Soucieux de la santé des populations et à la fois du développement économique, le gouvernement togolais a opté pour un assouplissement progressif des mesures restrictives en levant notamment le couvre-feu, le 09 juin dernier.
Conséquence, nombre de bars et de buvettes à Lomé battent le plein dans une négligence accrue des mesures barrières maintenues par le gouvernement togolais. Au lendemain de la levée du couvre-feu, le ministre togolais de la Sécurité, Yark Damehame, a bien été clair : « Les points de contrôle sont actifs et la Force spéciale antipandémie veillera au respect des mesures préventives en vigueur ».
Ces mesures préventives en vigueur que sont le port obligatoire du masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains, sont complètement bafouées par les bars à Lomé, surtout les week-end. C’est le cas, ce dimanche 21 juin, des bars situés dans les artères du carrefour Limousine (Avédji), pour ne se référer qu’à ceux là.
Nombre décuplé de clients nettement supérieur à l’espace des bars, distanciation sociale bafouée, port de masque marginalisé, lavage des mains négligé, etc. autant des pratiques qui sont observées.
Où sont les points de contrôle et la surveillance de la FOSAP ? Pourquoi les mesures spéciales ne sont pas prises vis-à-vis des bars ? Le Coronavirus est-il assez stabilisé pour que les citoyens baissent la garde à ce point ? Doit-on aller vers d’autres mesures restrictives ? Questions ouvertes.