La saison des pluies touche à sa fin. C’est une période propice à l’explosion des cas de paludisme pour ceux qui ne dorment pas sous les moustiquaires imprégnées. Avec des eaux stagnantes, les déchets amassés par les vagues et voir plus encore les habitants sont plus exposés au danger.
Mais la menace n’a pas disparu pour autant. Les moustiques sont toujours là prêts à piquer à moindre occasion.
Sur ce, les autorités sanitaires invitent à la prudence. L’un des moyens les plus efficaces est de dormir protégé par une moustiquaire imprégnée et à longue durée d’action. Des dizaines de milliers ont été distribuées par l’OMS ces dernières années.
Les campagnes d’information ont largement porté leurs fruits puisque 89,2% des enfants de 0 à 59 mois dorment désormais sous des moustiquaires ce qui assure leur sécurité et leur parfaite santé.
Un peu moins pour les adultes qui pour de diverses raisons ( la chaleur, les brûlures, le manque d’air pour la respiration) préfère se coucher hors moustiquaire et ce qui les expose aux piqûres de moustiques et donc plus facile de contracter la maladie.
Les zones rurales sont plus perméables et moins protégées que les grands centres urbains qui disposent d’un habitat plus moderne, souvent climatisé et donc mieux protégé et contrairement dans les milieux les plus reculés.
Ce qui ne met pas complètement à l’abri du danger.
Source: Republicoftogo