La diaspora togolaise veut contribuer à l’enracinement de la liberté de presse au Togo, en mettant au service de la presse togolaise, leurs expériences et expertise.
C’est à cet exercice que s’est prêté ce vendredi à la maison de la presse à Lomé, maître Maximilien AMEDJI, avocat au barreau de Paris, président du collectif des avocats de la diaspora, spécialiste du droits des affaires et des techniques de la communication et de l’information et les professionnels des médias du Togo.
Il s’agit d’une rencontre d’échange placée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, célébrée le 03 mai de chaque année. Les échanges ont portées sur la fameuse question de la liberté de presse et la quête incessante du professionnalisme dans la presse togolaise.
Pour le communicateur maître AMEDJI, qui dit liberté de presse, liberté d’expression, dit responsabilité.
« La liberté de presse ou la liberté d’expression demande de la responsabilité. Aujourd’hui, cette notion de responsabilité est devenue une notion centrale dans la presse togolaise », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, la liberté d’expresse a une valeur constitutionnelle et les pouvoir publics doivent se plier à cette notion.
« La liberté d’expression est un souffre essentiel pour la démocratie en ce sens que la bonne gouvernance requiert nécessairement la liberté d’opinion, la liberté d’expression et le libre débat. Plus il y a la liberté d’expression, plus le niveau de démocratie est élevé », a fait comprendre l’avocat.
Maître AMEDJI n’a pas passé sous silence la question du professionnalisme dans la presse togolaise et a exhorté les journalistes togolais à ne pas promouvoir le culte de la diffamation.
« Le professionnalisme est un état d’esprit que ni la précarité, ni les mauvaises conditions de travail ne doit ôter à un journaliste qui veut vraiment être professionnel. Ce qui est souvent reproché aux journalistes est la diffamation. La limite entre la liberté d’expression et l’honneur ou la dignité d’une personne est la diffamation. La publication des informations plus ou moins mensongères ou sans preuves sur une personne est susceptible de condamnation et de peine de prison », a rappelé maître AMEDJI.
Cet avocat du barreau de Paris trouve tout de même que malgré le manque de moyens et de condition de travail dans lesquels les professionnels des médias exercent leur métier, la presse togolaise fait beaucoup d’effort pour être professionnelle.
Il n’a pas manqué d’adresser une pensée à tous les professionnels des médias qui ont lissé leur vie dans l’exercice de leur métier.
Vers plus de professionnalisme et de responsabilité dans la presse
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