Le groupe singapourien Olam devient le propriétaire de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), avec l’acquisition de 51% des parts de la société, pour un coût de 15,3 millions € (environ 10 milliards FCFA), informe le confrère de Togofirst.
L’accord d’achat d’actions entre le Groupe, l’État et la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo vient d’être conclu.
La privatisation devrait être achevée le mois prochain, en décembre 2020. Au terme de la transaction, l’État et la Fédération des cotonculteurs détiendront respectivement, 24% et 25%, dans l’entreprise cotonnière, « en charge de toutes les activités liées au coton au Togo », notamment l’engagement auprès des agriculteurs, l’égrenage, et la commercialisation.
Olam prend les rênes d’une entreprise togolaise qui se porte bien, en témoigne le fonds de roulement de la NSCT, arrêté à environ 19,1 millions €, selon l’entreprise singapourienne spécialisée dans l’agro-alimentaire.
Selon le confrère, elle aura pour mission de porter les ambitions de l’or blanc togolais, de l’augmentation de la production, à la transformation de la fibre sur place, en passant par l’amélioration de la productivité et des revenus des paysans. Si la production cotonnière a connu une hausse de plus de 400% ces dernières années grâce à la NSCT, elle est encore loin des objectifs de 200 mille tonnes à l’horizon 2022, précise-t-il. Pour la campagne écoulée, le bilan était déficitaire, avec une production en baisse annuelle de 15%, passant de 137 000 pour 2018-2019, pour seulement 116 000 tonnes pour 2019-2020.