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La marche irréversible vers le progrès du Togo

Complètement à genoux du fait de la rupture de la coopération avec l’Union Européenne (UE) consécutivement aux troubles socio-politiques des années 90, le Togo s’est progressivement relevé à partir de 2005, avec l’avènement d’un nouveau régime incarné par Faure Gnassingbé. Grâce à une politique courageuse, ambitieuse et inclusive, débouchant sur des actions à forts impacts socio-économiques, le pays et ses habitants voient le bout du tunnel. Bien plus, avec l’élection présidentielle de 2020, de meilleures perspectives s’ouvrent aux Togolais pour les cinq prochaines années avec les promesses réalistes de Faure Gnassingbé plébiscité pour un nouveau mandat.

Le nouveau plan d’action quinquennal est né de la volonté de bâtir un Togo moderne, stable et prospère pour le bien-être des populations. Il prend appui sur cinq (05) axes : la préservation de la paix et de la sécurité ; la gouvernance concertée ; la création de richesses pour plus de prospérité partagée et des conditions de vie dignes et épanouissantes pour tous ; le renforcement du capital humain à travers l’éducation et la santé pour tous ; l’accès universel aux services sociaux de base.

La paix, une condition sine qua non pour le développement

Le Togo a toujours été une terre d’hospitalité où la sérénité règne en maître absolu. Cette quiétude doit être maintenue pour accélérer le développement. Entre autres idées mûries pour la préserver, il y a le renforcement des dispositifs pour faire face aux nouvelles menaces sécuritaires dans la sous-région ; l’accroissement des capacités et moyens d’actions des forces de défense et de sécurité ; la lutte contre la piraterie maritime ; le développement accru d’une vigilance citoyenne, des relations harmonieuses et de confiance entre les populations et les forces de l’ordre ; le renforcement de la sécurité de l’écosystème digital.

Une meilleure gouvernance, c’est celle qui est concertée

Justement, les citoyens seront davantage impliqués dans la gestion du pays en tant qu’acteurs de développement à la base. Les actions promises sont le parachèvement de l’architecture institutionnelle prévue par la Constitution avec l’élection et l’installation rapide des conseils régionaux et du Sénat ; l’instauration de mécanismes et de cadres de dialogue et de concertation sur les priorités et objectifs de développement ou des questions spécifiques d’intérêt national ; la mise en place d’un dispositif annuel et participatif d’évaluation de l’action publique à travers un forum national citoyen.

La gouvernance partagée promise par le chef de l’Etat passera par un partenariat Etat-communes sur des projets à mettre en œuvre et budgétisés par le gouvernement. Chaque commune sera dotée d’un plan de développement qui sera exécuté par les jeunes et femmes entrepreneurs locaux. Viennent ensuite le renforcement de la participation et du contrôle citoyen de l’action publique ; la poursuite de la modernisation de l’administration publique autour des valeurs de redevabilité et d’efficacité avec un renforcement des effectifs de 25 000 agents supplémentaires sur les 05 années à venir, etc.

La création de richesse, le partage de prospérité

A elle seule, l’agriculture contribue à 40% à la formation du Produit intérieur brut (PIB). Elle est une opportunité de croissance économique, de développement et de progrès social. Pour la moderniser, Faure Gnassingbé a fait la promesse de développer les infrastructures rurales. Il est prévu l’extension du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) à de nouvelles filières porteuses afin de réduire la pénibilité du secteur ; faciliter l’accès des acteurs aux financements, à l’assurance maladie et à la protection sociale ; la réduction des coûts et la disponibilité des engrais ; la réduction des taxes et droits fiscaux sur les matériels agricoles ; la création de 400 Zones d’aménagements agricoles planifiées (Zaap) comportant des retenues d’eau.

Il y a en outre la poursuite du programme de construction d’une agropole par région ; l’aménagement de 10 000 ha d’irrigation goutte à goutte en faveur de 40 000 jeunes entrepreneurs agricoles et l’installation de 1 000 entreprises de mécanisation agricole ; l’accompagnement de la création d’au moins 2 000 entreprises agricoles par an et l’organisation de 50 000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement et commercialisation des produits ; la mise en place des installations frigorifiques adaptées à l’aéroport et au port de Lomé afin de faciliter la conservation, le transport et l’exportation des produits agricoles et halieutiques togolais.

Un accès facile aux marchés et au commerce

Une chose est de produire, une autre est d’écouler les produits. L’autoroute de l’unité (Lomé-Cinkassé) sera construite et la voie Avepozo-Aneho sera modernisée sans oublier la construction d’une plateforme multi-services à Adakpamé et d’un port sec à Cinkassé pour décongestionner le port de Lomé ; la poursuite de la construction des voies transversales pour faciliter l’accès des acteurs économiques aux marchés (Lomé-Vogan, Lomé-Kpalimé, Notsè-Agou, Aouda-Kara, Sarakawa-Kantè, le contournement de Sokodé) ; la construction et la réhabilitation des voiries urbaines (Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Bassar, Mango) ; la construction de 4 000 km de pistes rurales. Au moins, 1 000 milliards de francs CFA seront déboursés à ces fins.

L’industrialisation, gage de croissance économique

Le pays mise sur une stratégie industrielle et sectorielle structurée afin de multiplier les opportunités de création de richesse, d’emplois décents et durables pour les jeunes. Elle englobe le développement d’un programme de parcs industriels ; de l’agro-industrie au sein des agropoles ; la poursuite du développement de l’industrie minière ; la relance de l’industrie touristique d’affaires et de loisirs ; la promotion de 4 000 entreprises artisanales ; le développement d’une industrie du divertissement.

Le secteur privé au cœur des privilèges

Les acteurs du secteur privé illuminent l’économie nationale. Par conséquent, des mesures spécifiques seront prises pour répondre avec promptitude à leurs sollicitations. Il sera par exemple question d’opérationnaliser complètement l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (Api-ZF), de déployer le dispositif « E-justice » pour sécuriser les investissements ; de mettre en place le cadastre numérique ainsi qu’une politique de promotion de l’actionnariat local en réservant au moins 20% de participations dans tous les projets développés en partenariat public-privé ; optimiser l’initiative présidentielle de réservation de quota de 25% de marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs ; revaloriser les pensions de retraite et des salaires des agents du secteur privé, etc.

Des services sociaux de base et de qualité pour tous

En plus des programmes existants, des services publics intégrés (écoles, centres de santé, mairies, etc.) seront déployés dans chaque communauté pour permettre à la population d’avoir accès à l’eau, à l’électricité et à l’internet. L’objectif est d’atteindre un taux d’électrification de 75% en 2025 et 100% en 2030 en intégrant l’accès de 300 000 foyers à l’énergie via le programme Cizo ; l’installation de 120 000 lampadaires solaires dans les zones rurales, etc. Les programmes de construction de mini adductions d’eau potable et d’hydraulique villageoise seront poursuivis afin d’atteindre un taux de desserte moyen d’au moins 70% en milieu urbain ou rural. En matière d’assainissement, des latrines seront construites au sein des services publics intégrés. Le domaine du numérique ne sera pas en marge de cette évolution. Il est prévu l’extension du très haut débit en déployant la fibre optique dans les préfectures, lycées et centres de santé publics avec pour ambition de faire du Togo, un pays 100% fibre optique, à l’horizon 2025. Toutes les villes principales seront couvertes par la 4G.

Plus aucun Togolais ne sera vulnérable

En matière de réduction de la vulnérabilité des populations, les filets de protection sociale seront intensifiés en triplant la cible actuelle des transferts monétaires. Le nouvel agenda mentionne l’élargissement de la fourniture de repas communautaires en milieu scolaire avec la multiplication par 03 du nombre d’écoles dotées de cantines scolaires et le triplement du nombre d’apprenants bénéficiaires qui sera porté à 300 000 ; la pérennisation des initiatives d’engagement citoyen et d’opportunités pour les jeunes vulnérables en triplant le nombre de jeunes bénéficiaires pour le porter à 100 000 sur les 05 prochaines années ; l’extension des mécanismes de filets sociaux aux personnes du troisième âge, aux malades et aux handicapés, etc.

La santé n’a pas de prix

Les autorités ne rament pas contre-courant de cette réalité. L’assurance maladie sera étendue à tous les Togolais, permettant de réduire de plus de 80% la part du coût des soins de santé supportés par les ménages. Seront aussi effectifs le renforcement du dépistage et du traitement des maladies non transmissibles ; la modernisation des CHR avec la réhabilitation des infrastructures, l’acquisition et le déploiement de nouveaux équipements et matériels, y compris un scanner au sein de chaque structure ; la construction et l’équipement de 06 centres de santé mère-enfant sur l’étendue du territoire ; le doublement du nombre d’accoucheuses auxiliaires d’Etat ; la construction de 100 centres médicaux sociaux et la réhabilitation des centres de santé communautaires existants ; la poursuite et l’extension du programme de mise en place de cliniques mobiles ; la construction et l’équipement d’un centre de lutte contre le cancer ; l’introduction du vaccin contre l’hépatite B et du cancer de l’utérus dans le programme élargi de vaccination…

L’éducation, socle de développement

Les jeunes et femmes forment majoritairement le capital humain au Togo. Ils sont les principaux bénéficiaires des initiatives qui seront prises dans le secteur éducatif notamment la construction de 03 collèges universitaires dans les régions des Savanes, centrale et Plateaux ; la poursuite de la création des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad) ; la mise en place des structures d’apprentissage et de formation pratique et professionnelle dans chaque préfecture avec un cursus ou des offres d’enseignement en lien avec les besoins du marché du travail ; la construction de plus de 25 000 salles de classes ; l’amélioration de l’attractivité du métier d’enseignant, de formateur et d’éducateur ; la réforme de l’enseignement supérieur par le développement des filières porteuses sur le marché du travail et le renforcement des filières à haute valeur ajoutée (logistique, ingénierie portuaire, environnement, technologie et informatique), etc.

Se référant à toutes ces actions de grande envergure susmentionnées et dont la liste est non exhaustive, on peut conclure sans risque de se tromper que le Togo est promis à un bel avenir. Le programme, tel que présenté et mis en œuvre progressivement, ne souffre d’aucune faiblesse, encore moins de manquements. Il embrasse tous les domaines ou secteurs d’activités et représente à lui seul, la garantie d’un lendemain meilleur.

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