En réponse aux sanctions que leurs ont imposées la CEDEAO, les autorités maliennes ont décidé de rappeler tous leurs ambassadeurs présents dans ces pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, et de fermer toutes leurs frontières.
Depuis que le gouvernement malien a rendu publique cette décision radicale qui a mis la toile en ébullition, le monde politique a connu un basculement soudain. D’un côté, nous avons ceux qui soutiennent Assimi Goîta dans sa prise de décision et d’un autre côté ceux qui s’y opposent.
Dans le lot de ces personnes qui ont apporté leur soutien à l’actuel homme fort du Mali, se trouve M. Kako Nubukpo, l’homme en charge du Département de l’Agriculture, des Ressources en Eau et de l’Environnement (DAREN) à l’UEMOA, qui a décidé de ses sanctions .
Ce dernier fait savoir dans une publication sur son compte Twitter, qu’il souhaite apporter tout son soutien et sa solidarité au peuple du Mali.
« Au peuple souverain malien, je souhaite apporter tout mon soutien et ma solidarité… », A t-il d’abord écrit sur le réseau social à oiseau bleu avant d’ajouter que « cette crise sans précédent doit permettre l’initiation d’un dialogue entre toutes les parties prenantes au-delà d’une lecture partielle et partiale des concepts de légalité et de légitimité ».
Cette déclaration et prise de position de Kako Nubukpo pourrait lui porter préjudice, lui qui était ministre de Faure Essozimna Gnassingbé.
L’économiste togolais poursuit son message en concluant par : « Comme rappelé au Etats Généraux de Lomé, l’émancipation monétaire de l’Afrique de l’Ouest est une urgence africaine ».
Selon nos sources, la question de son maintien à ce poste sera discuté au prochain sommet des chefs d’état de l’UEMOA et il est fort probable que le Togolais vive ses derniers instants à l’institution.