Il y a déjà un an que la Société générale des mines (SGM), filiale de Keras, a décroché le permis minier pour l’exploitation du gisement de manganèse à Nayéga dans la préfecture de Kpendjal- ouest.
Ce mardi 13 octobre 2020, Keras Resources, la société exploitante du gisement a informé le marché concernant l’évolution du projet d’exploitation de la mine dans la région, rapporte le confrère de republicoftogo.
Il informe que les réserves sont évaluées à près de 8.500.000 tonnes sur une durée de 11 ans. Nayéga a le double avantage de disposer d’un fort potentiel et d’offrir des coûts d’extraction assez bas. Selon les études géologiques réalisées sur 92.930 hectares, précise le confrère, les valeurs de manganèse vont jusqu’à 39%, supérieures aux estimations de départ.
Le confrère informe que l’état-major de la société s’est rendue au mois de septembre à Lomé et prévoit un nouveau déplacement en novembre.
Russell Lamming, le directeur général, s’est entretenu avec des membres du gouvernement et des fournisseurs potentiels.
Pour lui « La visite du site de Nayéga effectuée pendant le voyage, a permis de se rendre compte de la qualité et du dynamisme de notre équipe sur place et ce, en dépit des contraintes liées à la pandémie. Le voyage a été extrêmement précieux d’un point de vue opérationnel et nous sommes impatients de faire avancer les discussions appropriées avec le nouveau gouvernement togolais suite à la récente nomination de Victoire Tomégah Dogbé comme Premier ministre et celle de Mila Aziable en tant que ministre de l’Energie et des Mines », rapporte le confrère.
Il note également que le manganèse est utilisé pour la préparation d’alliages comme l’acier, l’aluminium, les piles électriques ou les engrais.
Pour le gouvernement, ce projet contribuera à la création de nouveaux emplois directs et indirects qui auront une incidence favorable sur le plan social et sur l’économie de la zone d’exploitation.