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Qui était Mgr Pierre Marie Coty, le père de l’abidjanaise.

« De la poussière tu es né, à la poussière tu retournera. » Cette parole prophétique prononcée par le créateur suprême s’est accompli dans la vie de son serviteur Pierre Marie Coty survenu le 17 juillet dernier. Il fut évêque du diocèse de Daloa (Centre ouest de la Côte d’Ivoire) jusqu’au 22 mars 2005, année où il fut admis à la retraite.

Né le 1er Janvier 1927, il accéda aux fonctions ecclésiastiques le 19 juillet 1955. Après 20 années passées comme prêtre, il fut nommé évêque de Daloa le 20 novembre 1975 par le pape Paul VI.

Ce consacré a non seulement été le berger du troupeau de Dieu, mais il a aussi contribué avec la collaboration de Michel Pango (grand musicien du clergé ivoirien à l’époque) à donner une identité, une emblème à l’État ivoirien, l’hymne national. Cet honneur qui ne lui a été reconnu que récemment.

Il aura été victime du plagiat de son collaborateur M. Ekra comme il le racontait en 2018 aux confrères de La Croix Africa.

«Un candidat du concours, Mathieu Ekra, a modifié une partie des paroles que j’ai proposées pour l’hymne ivoirien et s’en est arrogé la paternité. Pendant longtemps, il a été dit que la musique était du Père Pango et les paroles de Mathieu Ekra avec la collaboration de Joachim Boni et de l’abbé Coty».

Le clergé a saisi entre temps le gouvernement de Houphouët Boigny à l’époque qui n’a rien voulu savoir mais finalement, il a eu gain de cause et a été décoré en 2013 comme «Commandeur de l’ordre national, pour avoir écrit les paroles de l’hymne national de la Côte d’Ivoire».

Il est mort à 93 ans à la polyclinique internationale Sainte Anne-Marie d’Abidjan en laissant aux Ivoiriens le message qui leur rappellent chaque fois qu’ils exécutent l’hymne national, « d’être un modèle de l’espérance promise à l’humanité. »

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