Ce Jeudi, 1er décembre 2022, est célébrée dans le monde, la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Le Togo tout comme d’autres pays a célèbré cette journée dédiée à la lutte contre le SIDA.
L’importance est de pour les acteurs de sensibiliser davantage sur la lutte contre cette maladie et surtout rappeler l’importance du dépistage du VIH.
Au Togo, les autorités togolaises n’ont pas baissé les bras pour marquer de cette journée très profitable pour tous les togolais.
Ainsi à cette occasion, la ministre, Secrétaire générale de la présidence de la République, Mme Sandra Ablamba Johnson a interpellé à travers un message posté sur son compte Twitter les populations sur l’essentiel des mesures à adopter face au virus du SIDA.
« La menace qu’est le SIDA existe encore et divers programmes ont été mis en place pour faciliter l’accès aux médicaments au Togo. Parlez-en à vos amis. Faire un test de dépistage du VIH, c’est confidentiel et facile », a-t-elle rappelé.
Depuis quelques années au Togo, le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), qui lance ses activités dans la préfecture de Wawa, a Badou, relève que la situation de cette maladie connaît une baisse du nombre de contaminations au VIH ces dernières années au Togo.
De même pour davantage réduire et voir éliminé les contaminations, les experts onusiennes recommandent à la population de redoubler de vigilance pour maintenir le cap.
« Des défis restent à relever » pour que le Togo puisse atteindre son objectif qui est de mettre fin au VIH/SIDA sur son territoire à l’horizon 2030 », avait indiqué le Coordonnateur national du CNLS, Vincent Pitché dans un tweet en juillet dernier.
Sur le plan continental, les indicateurs sont toujours inquiétants. Avec 25,6 millions de personnes vivantes avec le VIH, la région africaine reste la plus touchée.
« Néanmoins, des progrès ont été réalisés au cours de la dernière décennie, réduisant de 44 % le nombre de nouvelles infections et de 55 % la mortalité liée au Sida (…) Malgré les actions, les progrès sont lents et les inégalités persistent dans les services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH », révèle Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.