dont le capitaine a quitté le terrain sans avoir écopé de carton rouge, Abass Kaboua s’est déchaussé.
Le président du MRC a-t-il été sommé de faire profil bas ? Lui a-t-on demandé de la « fermer » ? La situation qui prévaut dépasse-t-elle son entendement ? Fait-il face à une situation cornélienne où il ne sait plus trop comment se positionner ?
Quoi qu’il en soit, Abass Kaboua fait montre d’un silence assourdissant qui est peut-être stratégique.