Le Professeur Komla Dodji Kokoroko, président de l’université de Lomé a dans un entretien accordé à pyramide FM passé en revue le bilan de ses trois ans à la tête de l’Université de Lomé.
Le président du temple du savoir de Lomé est revenu sur les différentes affaires scandaleuses qui ont ébranlé l’université ces trois dernières années, notamment l’arrestation arbitraire du Prof Watéba Ihou, Vice-doyen de la Faculté des Sciences de la Santé, dans l’affaire des notes truquées.
« C’est vrai, j’ai lu beaucoup d’insanités sur ma personne. Mais je me sens fier devant la gestion de la chose publique. Il me semble que dans ce dossier, dès que j’ai été saisi, j’ai joué la carte de la responsabilité de président en convoquant les différents acteurs pour qu’on puisse trouver un terrain d’entente », a-t-il indiqué.
Selon lui, l’affaire des notes n’était pas d’essence disciplinaire pour qu’on puisse convoquer les collègues enseignants à un conseil de discipline. « C’est une hérésie », a lancé Prof. Dodji Kokoroko.
Revenant sur les revendications des étudiants et enseignants chercheurs, l’homme de droit dit qu’il ne « panique » jamais devant de telles situations. « Il ne me traversera jamais à l’esprit d’interdire aux étudiants de revendiquer », a-t-il souligné.