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Le CICCA relance la lutte contre l’intolérance religieuse

Ce jeudi 17 février 2022 à Lomé, chrétiens francs-maçons et animistes ont animé un colloque qui relance les activités du Cercle d’Initiative pour le Challenge et le Changement en Afrique (CICCA). Il est question de se dresser contre l’intolérance religieuse.

Le CICCA reprend sa lutte après 2 ans de suspension due à la Covid-19 et ses mesures restrictives. Le combat a repris de nouveau ce jeudi avec ce colloque axé sur le thème : « Laïcité, religions et traditions : quelle spiritualité pour une cohésion sociale en Afrique ».

Les débats ont été conduits par des chefs de diverses congrégations religieuses. Ils ont recommandé de se servir de la Bible, du Coran et du Fâ afin d’aboutir à une cohésion sociale. Ces chrétiens, francs-maçons et animistes qui sont notamment des professeurs d’Universités, des avocats, des hommes de Dieu, et des adeptes de vodou, ont développés cinq (5) thématiques.

Dr Folly Gada Ekue a notamment parlé du « Concept de la laïcité dans le temps et dans l’espace ». De son côté, Prof Guy Missodey a évoqué « Religions, cohésion sociale et développement en Afrique ». L’animiste Benjamin Nakou a entretenu l’auditoire sur le sous-thème intitulé : « Religions traditionnelles, spiritualité et tolérance en Afrique ». Un autre animiste, Kossi Assou a communiqué sur la spiritualité qu’il faut pour un progrès social en Afrique au 21è siècle.
La dernière communication a été menée par Georges Serignac. Le Grand Maître de France a évoqué « Le principe de la laïcité, une valeur capitale pour le GODF ». Selon Togobreakingnews, c’est son séjour à Lomé qui a motivé la tenue du colloque.

La synthèse des débats a été faite par Me Sylvain Attoh-Mensah, le président du CICCA. Il prône le respect des religions pour une cohésion sociale. D’après l’avocat au barreau : « on ne peut pas créer une cohésion sociale en disant par exemple « quand tu n’es pas avec nous tu es contre nous ». Nous devons nous comprendre, nous considérer comme des hommes. La religion que nous pratiquons ne doit pas entrer en ligne de contre dans les relations publiques que nous avons entre nous… Nous nous ne devons pas stigmatiser les gens parce qu’ils pratiquent telle religion ou telle religion ».

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