Depuis ce lundi 07 février, les magistrats, inspecteurs de douanes et officiers de police togolais sont en formation d’une semaine, pour renforcer leur capacité en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cette session est organisée par le Centre de formation des professions du justice (CFPJ), en partenariat avec le Groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA).
Il s’agit d’une formation avancée, la dernière d’une série de trois sessions. Ainsi, les acteurs de la lutte anti-corruption vont plancher sur des thématiques plus pointues; explique Suzane Fiawonou , la directrice du CFPJ: des thématiques comme « les techniques d’enquête spéciales, l’évaluation des risques au niveau national, les sociétés écran et la stratégie de leur identification ».
Ce sera également le lieu d’apprendre et échanger sur les stratégies à mettre en place pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux au Togo. En ce sens, le CFPJ entend faire de cette formation « le couronnement de la lutte contre ces infractions », avec, à terme, la possibilité de poursuites, de condamnations et de saisie des avoirs au profit de l’Etat togolais.
Notons que cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet SAMOUA, de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, financé par l’Union Européene.
Source: Togofirst