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Moov peut désormais accéder à la 3G

Réuni en conseil des ministres mercredi, le gouvernement a adopté un décret portant autorisation de la modification de l’arrêté, portant extension à la licence 3G, de la licence pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de communications électroniques mobiles 2G précédemment octroyée à Atlantique Telecom Togo.

En clair, ce décret donne mandat à la ministre chargée de l’économie numérique, Cina Lawson,  à autoriser Atlantique Telecom Togo (Moov-Togo) d’exploiter jusqu’en 2021, la licence 3G.

En contrepartie, Atlantique Telecom devra réaliser d’importants investissements dans l’infrastructure, l’extension de la couverture d’accès, la densification des zones couvertes.

Il faut rappeller que la 3G est une technologie mobile qui garantit un débit internet plus important pour la transmission de données et de l’internet mobile.

L’entrée de Moov-Togo sur ce segment de services 3G devra créer une certain dynamisme sur le marché des données et Internet mobiles. Les abonnés pourront désormais faire le choix, l’opérateur leader, ayant été longtemps en position de monopole sur ce segment télécom.

 

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Centrafrique : Maintenir le sursaut d’orgueil populaire et citoyen

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Après les résultats du premier tour des élections en Centrafrique, Pax Africana, fondation à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent, initié par Edem K. KODJO, ancien Premier Ministre du Togo, convie toutes les parties impliquées dans l’organisation du second tour du scrutin présidentiel dans le pays à « rester mobilisées pour défendre les idéaux de paix et d’équité électorale qui ont prévalu d’une manière générale ces dernières semaines ».

Avec un taux de participation de 79%, souligne un communiqué de la fondation dont copie est parvenue à Elite d’Afrique,  « la première partie de cette consultation électorale est le témoin du grand attachement du peuple centrafricain à un retour rapide des institutions issues des urnes ».

Un sursaut d’orgueil populaire et citoyen a vu le jour en Centrafrique, à la faveur des consultations référendaires et présidentielles de ces dernières semaines. Rien ne devra et ne pourra l’arrêter, au regard de la détermination des Centrafricains et Centrafricaines (de l’intérieur comme de l’extérieur) à accélérer le retour à la normalité de la vie politique, économique et sociale sur leur terre natale, note le communiqué de Pax Africana.

Il faut rappeler que le premier tour de la première présidentielle après les troubles dans le pays se sont tenus le 07 janvier dernier. Deux candidats, en l’occurrence Anicet Georges Dologuélé (23,78% des suffrages) et Faustin Touadéra (19,42% des voix) passe le cap et solliciteront le suffrage universel le 31 janvier prochain pour être porté à la tête du pays.

 

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Et c’est reparti pour les « Mercredi de l’entrepreneur »

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La première édition du « Mercredi de l’entrepreneur » de l’année 2015 s’est tenue ce matin à Lomé, à constaté Elite d’Afrique.

Organisé par l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANPGF), en collaboration avec la Chambre de Commerce et de l’industrie du Togo(CCIT), le « mercredi de l’entrepreneur » est un séminaire de d’information et formation mensuel d’une demi-journée à l’endroit des chefs d’entreprises, des entrepreneurs, des opérateurs économiques et des porteurs de projets.

« Débuté depuis trois ans, Les « Mercredi de l’entrepreneur » ont connu un fort taux de participation l’année écoulée, raison pour laquelle l’ANPGF a décidé de reconduire l’expérience pour la nouvelle année » rappelle Mme Naka De SOUZA, directrice générale de l’ANPGF.

L’ANPGF va innover également pour cette nouvelle année, des séances de formations complémentaires, seront initiées pour compléter et approfondir les notions développées au cours des mercredis de l’entrepreneur.

Il faut rappeler que le thème qui sera abordé au cours de cette première séance de l’année, est « la place et l’importance de la formation dans l’entreprise ».

 

Photo: Germain Meba, président de la CCIT et Naka de Souza, DG de l’ANPGF

La société civile veut se redéfinir

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Trouver une définition consensuelle et opérationnelle du terme société civile dans le contexte togolais, et présenter les principales activités réalisées par la société civile ces dernières années au Togo, voilà l’idée qui prévaut à l’organisation les 19 et 20 janvier prochain, à Lomé, de la célébration de la Journée nationale de la Société Civile au Togo(JNSC).

L’annonce a été faite ce matin à la presse, par les responsables des principales faitières d’associations et ONG de développement au Togo (Photo) à l’initiative de cette célébration.

Il s’agit de la Faitière Nationale des Réseaux Régionaux d’associations et d’ONG de développement(FNRR), de la Fédération des ONG du Togo(FONGTO), et de l’Union des ONG du Togo(UONGTO). L’organisation de la journée bénéficie de l’appui technique et financier de l’Union Européenne à travers le PASCRENA (Projet d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale).

Cette célébration sera marquée par un atelier de réflexion  pour la définition consensuelle de la notion de société civile au Togo, une exposition du potentiel des organisations de la société civile au Togo, et un podium de la société civile, qui va réunir tous les acteurs du la société civile autour d’un débat.

Face à la politisation à outrance de certaines organisations de la société civile, la société civile togolaise tend à être considérée comme inexistante et son apport minimisée dans le développement du pays.

Mais, il faut rappeler que la contribution de la société civile au développement du Togo. Une étude récente du gouvernement appuyé par la banque mondiale indique qua l’apport de la société civile au développement du Togo est de lors de 150 milliards sur les cinq derniers années.

Saturnin Epié de l'UNFPA présente ses créances à DUSSEY

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Qui est Saturni Epié? Selon la bio express, envoyée par son bureau, Saturnin a occupé les fonctions de Conseiller chargé des Affaires  sociales, humanitaires et culturelles du Président de la  59ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies de 2004 à 2005. Avant cette date, il a servi à plusieurs postes et lieux d’affectation pour le compte du Ministère des Affaires Etrangères du Gabon, pays dont il est originaire. De 2005 à 2014, il a tour à tour exercé comme Administrateur en Communication, Assistant Spécial de la Directrice exécutive adjointe (Programme) au Bureau du Directeur exécutif de l’UNFPA à New York, puis comme Représentant adjoint a.i. au Bureau UNFPA du Tchad. Monsieur Epié est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Linguistique appliquée, avec comme domaine complémentaire l’économie politique. Il parle français, anglais, allemand et espagnol.]]>

« Victime de mon nom » de Alexandre Goli bientôt dans les librairies

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Deux jeunes personnages confrontés à des situations quasi-simailaires d’injustice sociale, sur fond de tribalisme, devenus solidaires dans leur malheur et convaincues que seuls la vengeance peut-être source de la justice sociale, dans leur rébellion solidaire ; voila l’histoire que raconte le journaliste romancier, Alexandre GOLI, dans « Victime de mon nom » un roman à paraître prochainement.

Au cours d’une rencontre cet après midi à Lomé, l’auteur a présenté à la presse, et à un public d’amoureux de la littérature, le contenu de son chef d’œuvre.

Ouvrage de 167 pages, réparties en 8 chapitres, Alexandre Goli, aborde dans un style clair et assuré, les principaux maux qui minent les sociétés africaines modernes. Vengeance, révolte, Violence y sont exposés et à travers la fine plume d’Alexandre Goli, empreinte d’humour et d’ironie, transparaissent aussi la réconciliation, l’éducation, et le combat pour une justice sociale.

Ce nouvel ouvrage de M. Goli,  est « dense du point de vue thématique,  saisissante et plaisante grâce à son style » analyse un critique.

Pour rappel, Alexandre GOLI est journaliste au quotidien national togolais Togo Presse, depuis une dizaine d’années et y dirige actuellement le service Etranger. Victime de son nom est son second roman ; le premier étant « Baisers de Judas », paru en 2013. L’ouvrage est à paraître aux éditions Les Beaux Écrits.

 

Elite d’Afrique recommande :

A paraitre chez Les Beaux Ecrits

Alexandre Goli, Victime de mon nom

167 pages. ISBN

Les structures de soins bientôt en gestion contractuelle ?

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Le gouvernement togolais veut passer le mode de gestion des structures de soins publiques, en approche contractuelle. C’est le plus gros chantier du nouveau ministre, le professeur Mustafa Mijiyawa, qui depuis sa nomination, travaille d’arrache-pied sur la question.

Fin d’année 2015, une rencontre avec les différents acteurs du secteur de la santé, impliqués dans la gestion des hôpitaux publics, a eu lieu à Lomé, pour prendre connaissance et discuter de l’approche contractuelle de gestion des structures de soins publiques, juste après une communication sur la question en conseil des ministres.

Hier, le ministre de la santé et ses conseillers étaient à Atakpamé. Au cours d’une rencontre avec les différents responsables de services, les directeurs régionaux et préfectoraux de la santé, et les différents responsables des hôpitaux publics. L’approche contractuelle de gestion des hôpitaux publics a été présentée et a suscité une véritable adhésion de ces différents acteurs.

Ce matin, c’est au tour des partenaires techniques et financiers du ministre de la santé, d’être informé sur la nouvelle approche, au cours d’une rencontre dans les locaux du ministère.

Le secteur de la santé est un secteur très défectueux dans le pays. Le CHU Sylvanus Olympio, principal centre hospitalier du pays est présenté par beaucoup comme un mouroir, plutôt que comme un centre de soins.

Secteur prioritaire, à l’avant-garde du quinquennat social du président Faure Gnassingbé, le secteur de la santé doit subir une réforme en profondeur, et cette réforme passe par une réforme du système de gestion des hôpitaux publics, et structures de soins sanitaires publics, indique le prof Mijiyawa.

 

Des statistiques édifiantes

Le problème du secteur de la santé, il ne faut pas le poser en termes de ressources humaines, ni en termes de ressources matérielles ou financières, souligne le prof Mijiyawa.

Le personnel salarié des hôpitaux publics est de presque 11 000 agents (dont 268 médecins, 17 pharmaciens, 4106 paramédicaux, 3459 personnels d’appui) aidé dans la tache par plus de 12000 agents de santé. La faculté de médecine met sur le marché chaque année, 40 nouveaux médecins, les autres écoles de formation aux métiers médicaux (ENAM, ENFS, EAM, ESTBA…) mettent plus de 500 nouveaux diplômés sur le marché chaque année.

Les ressources financières, et les financements aussi sont légions. Les trois centres hospitaliers universitaires (CHU) du pays (CHU Sylvanus Olympio, CHU Campus et CHU Kara) à eux seuls, consomment chaque année plus de 35% du budget alloué à la santé.

Qu’est qui peut alors expliquer une telle disparité, entre les ressources disponibles et les résultats et performances observés sur le terrain.

« La gestion », explique l’ancien doyen de la faculté des sciences de la santé à l’université de Lomé.

Le seul cas du centre hospitalier Sylvanus Olympio est révélateur.

Les recettes mensuelles de ce centre, s’élève à 70 millions de nos francs, alors que les charges s’élèves chaque mois, à plus de 240 millions, dont plus de 140 millions en charge du personnel contractuel (près de 52%) du personnel total. Il y a également de quoi s’inquiéter quand on connait l’état de salubrité de ce centre hospitalier et quand on sait que près de 21¨% des quelques 1200 employés du centre, sont des agents d’entretien, donc payer pour veiller à la propreté du centre.

Le CHU Sylvanus Olympio, compte environ 800 lits, pour un taux d’occupation de moins de la moitié. Les registre de consultations de cet hôpital indique que la performance des médecins, s’élève à trois consultations par médecin, et par jour.

Nous passons volontairement sous silence, les différentes magouilles des agents, les produits qui périssent à la pharmacie, faute de prescription, les prescriptions étant orientés par des délégués médicaux, et le refus des agents de pharmacie de vendre aux assurés INAM(le CHU Sylvanus Olympio a facturé un peu plus de un million de nos francs à l’INAM, contre 107 millions pour le CHP Kpalimé en 2015)

Faut rappeler également que plus de 1 milliards de nos francs décaissé par l’OMS pour différents projets, ont été dépensés, mais n’ont pas pu être justifié par les structures de soins publiques.

 

Reformer à tout prix

La contractualisation est la seule solution pour reformer la gestion des systèmes de santé, dans son ensemble. « Dans tous les pays ou le système de santé est efficace, et les hôpitaux, au service des malades, surtout des plus démunies, l’on est passé par la contractualisation de la gestion des structures de soins publics », rappelle le ministre de la santé et de la protection  sociale.

Il s’agit de régler les problèmes nombreux et souvent décriés des structures de soins publiques, de manière systémique.

Les experts du département de la santé ont déjà commencé l’élaboration des documents juridiques et opérationnels pour la contractualisation. Pour une telle réforme, il faudrait y aller étape par étape, souligne le maitre d’orchestre.

Bientôt, un appel sera lancé pour choisir une société privée ou une organisation internationale ou association, disposant d’une expertise avérée dans la gestion de structures sanitaires. Tout va commencer progressivement avec quelques services du CHU Sylvanus Olympio, avant de s’étendre à l’ensemble de l’hôpital puis aux autres structures sanitaires du pays.

Pendant ce temps, serein, le professeur communique, pour susciter l’adhésion du plus grand nombre d’acteurs. Ce soir, il sera sur le plateau de la TVT pour un direct dans le JT de 20h. La pédagogie, la méthodologie et la rigueur caractéristique des professeurs d’université semble guider son action à la tête de son département.

Déjà des fonctionnaires indélicats, ayant détourné de l’argent ont été mis aux arrêts, et d’autres, sommés de rembourser des perdiem de séminaires indument perçus.

La contractualisation aboutira-t-elle de la meilleure des manières, et surtout contribuera-t-elle à soulager le calvaire que subissent les populations les plus vulnérables, dans nos centres de santé ?

Nous y reviendrons.

Une moto pour tous : La LONATO lance Zem

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Pour débuter  la nouvelle année en toute quiétude, la maison de la chance, Loterie Nationale Togolaise (LONATO) a lancé ce matin à Lomé, un nouveau produit, dénommé ZEM (diminutif de zemidjan), pour le plaisir de ses fidèles amis parieurs. Récit.

Achetez un ticket pour deux cent francs CFA, grattez et emportez une moto ou de l’espèce pouvant aller jusqu’à 50.000 FCFA, voilà le principe du nouveau produit Zem, lancé par la LONATO ce matin.

Ce nouveau produit répond à un double objectif, innover, vu que la société n’avait pas proposé de nouveaux produits à ses clients depuis longtemps, et satisfaire ses clients.

Zem a été conçu en déférence aux zémidjans, un métier de plus en plus répandu au Togo.

Il n’est pas aisé de s’offrir une moto, par ces temps qui courent, explique Belinda Tcham, responsable de la division Communication et marketing de la LONATO, le produit a donc été conçu pour permettre à n’importe quel client de la LONATO de pouvoir s’offrir une moto à 200FCFA. Il s’agit d’un produit axé client, rappelle Mme Belinda.

Pour être un heureux gagnant de zem, la stratégie est simple. Il suffit d’acheter un ticket Zem et de le gratter. Si le client retrouve trois étoiles dans la zone de grattage, alors il est en possession du ticket gagnant. Il pourra alors consulter le lot gagné, et passer le retirer auprès des services compétents de la LONATO.

Mlle Belinda Tcham, présenatant le nouveau produit à la presse
Mlle Belinda Tcham, présenatant le nouveau produit à la presse

Pour rappel, une caravane a sillonné la ville de Lomé ce matin pour présenter le produit aux habitants de la ville. Des stands de promotion également ont été installés sur les abords du siège de la direction générale de la société.

Les tickets Zem sont déjà disponibles sur toute l’étendue du territoire nationale, assure Mme Tcham.

Coton : Une pluviométrie pas favorable

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La filière cotonnière contribue pour plus de 7% au produit intérieur brut national(PIB).

Malheureusement, l’année 2015 n’a pas été une très bonne année pour les producteurs de cotons et pour la nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).

En effet, pour une prévision de plus de 130000 tonnes, la production n’a atteint que 85000 tonnes. En cause, selon le directeur général de la NSCT, M. Essowe Batana, la faible pluviométrie au cours de cette campagne.

La pluie n’est pas tombée, et quand elle est tombée, elle n’est pas arrivée au bon moment, indique M Essowé Batana.

La NSCT espère remonter la pente au cours de la prochaine campagne de coton. La direction générale de la société, basée à Atakpamé (160km de Lomé), table sur une production d’environ 115000 tonnes.

Malgré cette baisse de productivité, la filière a injecté près de 15 milliards sur le marché cette année. Les producteurs font preuve d’un dynamisme remarquable, malgré le déficit de précipitations, souligne le directeur général de la NSCT.