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Une semaine destinée au secteur privé pour booster sa croissance et son développement socio-économique

Le gouvernement lance une semaine destinée au secteur privé pour booster sa croissance et son développement socio-économique. Ceci vient après cinq mois de la tenue du premier Forum Economique Togo-Union Européenne destiné à booster le partenariat entre le secteur privé togolais et son homologue de l’Europe, le gouvernement une fois encore lance la première édition de la semaine du secteur privé sur le thème : « Secteur privé, moteur de croissance et de développement socio-économique du Togo » ce lundi 04 novembre dans la capitale togolaise.

Pendant 5 jours, les acteurs de l’administration publique et de l’opérateur économique vont ensemble, à travers des discussions de haut niveau et des panels d’échanges d’expériences sur des thèmes allant des opportunités et des défis de ce secteur passer en revues les préoccupations du secteur privé et leur engagement pour lui permettre de jouer pleinement le rôle qui est le leur dans la mise en œuvre du Programme National du Développement (PND).

Le thème consacré pour cette première édition de la semaine du secteur, pour le ministre en charge du secteur privé M. Adedze « traduit la volonté du gouvernement de faire du secteur privé un acteur essentiel à ses côtés dans le développement socio-économique de pays ».

C’est pourquoi poursuit le ministre dans la mise en œuvre du PND, il est attendu des privés une contribution à hauteur de 65% du financement total.

La tenue de cette première édition de la semaine du secteur privé va explorer les voies et moyens pour permettre à ce secteur de jouer pleinement son rôle de partenaire privilégié dans l’émergence du Togo.

Pour le président de la chambre des commerces et d’Industries du Togo, Germain Essohouna Meba, « la mise en place d’un environnement favorable aux affaires constitue le pilier central de cette vision nationale, qui est de faire du Togo une nation émergente. C’est la raison pour laquelle l’amélioration du climat des affaires a mobilisé encore une grande part des différents acteurs de l’économie nationale. Les résultats obtenus à travers ce classement Doing Business, dénotent de la volonté de l’Etat togolais ». Pour lui ce cadre créer doit être maintenu pour favoriser son investissement.

Ainsi pour parvenir à un taux de croissance à deux chiffres, relève le président de la CCIT, ce n’est pas de l’improvisation mais de l’existence d’un cadre général propice aux affaires.  Créer de la richesse implique un certain nombre d’actions et de valeurs. « Notre économie a besoin d’une nouvelle génération d’entreprises et d’entrepreneurs, des champions, capables de porter l’avenir de toute une nation » a-t-il souhaité. Et pour arriver à cette fin, le président de la CCIT propose l’émergence d’un secteur privé compétitif, innovant, intégrant les bonnes pratiques et partageant la vision nationale du chef de l’Etat et du gouvernement.

Ils les invitent par ailleurs à démontrer leur mobilisation sans précèdent aux partenaires afin de leur faire croire leur engagement à relever les défis. Car comme le dit-il « le secteur privé est attendu sur plusieurs fronts et se doit d’être l’acteur principal de son propre développement ».

Visite des stands
Visite des stands

Le premier ministre Komi Selom Klassou, en ouvrant cette première édition de la semaine du secteur privé, sur une note d’espoir a exhorté les acteurs publics comme privés à faire de la présente assise de catalyseurs pour « réaliser notre rêve commun et faire effectivement du climat des affaires, un véritable instrument capable d’accroitre sensiblement les richesses de notre nation et d’améliorer les conditions de vie de nos populations. L’exercice est certes difficile et complexe mais exaltant. Aussi, attendons-nous beaucoup de vos échanges que je souhaite féconds et fruiteux »

Précisons que des journées portes ouvertes sont réservées aux secteurs privés et l’administration publique pour qu’afin ils puissent être de mieux être connu aussi bien des acteurs financiers qu’aux consommateurs nationaux qu’internationaux.

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