À 54 km de la capitale togolaise plus précisément à
Togoville, (préf de Vo) à côté du lac Togo, 4 cas de grossesses et un cas d’avortement ont déjà été recensés après seulement quelques jours de reprise .
Selon togotopnews repris par Icilome un enseignant, sous couvert d’anonymat, aurait filé l’information. «Quatre (4) grossesses sont recensées dans une classe de Tle A4» a t’il indiqué.
Ce phénomène n’est en fait pas un fait inédit. Chaque année, après la reprise notamment à la suite des activités de semaines culturelles ou des congés momentanés il est récurrent de voir les élèves revienir avec des ventres arrondis. Et pourtant ce n’est pas la sensibilisation qui manque à ce sujet.
Les élèves ont diversement mis à profit ces trois mois de congés offert par la Covid-19. La question à véritablement poser est la suivante : qui a failli et où ? Est ce la société civile qui ne sensibilise pas assez sur la question des grossesses précoces en milieu scolaire? Est-ce les parents qui manquent d’accompagner les enfants ? Ou est-ce la faute aux enfants eux-mêmes qui manquent de retenue pour le sexe ?
Trouver la réponse c’est déjà un pas vers une solution durable à ce problème.