Elles sont au nombre de trois(3), ces étudiantes qui ont pris l’initiative de combattre la corruption. Leurs noms : Monica Kirabo, Angela Izi Nkusi et Odile Abimana. Ces jeunes étudiantes de l’Académie des sciences et de la technologie Gashora Girls ont mis en place une application dénommée ACAP pour signaler les cas de corruption.
Les trois étudiantes ont décidé de mettre en place cette application après avoir entendu parler d’une histoire de corruption impliquant une victime innocente et un policier. Pour elles, c’est un problème à résoudre.
Cette histoire, qui leur a été narrée par un ami il y’a deux ans, aussi courte qu’elle soit… « Le père conduisait avant que le policier ne l’arrête pour avoir violé le code de la route. On lui a demandé de verser un pot-de-vin pour le laisser partir », n’a pas laissée indifférent ces trois étudiants.
« Lorsque nous avons entendu parler de ce genre d’injustice, il était nécessaire de mettre en place un système qui oblige ces personnes à rendre des comptes », a déclaré Kirabo.
Ce système permet aux victimes ou à toutes autres personnes de déposer des réclamations et des affaires de corruption au travers d’une application, qui peut ensuite être examinée par les fonctionnaires concernés.
Lors d’un symposium organisé par Transparency International Rwanda sur la responsabilité sociale, les experts ont déclaré que ces plateformes permettraient aux citoyens de demander des comptes à leurs dirigeants, fournisseurs de services.
Une application similaire appelée Action pour la transparence (Application A4T) a été lancée au Kenya, pour permettre aux citoyens de signaler des cas de corruption via mobile.