Fin ce vendredi 24 janvier de l’atelier sur le rôle et comportement des différentes parties prenantes engagées dans le processus électoral du 22 février prochain au Togo.
Démarré depuis ce jeudi cette rencontre de deux jours organisé par le Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se veut une rencontre pour permettre aux participants de cultiver des valeurs de cohésion sociale, d’acceptation de l’autre et de consolidation de la démocratie avant, pendant et après les élections du 22 février prochain.
Au lancement des activités ce jeudi le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Ibn Chambas a appelé tous les acteurs impliqués dans le processus électoral à mettre tout en œuvre pour la présidentielle du 22 février se déroule dans la sérénité .
« J’en appelle au gouvernement pour qu’il poursuive ses efforts en vue de consolider la confiance entre les acteurs et promouvoir un environnement qui renforce la jouissance de toutes les formes liberté indispensable à la tenue des élections libres, crédibles et apaisées. J’en appelle également aux acteurs politiques de tous les horizons afin qu’ils privilégient les moyens pacifiques de dialogue, de concertation, de non-violence et les recours légaux offerts par la loi dans le règlement de tout contentieux électoral qui pourrait découler des élections du 22 février », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi a pour sa part indiqué que le gouvernement fait tout ce qui est de son devoir pour que l’élection se tienne dans les délais légaux et dans de bonnes conditions.
« Le processus électoral se déroule normalement. La révision des listes électorale a eu lieu. Les listes provisoires ont été édictées du 16 au 20 décembre. Le fichier électoral a été audité par la CEDEAO et l’OIF. Le fichier électoral définitif est validé par les experts. A ce jour, 7 candidats ont été définitivement retenus par la Cour constitutionnelle et connaissent leur positionnement sur le bulletin unique de vote. Le gouvernement s’engage donc à respecter les dispositions légales en vigueur », a-t-il indiqué.
Cette rencontre a vu la participation des représentants du gouvernement et des institutions de la République engagés dans le processus électoral, des acteurs de la société civile, des journalistes et des partenaires techniques et financiers.
Cette élection que le Togo organise est la première en Afrique pour l’année 2020 après suivra six pays autres en Afrique de l’Ouest. Ce qui montre que tous les regards sont fixé sur le Togo, histoire d’appeler tous les acteurs à plus de compréhension et de tolérance.