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Les députés viennent de désigner les 6 nouveaux membres de la HAAC 

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Les députés à l’Assemblée nationale ont procédé ce vendredi 29 décembre 2023, à la désignation des 6 membres pour le renouvellement de l’équipe dirigeante de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Cette élection intervient conformément aux textes réglementaires. C’était lors de la séance de la deuxième session ordinaire de l’année 2023.

Selon les textes en vigueur, l’Assemblée nationale a l’obligation d’élire 6 membres de la nouvelle équipe, 30 jours avant la fin du mandat de l’actuelle HAAC, qui devrait rendre le tablier depuis juin 2021.

Sur les candidatures soumises par l’Observatoire togolais des médias (OTM), l’assemblée nationale a elu Arimiyao Tchagnao, directeur de publication du journal, Nouvelle Opinion, (86 voix), Aimé Ekpe ex-président de l’OTM, (85 voix), Sas Gawou, journaliste- présentateur de l’émission « Club de la presse » sur Kanal FM (85 voix) et Kanworé Sambiani, Journaliste à ATOP (85 voix).

Pour ce qui concerne les candidats non professionnels et n’appartenant à aucune institution, on peut retenir l’élection de Agbo Komlavi (86 voix) et Abété Pirenam (86 voix).

Au nombre de neuf (9), les trois (3) autres membres seront désignés par le président de la République.

Les membres de la HAAC ont 5 ans de mandat renouvelable. Ils ont pour mission de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse et de tous moyens de communication dans le respect de la loi, de veiller au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès équitable des partis politiques aux médias.

Il faut préciser que l’actuel membre de la HAAC est présidée par  Pitalounani Telou.

Golfe7 : les jeunes en formation en informatique ont reçu leur attestation de fin de formation

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L’atelier de formation en informatique des jeunes et étudiants de la commune du Golfe 7 a pris fin dans la salle de délibération de la mairie d’Aflao-Sagbado ce vendredi 29 décembre 2023. Organisé par la mairie du Golfe 7 en collaboration avec l’association IFAP, cet événement a été un réel succès.

La cérémonie de clôture présidée par M. Aimé Koffi DJIKOUNOU, Maire de la commune, a réuni plusieurs autres personnalités, dont les membres de la municipalité, le Directeur Général de l’IFAP et le Coordonnateur du FSA. Durant quatre jours, une centaine de jeunes participants ont bénéficié d’une formation complète grâce à des formateurs hautement qualifiés.

Le Maire a tenu à saluer la disponibilité et l’engagement des jeunes à saisir cette opportunité qui leur ouvrira de nouvelles perspectives. Il a également exprimé sa gratitude envers le conseil communal et l’IFAP pour leur collaboration fructueuse, les encourageant à développer d’autres projets encore plus ambitieux.

En cette occasion, le Maire a adressé ses meilleurs vœux pour l’année 2024 aux participants présents. Une attestation a été remise à chacun d’entre eux, attestant de leur participation active et de leurs compétences nouvellement acquises.

La commune du Golfe 7 se positionne ainsi comme un véritable tremplin pour le développement de la jeunesse, garantissant un avenir prometteur pour tous.

Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI sensibilise les commerçants des marchés sur la qualité des produits, les prix et les bonnes relations à entretenir

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Les moments de fête constituent une occasion pour les commerçants de déverser sur le marché des produits avariés causant ainsi des problèmes de santé à la population. 

En vue de stopper ces pratiques, une délégation du ministère du commerce  est depuis ce vendredi sur le terrain à travers une descente inopinée dans les marchés du Togo.

L’équipe composée de Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, et une équipe de contrôleurs et d’inspecteurs de commerce, ont effectué une descente inopinée ce vendredi 29 décembre 2023 dans les marchés de Lomé.

À Adawlato, Hédzranawoé et Adidogomé, les commerçantes et commerçants ont été sensibilisés sur la qualité des produits, les prix et les bonnes relations à entretenir en cette période de fêtes.

Ils ont également été sensibilisés sur les précautions à prendre en cette période d’harmattan où les départs de feu sont fréquents.

MEPST : 340 élèves inspecteurs et conseillers pédagogiques en fin de formation démarrent la phase de soutenance de leur rapport et mémoire

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 Après deux années de formation théorique et pratique axée sur le développement des compétences nécessaires pour assurer un  encadrement pédagogique de qualité dans les établissements scolaires, les élèves inspecteurs et conseillers pédagogiques ont démarré la phase de soutenance de leur rapport et mémoire de fin de formation ce 27 décembre 2023 à l’université de Lomé.

Devant un jury de trois membres pour les élèves-inspecteurs et de deux membres pour les élèves conseillers pédagogiques, les candidats ont présenté leurs rapports de stage, leurs analyses et propositions pour résoudre des problèmes pédagogiques rencontrés sur le terrain.

«Nous sommes heureux ce matin de constater que la dernière étape de la formation du corps d’encadrement a bien démarré. Nous avons beaucoup de candidats et ça va nous prendre du temps mais d’ici fin janvier 2024 au plus tard nous aurons achevé toutes ces soutenances pour mettre à la disposition du système éducatif, le corps d’encadrement en quantité suffisante pour les enseignants et les élèves. », a affirmé Prof. AKAKPO-NUMADO Sena Yawo, Directeur de l’Institut national des sciences de l’éducation (INSE).

Au total, 340 candidats pourront obtenir  leurs  attestations de réussite et seront bientôt affectés dans les différentes régions éducatives du pays pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, un engagement au cœur de l’agenda gouvernemental.

M. ASSIAH Esso, l’un des lauréats, a exprimé sa satisfaction : « C’est un sentiment de joie qui m’anime ce matin. C’est l’aboutissement d’un long parcours mais très élogieux. Nous disons à juste titre merci au Chef de l’Etat pour sa clairvoyance et aussi à notre ministre de tutelle pour son pragmatisme. Avec ces soutenances, l’intégration des centaines de personnels d’encadrement dans le système éducatif va améliorer la qualité de l’éducation ».

Le challenge des savoirs, des apprentissages et des connaissances est alors à son paroxysme devant l’impératif de  la qualité de l’éducation.

Le président Faure Gnassingbé offre des concerts à travers le pays après celui de Santrinos Raphaël

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A travers le concert de l’artiste togolais, Santrinos Raphaël organisé au stade omnisports de Lomé l’on peut reconnaître la générosité qui n’est pas la première du président Faure Gnassingbé. Une générosité qui traduit la volonté du premier responsable du pays à soutenir la culture togolaise. 

Cet intérêt pour les artistes nationaux et la jeunesse a été salué par les fans de l’artiste et les organisateurs du concert.

A l’occasion, les milliers de spectateurs venu pour soutenir leur artiste et son talent ont rendu un vibrant hommage au président de la République, Faure Gnassingbé.

Pour le public qui s’est déplacé massivement au stade ce lundi, jour de nativité, jour de Noël a permis de  célébrer la musique togolaise, via le génie du chateur Santrinos Raphaël. 

 Santrinos Raphaël à relever le pari de remplir le stade et il l’a fait avec le soutien de plusieurs autorités notamment le président Faure Gnassingbé, le premier ministre, victoire Tomégah-Dogbé et autres sans oublier les fans.

https://x.com/DogbeVictoire/status/1740044033630851121?s=20

Pendant environ deux heures, l’artiste s’est produit dans un show live inédit. Avec un public acquis à sa cause, des fans émerveillés reprenaient en chœur certaines parties du morceau de leur idole. Ce concert qui a duré environ 7 heures a vu défiler la crème des artistes togolais et régionaux. Du groupe Toofan à King Messan, en passant par Bébé Philippe de la Côte d’Ivoire et Stone Boy du Ghana, c’est un spectacle qui a régalé le public présent. Par ce concert, l’artiste écrit son nom en lettre d’or dans le showbiz togolais.

Il faut dire que ce concert de Santrinos donne le ton à toute une série de concerts programmés à travers tout le territoire national. Notamment dans les grandes cités urbaines comme Aného, Atakpamé, Dapaong, kara, Kpalimé, Sokodé, etc. à l’occasion des festivités de fin d’année. Et ce avec un appui financier personnel du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. L’idée étant de permettre à la jeunesse de se réjouir en communion avec les artistes.

« J’ai passé un bon moment avec la jeunesse le jour de Noël, lors du concert de Santrinos Raphaël. Merci à SEM le PR de faire de la culture un levier d’inclusion. Félicitations aux organisateurs ainsi qu’à la grande famille musicale togolaise qui s’est fortement mobilisée. Bravo ! », a salué la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dgbé sur son compte X.

Le concert organisé par Akuestar Events est une réussite et les fans en réclament déjà. Il marque la célébration de ses dix ans d’expérience en événementiel. Ainsi plusieurs concerts sont prévus dans les prochains jours à l’intérieur du pays pour promouvoir les artistes nationaux.

L’ANAT clôture son projet droits et bien-être avec satisfecit des acteurs et partenaires

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Le projet droits et bien-être des personnes atteintes d’albinisme au Togo est à sa fin. Un atelier de clôture dudit projet s’est tenu ce mercredi 27 décembre 2023 à Lomé. La rencontre a réuni acteurs et partenaires pour mesurer le bilan et les résultats de la mise en œuvre du projet au Togo.

Le projet, soutenu par le CBM vise à permettre aux personnes atteintes d’albinisme que ce soit à Lomé ou dans les zones reculées au Togo de pouvoir être accompagnées pour que leur bien-être, sur le plan éducation, sur le plan de la santé, sur le plan des activités génératrices de revenus soit atteint.

A la fin de cette mise en œuvre, les acteurs impliqués se disent satisfait des résultats du projet qui a permis d’atteindre les objectifs du projet. Les cibles prédéfini dans la rédaction du projet ont été atteintes et également le projet a eu un impact positif sur les personnes atteintes d’albinisme notamment sur l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. Ceux-ci ont bénéficié des activités génératrices de revenus qui a permis aux parents d’accompagner leurs enfants atteints d’albinisme à satisfaire leur besoin d’où leur autonomisation et leur bien-être.

“Au terme de ce projet droits et bien-être des personnes atteintes d’albinisme au Togo, CBM a constaté avec satisfecit l’atteinte des objectifs initialement prévu dans le projet. Pour nous c’était un plaisir de voir les enfants atteints d’albinisme pouvoir avoir accès à l’éducation, de voir ces enfants avoir droit aux lunettes, de voir les parents qui ont des enfants atteints d’albinisme pouvoir être formé et équipé, être soutenu sur le plan financier afin de développer des activités génératrices de revenus et prendre soin de leur enfant. Le plus important pour nous maintenant c’est la durabilité des actions qui ont été réalisés sur le terrain. C’est dans cette optique que nous avions accompagné le partenaire pour la définition des dispositifs de suivi des actions qui ont été menées sur le terrain pour leur durabilité” a expliqué Sika Hovi, programme officer, représentante de la directrice pays de CBM Togo/Bénin.

Elle a par ailleurs remercié le gouvernement à travers les ministères qui ont facilité la mise en œuvre de ce projet à l’association des personnes atteintes d’albinisme et plaider pour la prise en compte des personnes atteintes d’albinisme dans les politiques de développement et également favoriser l’inclusion des personnes atteintes d’albinisme au Togo pour atteindre un développement holistique où personne n’est laissé de côté.

Ils ont également lancé un appel à tous les autres partenaires pour ensemble soutenir cette organisation pour le bien-être des personnes atteintes d’albinisme afin que ces personnes aussi puissent contribuer au développement du Togo.

L’ANAT, à travers son président se dit satisfait du projet dans la mesure ou ce projet a été un projet a couvert tous leurs domaines d’intervention notamment la santé, l’éducation, l’insertion économique et sociale des personnes atteintes d’albinisme au Togo.

Au cours du déroulement du projet, l’ANAT et son partenaire ont sensibilisé les enseignants, les chefs d’établissements scolaires dans 5 préfectures sur l’encadrement des élèves vivant avec l’albinisme. Ces 5 préfectures font suite aux 6 premières préfectures déjà sensibilisées l’année dernière.

“Pour nous, l’école inclusive est véritablement en marche pour nos élèves dans les différents établissements. Nous avons également appuyé les élèves eux même en kits scolaires et en frais de scolarité pour pouvoir avoir une bonne rentrée scolaire et d’éviter des soucis d’écolage non payé, des cahiers non disponibles. Nous avons également soutenu les activités génératrices de revenus des parents et des personnes atteintes d’albinisme. Toutes ces actions nous donnent une grande expérience dans le sens où cela répond aux besoins d’inclusion sociale économique des personnes vivants avec l’albinisme mais aussi de leur parents” a mentionné le président de l’ANAT, M. Souradji OURO-YONDOU.

Il a par ailleurs remercié les partenaires techniques et financiers notamment le CBM qui a renouvelé sa confiance après la mise en œuvre de la phase première avec un coût total de 60 millions en ce qui concerne les deux phases. Ce qui a permis d’atteindre 500 000 enseignants sensibilisés dans les deux phases et presque une centaine de parents d’enfants atteints d’albinisme bénéficiaires des activités génératrices de revenus et 75 personnes jeunes atteints d’albinisme qui ont aussi bénéficié des appuis pour réaliser des activités génératrices de revenus et des activités artisanales.

Il faut noter que cette activité de clôture est pour l’ANAT une activité de vulgarisation des résultats réalisés mais aussi une action de plaidoyer à l’endroit du gouvernement à travers plusieurs ministères notamment le ministère de l’enseignement primaire et secondaire, de la santé et autres.

A travers ces résultats, l’ANAT appelle les autres ministères à adhérer à ces acteurs notamment le ministère des actions sociales à élaborer un plan d’action national pour les personnes atteintes d’albinisme, du ministère du développement à la base pour les actions de l’employabilité, de la prise en compte des personnes vivant avec l’albinisme et de leur parents dans les actions que le gouvernement mène déjà pour l’employabilité des couches vulnérables.

3e édition du Café genre: la GOFT lancée pour renforcer la sensibilisation et la prise en charge des victimes de VBG 

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La troisième édition du “Café genre” s’est déroulée ce mercredi 27 décembre à Lomé. Initié par le Forum des femmes pour la femme et l’enfant, l’événement a encore réuni, les acteurs ainsi que les partenaires techniques et financiers dont, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Plan international Togo, UNFPA et ONU-femmes autour du thème :” Tous unis contre les violences basées sur le genre : prévenir et éradiquer les violences à l’égard des femmes et des filles au Togo”. 

La rencontre offre l’occasion aux participants d’échanger sur les nouvelles stratégies à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre les violences basées sur le genre (VBG). 

Les travaux ont été ouverts par le directeur de cabinet du ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Ferdinand koffi Gani, représentant son ministre tutelle, Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA.

Pour cette édition, les acteurs décident de mettre en place une plateforme pour renforcer le programme d’action sur le terrain et de faire des plaidoyers sur les avancées.

 ” A terme, il faudrait qu’il y ait une tolérance zéro sur le terrain, parce qu’aujourd’hui, en dépit des avancées, nous remarquons qu’une femme sur 3 est victime de violence, qu’elle soit endogène, ou exogène en ce sens que l’éducation, les pratiques, le regard que porte la société sur la femme constitue un frein à son épanouissement”, a souligné Mme kadjaka Abou Gnima Molgah, représentante de la présidente du comité d’organisation du Forum. Elle souligne par ailleurs que le thème choisi cadre avec la campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG, qui s’est déroulée jusqu’au 10 décembre 2023.

En effet, malgré les mesures prises par les autorités togolaises pour lutter contre le phénomène, notamment, la révision du code des personnes et de la famille, le nouveau code pénal, le code de l’enfant et d’autres mesures juridiques pour assainir le cadre et améliorer tout ce qui est prise en charge des victimes de VBG, la mise en place de numéros verts entre autres, le phénomène demeure. C’est pourquoi des mesures urgentes sont exigées pour décourager ceux qui pratiquent ces genres de violences.

Selon les données des centres d’écoute et de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, au total 9529 cas de violences sur les femmes et les hommes ont été enregistrés sur la période 2019 2022, soit en moyenne 2382 cas de violences par an. Ce chiffre reste en dessous de la réalité car, beaucoup de cas de violences restent méconnus à cause du silence et de l’inculture de la dénonciation qui sont légion dans les communautés.

“Les questions du genre préoccupent les autorités en particulier, le président de la République Faure Gnassingbé qui ne ménage aucun effort pour créer les conditions propices de protection et de promotion de la condition de la femme au Togo”, a indiqué le représentant du ministre de l’action sociale.

Ces efforts du Togo ont été salués le PNUD qui dans le cadre de son nouveau programme de pays pour la période 2024-2026 et en collaboration avec les autres partenaires, a réitéré son engagement à renforcer son soutien à la prévention des VBG et à la prise en charge des victimes.

A la fin de cette rencontre, les différents acteurs ont décidé de mutualiser des actions des acteurs, de travailler en réseau, de créer un cadre de communication et de proposition, de mobilisation de moyen pour la réalisation des actions sur le terrain.

Aussi à l’occasion les acteurs ont mis sur pied la Grappe des Organisations Féministes du Togo (GOFT), créée le 30 novembre 2023 à Lomé. Ce regroupement s’inscrit bel et bien dans ce contexte. Regroupant des faîtières et réseaux des organisations féministes du Togo pour une synergie d’actions, cette initiative vise à lutter encore plus efficacement pour la promotion de l’équité et l’égalité genre, et contribuer à l’éradication des violences basées sur le genre.

« J’ai l’honneur, en tant que Présidente du Bureau National de vous parler de ce Cadre innovant dont se dote la société civile togolaise aujourd’hui pour poursuivre de façon plus inclusive et structurée, la promotion de l’équité et l’égalité de genre et la lutte contre les violences basées sur le genre au Togo. Cette synergie d’actions représente bien plus qu’une simple initiative; elle incarne un engagement fort en faveur d’une collaboration plus étroite, plus efficace et plus harmonieuse entre les différentes entités qui oeuvrent pour la promotion de l’égalité genre et la protection des droits des femmes, des filles et des enfants au Togo. La Grappe des Organisations Féministes du Togo (GOFT) aspire à devenir le lieu privilégié où se tissent des liens solides entre les divers réseaux, faitières des organisations féministes du pays. Elle sera le cadre propice à la consolidation d’une voix commune, à l’échange d’expertise, et à la définition collective des actions à entreprendre pour surmonter les défis auxquels nous faisons face. Nous sommes convaincues que des actions concertées peuvent apporter des changements significatifs et accélérer l’atteinte de nos objectifs » a précisé Mme KABISSA-LAMBONI Confort, Présidente du Bureau National GOFT.

La GOFT comme cadre d’échange, sera également le terrain propice pour intensifier le dialogue avec l’État togolais. C’est un espace où les préoccupations spécifiques des OSC œuvrant pour les droits des femmes et des filles sont entendues et prises en compte dans l’élaboration des politiques et des programmes.

« En renforçant ce dialogue, nous aspirons à contribuer de manière constructive aux processus décisionnels qui impactent directement la vie des femmes et des filles au Togo. De même, la synergie d’actions constituera une interface essentielle pour renforcer nos échanges avec les Partenaires Techniques et Financiers. Nous sommes convaincues que des discussions ouvertes et régulières permettront de mieux aligner nos actions sur les priorités nationales, et de mobiliser les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des projets et des initiatives à fort impact » a-t-elle ajouté.

La GOFT se donne pour mission de mobiliser les différents réseaux/faitières/regroupements engagés dans la lutte pour l’égalité-genre et contre les violences basées sur le genre (VBG) pour une synergie d’actions et pour constituer une force de proposition de solutions innovantes.

Il est à noter que d’autres actions sont envisagées pour y parvenir à savoir, renforcement de la sensibilisation de la population pour rompre le mythe du silence autour de ces violences, amélioration des services transversaux de soutien aux victimes, l’accès équitable économiques aux biens et investissement dans les mouvements de femmes.

Il faut aussi préciser que d’autres actions sont envisagées pour y parvenir à savoir, renforcement de la sensibilisation de la population pour rompre le mythe du silence autour de ces violences, amélioration des services transversaux de soutien aux victimes, l’accès équitable économiques aux biens et investissement dans les mouvements de femmes.

Interview du Prof. Robert DUSSEY sur le bilan 2023 de la diplomatie Togolaise

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Monsieur le ministre, bonjour. La fin d’année est généralement l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les avancées et de définir les perspectives pour l’année qui vient. On a constaté depuis quelques années que la diplomatie togolaise rayonne de nouveau. Dites-nous, Professeur DUSSEY, quel est le secret de cette réussite et quels ont été vos principaux chantiers en 2023 ? 

D’abord, permettez-moi de vous remercier, quand je dis vous, je pense à la presse togolaise dans son ensemble, pour votre travail de relai de nos actions auprès de l’opinion nationale. Vous êtes un auxiliaire indispensable de la diplomatie togolaise.

Revenons à votre question. A la vérité, le Togo a la chance d’avoir à sa tête un homme dont la clarté de la vision qu’il a définie pour la politique extérieure, permet à notre pays d’atteindre aujourd’hui ce rayonnement international dont vous parlez. Cette vision de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE repose sur un savant équilibre entre l’audace, la sagesse, la responsabilité et la prudence.  

L’audace est nécessaire non seulement pour explorer de nouveaux horizons, mais aussi, pour s’extirper des pesanteurs et des entraves dans lesquelles les autres veulent vous maintenir. La responsabilité oblige à nous impliquer dans la résolution des crises dans notre espace géographique immédiat. La sagesse et la prudence demandent d’être à l’écoute des peuples et invitent à la retenue et surtout à ne pas se laisser séduire par les mirages des solutions faciles qui peuvent porter de graves atteintes au vivre-ensemble. 

Ainsi, en 2023, le Togo a renforcé son engagement pour la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde et a œuvré pour l’avènement d’une Afrique émancipée capable de régler ses propres problèmes et qui participe à la gouvernance mondiale. Le renforcement de sa coopération avec des pays et institutions partenaires a été aussi au cœur de nos préoccupations durant l’année finissante.

Justement, Monsieur le ministre, quelles ont été les actions du Togo en faveur du renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde ?

La médiation et la recherche de la paix sont des constantes de l’action diplomatique du Togo. Sous ce registre, l’année 2023 a commencé par une bonne nouvelle, celle de la libération des soldats ivoiriens qui ont été pendant de longs mois l’objet d’une crise diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Inutile de revenir sur le rôle majeur que le Togo a joué dans l’heureux dénouement de cette crise. Après la libération de ces soldats le 07 janvier 2023, la délégation ivoirienne a tenu à faire une escale à Lomé pour exprimer sa gratitude au Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, dont les actions de médiation ont conduit à ce résultat. 

Le Togo s’est également impliqué dans la sortie de crise au Burkina-Faso où j’ai été reçu en audience le 25 janvier 2023 par Son Excellence Capitaine Ibrahim TRAORE à qui j’ai transmis un message du Chef de l’Etat Togolais. Il vous souviendra que le Togo accueille toujours sur son sol le Lieutenant-Colonel Paul-Henri DAMIBA, après la fin de son régime, ceci afin de contribuer à préserver la paix et la stabilité dans ce pays voisin. Confrontés au même défi de terrorisme à leurs frontières communes, le Togo et le Burkina Faso se doivent de maintenir un dialogue constant et une coopération resserrée.

Par ailleurs, le changement du régime le 26 juillet 2023 a plongé le Niger dans une période d’incertitude et de tension avec la communauté internationale. Là encore, le Togo a opté pour la voie de la sagesse en privilégiant le dialogue et la concertation comme porte de sortie de crise. Après plusieurs déplacements que j’ai effectués au Niger, le pouvoir en place à Niamey a envoyé à Lomé, le 06 novembre 2023, une délégation conduite par le Général de Corps d’Armée Salifou MODY, pour demander à Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République, d’être le facilitateur dans leurs efforts de dialogue avec la communauté internationale. Et depuis le 10 décembre le Togo a été désigné avec la Sierra Leone lors de la 64ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO comme médiateur. Les autorités de transition ont aussi désigné notre pays comme garant du retrait des forces françaises du Niger, aux côtés des États-Unis d’Amérique. Il a été convenu, toujours au cours de cette visite, de la mise en place d’un Groupe de Soutien à la Transition (GST) au Niger, sous l’égide de l’Alliance Politique Africaine (APA) dont le Togo assure la présidence.

Fidèle à son engagement pour la recherche de la paix en Afrique, Lomé a accueilli les 23 et 24 juillet une délégation de personnalités politiques et militaires du Darfour dans le cadre d’un dialogue consultatif et de concertation. Faisant le suivi de cette action et porteur d’un message de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE à son homologue soudanais, Son Excellence Général Abdel Fattah AL-BURHAN, j’ai effectué une visite à Port-Soudan le 28 octobre 2023. Nous maintenons notre implication dans cette crise, afin d’accompagner nos frères et sœurs soudanais à renouer avec la paix et la stabilité.

Cet engagement du Togo pour la paix est à saluer. Mais, Professeur DUSSEY, ne devons-nous pas craindre d’être ostracisés par les autres pays comme cautionnant les coups d’Etat ?  

Laissez-moi le dire le plus clairement possible. Le Togo condamne fermement toutes les formes inconstitutionnelles de prise de pouvoir. C’est le principe. Mais, que faisons-nous si malheureusement des coups d’Etat surviennent, surtout dans un contexte de fragilité institutionnelle et sécuritaire ? Devrions-nous rester impassibles au risque d’assister à un embrasement général de toute la région ? Le devoir de responsabilité nous impose d’accompagner ces pays en proie à ces soubresauts, qui sont en fait des bégaiements de l’histoire et des moments de refondation du pacte social, à renouer avec la régularité constitutionnelle. Nous n’avons pas à rougir de soutenir nos frères en difficulté et de les accompagner dans leurs efforts pour s’en sortir.

Le Togo n’est pas aussi seul dans cet engagement tel que vous le pensez. La grande mobilisation et l’engouement constatés ainsi que les témoignages reçus lors de la première édition de « Lomé Peace and Security Forum » qui a tenu sa première édition du 20 au 22 octobre dernier autour du thème : « Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ? », en sont une illustration. Ce forum dont la vocation est d’être une plateforme permanente au service du dialogue, de la médiation, de la facilitation, de la négociation, de la paix et de la sécurité en Afrique, a réuni les acteurs et partenaires autour des objectifs principaux de renforcement de la gouvernance démocratique, de consolidation de la résilience de l’État dans un environnement caractérisé par l’émergence de nouveaux défis sécuritaires et la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement où il est indispensable de valoriser les expertises africaines dans la recherche de solutions aux problèmes africains. 

Est-ce dans le même but que vous avez lancé l’Alliance Politique Africaine (APA) ?

Pas véritablement, quoique l’APA ait vocation à traiter aussi des questions de paix et de sécurité. Elle répond au besoin géopolitique et diplomatique pour l’Afrique de revoir qualitativement et significativement sa relation avec le reste du monde pour sa meilleure représentativité au sein des institutions multilatérales d’actions collectives et dans la gouvernance mondiale. Il s’agit principalement de fédérer les nations africaines éprises des idéaux du panafricanisme et déterminées à œuvrer pour une Afrique décomplexée, politiquement forte, non-alignée, indépendante et agissant de façon souveraine sur la scène internationale. Créée à l’initiative du Togo comme un cadre de concertation, l’APA a tenu sa première réunion ministérielle le 03 mai 2023 à Lomé.

Les ministres participants à cette première rencontre ont échangé sur les défis et les perspectives relatifs au positionnement stratégique, à la souveraineté et à l’expression des positions communes de l’Afrique sur la scène internationale, examiné les enjeux et les défis actuels du panafricanisme et de la renaissance africaine et ceux du renforcement de la coopération et des capacités endogènes de riposte contre le terrorisme.

On sent que l’action diplomatique du Togo est désormais très orientée vers le panafricanisme …

En effet ! Il n’y a aucun mal à vouloir le meilleur pour son continent. Nous rêvons d’une Afrique qui s’affirme comme un pôle de pouvoir et une actrice majeure des relations internationales. Si c’est ça le panafricanisme, alors nous sommes panafricanistes. C’est mus par cet engagement que nous avons lancé à Lomé, le 22 mai 2023, les préparatifs du 9ème Congrès panafricain qui se tiendra à Lomé du 29 octobre au 02 novembre 2024 sur le thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ». Ce sera l’occasion pour les Africains vivant sur le continent et hors de celui-ci, la diaspora et les afrodescendants notamment, de s’interroger sur la question de leur devenir humain, politique, culturel, social et sociétal, dans un monde de plus en plus instable, en panne de responsabilité collective et de gouvernance concertée. Nous devons prendre très au sérieux la réflexion sur comment inventer une forme d’association humaine, une organisation politique et de nouvelles visions afin de définir ce que nous voulons pour nous-mêmes. Je vous en fait le serment : le 9ème Congrès panafricain ne sera pas un congrès de plus mais un rendez-vous pour un nouveau départ. Toutes les forces physiques, morales et intellectuelles sont invitées à répondre à l’appel du devoir et à nous rejoindre pour réussir ce pari. 

Le processus suit son cours comme en témoigne mon déplacement en Afrique du Sud où j’ai pris part, les 4 et 5 décembre passés, à la première conférence régionale préparatoire sous le thème : « Panafricanisme, sciences, savoirs et technologies ». 

Changeons de registre à présent pour parler de la coopération bilatérale. Quelles sont les avancées enregistrées par le Togo en 2023 ?

Nous mettons une pointe d’honneur à préserver nos liens avec nos partenaires bilatéraux. Au cours de l’année, j’ai effectué des visites de travail dans plusieurs pays notamment le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, etc, soit porteur d’un message du Chef de l’Etat, soit pour discuter des questions d’intérêt commun notamment les relations de bon voisinage, la lutte contre le terrorisme et la préservation de la paix. 

Dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud, je me suis également rendu au Rwanda, les 25 et 26 janvier 2023 où j’ai été reçu en audience par Son Excellence Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda à qui j’ai remis un message de son homologue du Togo. 

Je me réjouis particulièrement du renforcement de nos liens de coopération avec un certain nombre de pays partenaires, entre autres, la France, l’Allemagne, la Serbie, la Corée du Sud, le Qatar, l’Arabie Saoudite etc…

En effet, à l’invitation de Monsieur Ivica DACIC, Vice-Premier ministre et Ministre des Affaires Étrangères de la République de Serbie, j’ai effectué une visite de travail à Belgrade, du 16 au 18 janvier 2023. Elle a été l’occasion pour nos deux pays de s’engager à intensifier les contacts aussi bien au niveau gouvernemental qu’entre leurs secteurs privés en vue d’une concrétisation rapide de leur volonté à coopérer dans les domaines des investissements, des transports aérien et maritime, des industries, de l’agriculture, du commerce, de l’éducation et de la formation. 

L’Allemagne se présente également comme un partenaire fiable de notre pays à plusieurs égards, notamment par son accompagnement dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. C’est ainsi que j’ai eu l’honneur de participer en Allemagne, du 17 au 19 février 2023, à la 59ème Conférence de Munich sur la Sécurité (MSC), sur invitation de son Président, l’Ambassadeur Christoph HEUSGEN. L’édition 2023 de MSC a été l’occasion pour les éminents participants de mener des débats de haut niveau et de proposer des approches de solutions aux préoccupations majeures qui menacent la paix dans le monde. Au cours de cette conférence, j’ai eu à animer un panel de haut niveau sur la situation au Sahel notamment le terrorisme et l’extrémisme violent. 

En marge des travaux de la conférence, j’ai eu plusieurs entretiens avec mes homologues de la République fédérale d’Allemagne, de la Lettonie, de la Slovénie et des Pays-Bas.  Nous avons parlé de la sécurité au Sahel et en Afrique et du renforcement des axes de coopération entre chacun de ces pays et le Togo, en insistant sur l’investissement dans des secteurs à fort potentiel d’emplois.

Le 9 mars 2023 au Quai d’Orsay, j’ai eu un tête-à-tête fructueux avec Madame Catherine COLONNA, Ministre de l’Europe et des affaires étrangères de la République française au cours duquel nous avons passé en revue les projets de la coopération bilatérale mis en œuvre ou en cours. Il convient de relever que la coopération entre le Togo et la France a permis ces dernières années des réalisations concrètes dans plusieurs domaines, notamment, l’éducation, la formation professionnelle, le développement urbain, la connectivité, la culture, la santé, l’agriculture, la sécurité et la défense. Nous nous sommes entendus pour travailler à renforcer notre coopération en matière d’investissements notamment en encourageant l’installation d’entreprises françaises au sein de la plateforme industrielle d’Adéticopé (PIA). Les secteurs de l’agroalimentaire, du textile, de l’industrie pharmaceutique et du montage automobile ont été retenus comme prioritaires. 

Par ailleurs, à l’occasion de son centenaire, l’Académie des Sciences d’Outre-Mer m’a fait l’honneur de m’inviter à prononcer un discours à la Sorbonne à Paris, le 26 mai 2023, lors de son colloque sur le thème « Cent ans de passion et au-delà pour l’outre-mer ». 

De même, invité par mon collègue M. Jin PARK, j’ai séjourné à Séoul du 22 au 25 mars 2023. Le but de cette visite de travail est de redynamiser, d’actualiser et d’approfondir les relations d’amitié et de coopération qui unissent le Togo et la République de Corée. Nous avions, à cette occasion, convenu d’approfondir davantage et d’adapter notre coopération au contexte actuel ainsi qu’aux priorités et aux stratégies sectorielles mises en place dans chacun des deux Etats, à travers notamment des discussions techniques en vue de la signature d’un certain nombre d’accords visant à faciliter les investissements et les partenariats d’affaires entre les secteurs privés togolais et coréens.

Inversement, le Togo a eu l’honneur d’accueillir un nombre important de visites de Ministres des affaires étrangères de pays amis. Permettez-moi de n’en citer que quelques-unes, pour ne pas rendre fastidieux notre entretien. A mon invitation, la Ministre des affaires étrangères, de la francophonie et des Centrafricains de l’étranger Madame Sylvie BAIPO TEMON, a effectué une visite de travail à Lomé le 29 avril 2023. 

Lomé a également reçu la visite de Madame Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État française chargée du développement, de la Francophonie et des partenariats internationaux. Elle rencontré durant son séjour Madame le Premier ministre Victoire TOMEGAH-DOGBE et plusieurs ministres. Au centre des échanges, plusieurs domaines de la coopération entre Lomé et Paris, notamment l’eau, la santé, le social, la lutte contre le terrorisme, et la nécessité de dynamiser davantage le partenariat. 

Avec le Qatar, le renforcement de nos liens s’est matérialisé par l’ouverture cette année d’une Ambassade du Togo à Doha.

Quid de la présence du Togo dans le multilatéralisme ? 

Comme je l’ai dit plus haut, le Togo se bat, avec d’autres pays, pour une gouvernance juste et équitable du système multilatéral. C’est ce message que j’ai porté, au nom du Président de la République, à la tribune de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, en insistant sur la nécessité pour l’Afrique de rester elle-même et maître de son destin. Nous sommes également très actifs dans nos organisations régionales et sous régionales dont nous participons aux organes délibérants (Union africaine, CEDEAO, UEMOA, Conseil de l’Entente, etc.), en veillant à ce que la voix du Togo soit audible.

Par ailleurs, dans le cadre de la diversification de ses partenariats, il vous souviendra que le Togo a fait l’année dernière son adhésion au Commonwealth.  Dans cette dynamique, j’ai assisté du 13 au 15 mars 2023 à Londres, aux festivités marquant le « Commonwealth Day 2023 ». C’est la première participation du Togo à cet événement.  Entre autres, les travaux de cette 22ème session ont porté sur le financement de la résilience climatique et de la durabilité environnementale ainsi que le commerce intra-communautaire et la connectivité numérique. J’ai, dans mon intervention, évoqué la situation sécuritaire qui prévaut au Sahel et les velléités expansionnistes des groupes terroristes dans la sous-région ouest-africaine en mettant en exergue les différentes mesures prises par le gouvernement togolais pour lutter contre ce fléau. 

Toujours dans la dynamique d’élargissement de nos horizons, nous nous sommes intéressés aux BRICS, qui est le regroupement d’Etats qui capte aujourd’hui l’attention en ce qu’il regroupe les principaux pays émergents et rassemble la plus grande portion de population du monde. J’ai ainsi représenté le Togo au sommet des BRICS qui s’est tenu en Afrique du Sud en août 2023. J’ai également pris part à la réunion des ministres des affaires étrangères du Groupe de 77+ la Chine qui s’est tenue en septembre 2023 à la Havana à Cuba. A l’instar des BRICS, le G77+ la Chine présente encore de l’intérêt car il constitue une voix alternative.

L’un des sujets de fierté de la diplomatie togolaise en cette année 2023 est la signature à Apia le 15 novembre dernier, en République de Samoa, de l’Accord post-Cotonou entre l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEAC) et l’Union européenne. J’ai eu le privilège d’avoir été le négociateur en chef de l’OEACP durant les cinq années qu’a duré ce processus difficile, certains n’ayant clairement plus foi en ce type de partenariat. En Afrique, la demande de changement de paradigme dans les relations avec l’Europe est aujourd’hui très forte. Mais nous pensons qu’il s’agit d’un nouvel accord à mettre en œuvre dans un nouvel environnement et dans un nouvel état d’esprit. Il doit être en phase dans son opérationnalité avec des attentes d’indépendance, de respect, de dignité, de justice et d’équité des peuples d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Si le partenariat n’intègre pas ces attentes légitimes de nos peuples, il ne pourra pas tenir ses promesses. L’accord de Samoa doit être un nouveau départ et non la transition vers la fin du partenariat OEACP-UE, tel a été le sens de mon message à Apia.  

Monsieur le ministre, nous connaissons votre engagement pour la question des diasporas africaines et des afrodescendants. On ne saurait terminer cet entretien sans l’évoquer.  Où en sommes-nous concrètement ?

Les diasporas africaines et les afrodescendants ont un rôle stratégique dans l’émancipation du continent. L’Union africaine l’a très bien compris et c’est la raison pour laquelle elle met en place les mécanismes et projets qu’il faut pour non seulement mobiliser et associer les diasporas à la réalisation de l’Agenda 2063, mais aussi en prévoyant leur implication dans son dispositif institutionnel de prise de décision. Depuis plus d’une décennie, notre pays est en pole position sur cette question. Il préside le Comité en charge de la Décennie des racines et des diasporas africaines qui a tenu sa 5ème réunion ordinaire le 13 avril 2023. Dans le cadre des activités de cette décennie, s’est tenu à Rabat au Maroc le 12 janvier 2023, un forum sur la réduction des coûts de transferts des fonds de la diaspora, coprésidé par le Maroc et le Togo. Cette rencontre de haut niveau, dont l’objectif est de renforcer les cadres de dialogue existants au niveau continental en ce qui concerne les actions à mener en vue de la réduction des coûts des transferts de fonds de la diaspora africaine, a abouti aux « conclusions de Rabat », lesquelles ont été transmises à l’Union africaine comme feuille de route pour obtenir la réduction effective des coûts des envois de fonds de la diaspora.

Au titre des actions en lien avec la diaspora togolaise stricto sensu, nous avons publié le 09 mai 2023 les résultats du recensement des Togolais de l’extérieur après un processus laborieux entamé en 2021. Le nombre de compatriotes vivant hors de nos frontières est estimé à 950.436 dont 44,18 % de femmes et 55,82 % d’hommes. Ce recensement est une première dans l’histoire du Togo. Il a pour principal enjeu d’identifier les Togolais vivant hors des frontières nationales, de mieux les connaître, de maîtriser leur répartition géographique à travers le monde et de doter notre pays d’une base de données fiable qui peut aider dans l’élaboration des politiques publiques en faveur de la diaspora. Cette base de données permettra de mieux valoriser les compétences de la diaspora togolaise afin d’en transformer l’actif démographique et géostratégique en dividende économique et sociale dans l’intérêt de notre pays.

Monsieur le Ministre DUSSEY, nous arrivons à la fin de notre entretien. Auriez-vous un mot de conclusion ? 

Que puis-je ajouter d’autre, à l’orée de cette nouvelle année, que de formuler à l’endroit du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, artisan de la formidable transformation de notre pays, mes vœux de bonne santé, de prospérité et de paix. 

J’associe à ces vœux, le Premier ministre Madame Victoire TOMEGAH-DOGBE et l’ensemble de mes collègues du gouvernement.

J’adresse également mes vœux les meilleurs au corps diplomatique et consulaire accrédité au Togo et à tous les partenaires techniques et financiers du Togo qui n’ont cessé d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des actions en faveur du développement de notre pays et du bien-être de nos populations.

Enfin, je formule le vœu que 2024 soit pour les membres du personnel du ministère des affaires étrangères une année paisible de santé et de bien-être tant dans leurs vies professionnelles que privées.

Bonne année à tous !

Je vous remercie.

Golfe 7: la jeunesse se forme à l’informatique

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La commune du Golfe 7 forme sa jeunesse pour un avenir tourner vers les numériques et les objectifs  de l’avenir. Ainsi depuis ce 26 décembre 2023, sous l’initiative du Maire Aimé Koffi DJIKOUNOU, un atelier de formation en informatique a été officiellement lancé, dans le but de doter une centaine d’élèves et étudiants de compétences essentielles pour leur réussite professionnelle.

Cette initiative est lancée en partenariat avec l’Institut de Formation et d’Appui Professionnel (IFAP) qui assure la qualité de cette formation.

La cérémonie de lancement a réuni plusieurs personnalités de la commune Golfe 7 et de l’IFAP. 

Une collaboration entre la mairie d’Aflao-Sagbado et l’IFAP a permis de matérialiser cette initiative cruciale dans un monde où les avancées technologiques exigent une adaptation constante.

L’objectif principal de ce programme de formation est d’offrir aux jeunes du Golfe 7 une formation en informatique complète afin de développer leurs compétences dans ce domaine en pleine expansion. Conscients des nombreuses opportunités professionnelles qu’offre l’informatique aujourd’hui, les organisateurs ont tenu à amener leurs jeunes concitoyens au-devant de cette révolution digitale.

Le Maire Aimé DJIKOUNOU, visionnaire et résolument tourné vers l’avenir, a souligné l’essence même de cette initiative dans son discours de lancement officiel. 

« Dans un monde où les avancées technologiques sont en constante évolution, il est primordial que nos jeunes aient les compétences nécessaires pour s’adapter à ce nouvel environnement. L’informatique devient un outil de plus en plus indispensable, et nous voulons offrir à nos jeunes toutes les chances de réussite dans leur parcours professionnel », a-t-il indiqué.

Le partenariat avec l’IFAP, un institut renommé pour son expertise pédagogique et la qualité de ses formations, est un gage de réussite pour ces jeunes. Les intervenants, professeurs et experts chevronnés, ont pour mission d’encadrer les élèves et les étudiants tout au long de cette série de formations en informatique.

Les participants auront ainsi l’opportunité d’apprendre les bases en informatique, la maîtrise des logiciels essentiels, la programmation et bien d’autres compétences encore.

Réparation des déchirures obstétricales et l’épisiotomie : la clinique BIASA a outillé les professionnels de santé

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Un atelier de formation s’est tenu vendredi 22 décembre à la clinique BIASA à Lomé. Organisé à l’endroit des médecins, Sages-Femmes infirmières et accoucheuses, cette initiative des responsables de la dite clinique a pour objectif d’informer et d’échanger des connaissances en matières obstétricales et de l’épisiotomie .

Il était question de réviser la conception des médecins ou accoucheuses sur cette pratique et de réapprendre , une sorte de formation continue. C’était une opportunité pour les participants de partager les expériences entre eux sur cette pratique médicale ‹‹ ce n’est pas toujours de la même façon qu’on le fait, ce n’est pas toujours de la même manière qu’on le conçoit. C’est pour toutes ces raisons qu’on s’est dit asseyons nous, regardons ce que chacun fait dans son coin et ensemble on va trouver plutôt une façon uniforme de faire les choses ›› a déclaré le Dr KOLANI, gynécologue, obstétricien.

Sous la modération du Dr FRADJOE K. Moise, quand thématiques ont été abordés par les spécialistes de la discipline. Il s’agit entre autres de l’historique et rappel anatomique ; matériel de réparation du périnée; techniques de réparation du périnée et des controverses sur l’épisiotomie.

Ces professionnels ont échangé sur la nécessité de communiquer de manière transparente avec les patients afin de leurs comprendre les implications de cette intervention. Pour le Dr KOLANI il est important que les praticiens comprennent que la perception des patients sur les procédures médicales ont évolué. Pour lui, la communication doit jouer un rôle important dans la mise en œuvre de cette technique. ‹‹La pratique médicale évolue, les gens lisent, comprennent avant de venir nous consulter. Il est essentiel que nous expliquions de manière honnête ce que nous allons faire, que nous aidions les gens à comprendre et à accepter nos interventions. Cela est particulièrement important pour éviter des complications futures », a-t-il précisé

L’épisiotomie Réparation des déchirures obstétricales et l’épisiotomie : la clinique BIASA outillé les professionnels de santé.

Un atelier de formation s’est tenu vendredi 22 décembre à la clinique BIASA à Lomé. Organisé à l’endroit des médecins, Sages-Femmes infirmières et accoucheuses, cette initiative des responsables de la dite clinique a pour objectif d’informer et d’échanger des connaissances en matières obstétricales et de l’épisiotomie .

Il était question de réviser la conception des médecins ou accoucheuses sur cette pratique, de réapprendre , une sorte de formation continue. C’était une opportunité pour l participants do partager les expériences entre eux sur cette pratique médicale ‹‹ ce n’est pas toujours de la même façon qu’on le fait, ce n’est pas toujours de la même manière qu’on le conçoit. C’est pour toutes ces raisons qu’on s’est dit asseyons nous, regardons ce que chacun fait de son coin et ensemble on va trouver plutôt une façon uniforme de faire les choses ›› a déclaré le Dr KOLANI, gynécologue, obstétricien.

Sous la modération du Dr FRADJOE K. Moise, quatre thématiques ont été abordées par les spécialistes de la discipline. Il s’agit entre autres de l’historique et rappel anatomique ; matériel de réparation du périnée; techniques de réparation du périnée et des controverses sur l’épisiotomie.

Ces professionnels ont échangé sur la nécessité de communiquer de manière transparente avec les patients afin de leurs faire comprendre les implications de cette intervention. Pour le Dr KOLANI il est important que les praticiens comprennent que la perception des patients sur les procédures médicales évolue. Pour lui, la communication doit jouer un rôle important dans la mise en œuvre de cette pratique médicale. ‹‹La pratique médicale évolue, les gens lisent, comprennent avant de venir nous consulter. Il est essentiel que nous expliquions de manière honnête ce que nous allons faire, que nous aidions les gens à comprendre et à accepter nos interventions. Cela est particulièrement important pour éviter des complications futures », a-t-il précisé

L’épisiotomie, une intervention qui consiste à inciser le périnée (le groupe de muscles et de ligaments entre l’anus et le vagin). Cette pratique qui est souvent considérée comme une intervention visant à prévenir des déchirures plus graves, est aujourd’hui soumise à un examen critique. Des études récentes suggèrent qu’une approche restrictive pourrait offrir des avantages en termes de taux de périnées intacts sans augmenter le risque de déchirures sévères.