Les agents chargés du contrôle des frontières et des opérateurs économiques renforcent leurs compétences sur les questions de biosécurité. Il s’agit de les outiller pour qu’ils puissent œuvrer à une meilleure prévention des risques liés à l’utilisation des biotechnologies modernes.
Le Togo importe une quantité importante d’aliments et de produits à base d’organisme génétiquement modifiés(OGM). Et pourtant les opérateurs ignorent la nature transgénique de ces produits.
Leur dissémination sans contrôle dans l’environnement peut conduire à un appauvrissement de la biodiversité et à l’apparition d’espèces végétales résistantes aux pesticides, sans oublier les impacts négatifs de la santé humaine et animale.
Le Togo a adopté pour cela la convention sur la diversité biologique et le protocole de Cartagena relatif à la prévention des risques technologiques. Le ministère de l’environnement et des ressources forestières, avec l’appui de l’UEMOA veut mettre en place un cadre national de biosécurité en vue d’asseoir un régime susceptible de promouvoir une utilisation saine de cette nouvelle technologie au profit du développement durable.