Arbitrage : La VAR a besoin d’une VAR

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Après six mois d’arrêt dû à la Covid-19, la balle étoilée de la coupe aux grandes oreilles, a repris du service dans le rectangle vert, ce vendredi 07 août 2020, avec un fumant Manchester City vs Real Madrid et Juventus vs Olympique Lyonnais, comptant pour la manche retour des 8e de finale. L’assistance vidéo (VAR) qui évidemment a également été de la partie, a fait montre de décisions aussi saugrenues que baroques.

Après une victoire face aux Bianconeri (1-0), le 26 février 2020 à domicile, les Gones de l’Olympique Lyonnais ont fait le déplacement de l’Allianz Stadium pour y affronter la Juventus du quintuple ballon d’or Cristiano Ronaldo.

Pour officier ce match de Ligue européenne des champions, c’est l’Allemand Felix Zwayer qui avait été désigné. Il était accompagné de ses assistants Thorsten Schiffner et Marco Achmüller, tous chapeautés logiquement par la VAR.

La première bévue arbitrale dont la VAR a été le dernier décideur, est intervenue à la 10ème minute lorsque l’arbitre a sifflé pénalty pour Lyon suite à une faute inexistante de Betancur sur Aouar. Le défenseur turinois a réalisé un tacle glissé, régulier et propre qui a bien enlevé la balle devant Aouar. Et pourtant ! Après consultation de la VAR, l’arbitre Zwayer confirmait sa décision de penalty : 1-0 pour l’OL sur un panenka de Memphis Depay.

Quelques minutes plus tard, un penalty de compensation de la VAR. A la 42e minute, Memphis Depay, les bras collés au corps, déviait visiblement et légèrement le ballon suite à un coup franc de Pjanic. La VAR accorde un penalty fortuit à la Juventus. Un penalty qui ressemblait à une décision de la VAR pour se racheter du premier penalty « imaginaire » sifflé contre Juventus.
: penalty transformé par CR7 sans sourciller (1-1).

À la 78e, les Lyonnais ont réclamé de nouveau un pénalty après une main de Bonucci. Mais l’arbitre, après consultation de la VAR, n’a pas accordé de penalty. Idem dans la surface adverse à la 85e, quand les Bianconeri ont demandé une main de Cornet. Des décisions de la VAR qui ont rendu le match tendu, tant pour les arbitres que pour les deux clubs.

Même si Juventus a réussi à planter un second but sur une frappe stratosphérique croisée du gauche par CR7 (2-1), la vielle dame a été punie par le but la loi du domicile-extérieur. Ils sont donc éjectés de cette Ligue européenne des champions.

Ces décisions de la VAR, ont commencé à peine par faire couler encre et salive, que le lendemain (08 août 2020), la constipation s’est poursuivie dans le match retour entre Le FC Barcelone et le Napoli. A la 30e minute, la VAR refuse un but de Messi, estimant que le sextuple ballon d’or a touché la balle de la main après l’avoir contrôlé de la poitrine. Et pourtant ! Les images ne montrent pas clairement cette main, si ce n’est de mauvaises appréciations sous des angles et des cadrages qui ne sont que mirages.

La VAR est-elle vraiment efficace comme elle le prétend ? La réponse est loin d’être unanime et à l’allure où vont les « bévues », la VAR a besoin d’être surveillée par une autre VAR. De manière simple, c’est un « risque » d’avoir conféré le pouvoir du dernier mot à la VAR. Les preuves sont là. Une solution idoine doit être trouvée à la VAR avant que cela ne dégénère.

La Rédaction
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