Accusé dans une affaire de pot-de-vin (environ 141 480 000 FCFA) il y a plus de 20 ans alors qu’il était vice-président, l’ancien président Jacob Zuma échappe apparemment à la justice.
En février 2020, Jacob Zuma s’était fait porter pâle à une audience en arguant des problèmes de santé. Le tribunal avait aussitôt émis contre lui un mandat d’arrêt “différé” qui l’obligeait à se présenter devant lui.
Jacob Zuma a récemment changé d’avocat et de stratégie et fait savoir qu’il renonçait à une ultime requête devant la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction d’Afrique du Sud.
Interrogé mardi sur la chaîne d’information eNCA, un des fils de l’accusé, Edward Zuma, a accusé le procureur en charge du dossier d’avoir des “arrière-pensées” et douté que son père puisse bénéficier d’un “procès équitable”.
Jacob Zuma a été poussé à la démission de la présidence sud-africaine en février 2018, emporté
par les nombreux scandales de corruption qui ont terni son règne.
Et en mai, la nouvelle audience avait été reportée pour cause de pandémie de Coronavirus. Ce 23 juin, la juge Kate Pillay, a convoqué les parties à une nouvelle audience le 08 septembre pour fixer la date du procès.