Suite aux vives manifestations des conducteurs routiers ayant marqué la journée d’hier, le préfet du Kloto, Assan Koku Bertin, a tenu une assise avec les délégués syndicaux des conducteurs (axe Lomé-Kpalimé, Kpalimé-Atakpamé), les responsables de l’Union syndicale des conducteurs routiers du Togo (USYCORT) et quelques officiers de l’armée.
En effet, pour les conducteurs routiers de cet axe, la sommation du gouvernement à revenir au tarif fixé de 1900 francs CFA a été la goutte de trop. Ces derniers digérant déjà mal le maintien de la limitation du nombre de passagers.
Pour le préfet, le maître mot a été un appel des manifestants au calme tout en recourant à qui de droit pour tenter de trouver un compromis.
Notons que l’une des conditions pour la reprise des activités économiques au Togo est le strict respect des mesures barrières dont la distanciation sociale jusque dans les transports en commun.
À l’heure où chacun essaye tant bien que mal de se relever des effets de la Covid-19, les femmes commerçantes devront-elles continuer de payer 4000 francs comme le veulent les routiers? Ou ces derniers devront-ils se contenter des 1900 Francs tels que fixés par l’État ?
Les points de suspension demeurent…