Fin ce samedi 20 août 2022, de la 4è édition de la Week-Eco, une initiative organisée annuellement par Ecolotrip. Cette année, l’événement a rassemblé plus de 150 jeunes francophones venus des pays africains et européens sur le thème : « Le rôle des jeunes francophones à la COP27 en Egypte ».
Pour la présidente d’organisation de cette 4è édition et d’Ecolotrip, Constance Afi Deguenon, le bilan de la 4e édition de la Week-Eco est positif et très satisfaisant. « A cette rencontre, nous avons animé plus de 15 ateliers sur diverses thématiques touchants l’environnement, la gestion de projets, les changements climatiques et les opportunités pour les jeunes » a-t-elle relevé.
Elle précise que c’est une expérience à saluer. « Au cours de cette rencontre Week-Eco, il y a eu création d’un réseau de plus de 150 jeunes de l’espace francophone. Nous avons discuté sur le développement de projets et une séance B&B enrichissante, de brassage culturelle et satisfaction de plus de 90 % des participants. Je félicite la jeunesse francophone pour l’engagement » a-t-elle noté.
Sur plusieurs domaines, les jeunes ont formulé plusieurs recommandations à l’endroit des dirigeants et à la COP 27 en Egypte. Ces recommandations portent notamment sur l’adaptation au réchauffement climatique, sur la déforestation, la désertification, l’alimentation, l’agriculture, l’eau et l’océan. Sur l’atténuation de la crise climatique, les jeunes ont proposé que l’énergie, le transport, le bâtiment (Habitats) soient financés pour réduire la pauvreté dans les pays en développement. Ils veulent que des actions soient menées pour réduire et gérer les déchets énergétiques. Ils ont aussi formulé des plaidoyers pour les actions des jeunes soient attendues et fiancées.
Pour Fidèle Ananivi Anoumou, ingénieur de formation consultant dans les secteurs des énergies renouvelables « Nous avons passé 4 jours par travailler sur des projets, à partager nos expériences. En tant que jeune responsable francophone, nous nous sommes réunies et mettre en place des recommandations pour nos dirigeants et nos décideurs. Nous avons mis sur pieds un document qui porte notre voix en tant que jeunes francophones sur l’avenir de notre climat, l’avenir de notre environnement. Ces recommandations sont adressées à nos dirigeants afin qu’ils posent des actions nécessaires pour maintenir le climat afin de s’assurer un avenir meilleur pour la planète ».
Selon lui, les recommandations sont orientées vers l’atténuation, adaptation et la finance climat et aussi des recommandations purement orientées vers les jeunes. « Nous jeunes attendent des dirigeants, les opportunités qui nous manquent aujourd’hui pour porter notre voix à des forums internationaux afin que nous aussi nous soyons des acteurs pas juste des spectateurs des actions pour la cause climatique. Nous sommes franchement très satisfaits de l’expérience et nous avons rencontré des profils très intéressant des projets portés par des jeunes et des projets qui ont besoin de financement de soutien et nous attendons également des partenaires de continuer à soutenir cette initiative pour qu’elle apporte beaucoup plus aux jeunes ».
Et TIENTEGA Dimitri, Directeur Exécutif de l’association des Jeunes Acteurs de l’Energie et Jeune Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières auprès du Gouvernement Jeunesse Burkina de relever que le Burkina Faso est satisfait de l’organisation du forum dans son ensemble. « Le message, c’est de travailler à plus de représentativité des jeunes dans les instances de décision. Parce que les décideurs actuels sont des gens d’un certain âge qui sont entrain d’opérer des choix en matière de climat et c’est nous jeunes qui seront les plus affectés par les effets du changement climatique. C’est pourquoi il est nécessaire que les jeunes puissent accéder aux instances de décisions car nous avons aussi notre mot à dire ».
Les jeunes participants exigent que les nations qui sont très développées, les nations pollueuses puissent reconnaître leur rôle en tant que pollueurs et aussi participer à la résolution des problèmes. Parce que précisent-ils, les pays africains sont encore des pays en développement et la responsabilité de l’Afrique n’est pas encore très relevé, mais on ne voudrait pas tomber dans les mêmes erreurs que les nations développées.
Une équipe de ces jeunes sera désignée dans les jours à venir pour représenter ceux-ci en Egypte lors de la Cop 27 qui se tiendra en novembre 2022.