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Abass Kaboua prévient UNIR et ses députés

Si jusqu’à maintenant certains députés opposants de la nouvelle législature ne se sont pas encore prononcés publiquement sur une information qui fait état d’une proposition de projet de loi dont le changement du quinquennat en septennat de l’article 59, qui dit, « le président de la république est élu au suffrage universel, libre direct, égal et secret pour un mandat de de sept (07) ans renouvelable une seule fois », le président du Mouvement des républicains centristes (MRC), Abass Kaboua, de son côté n’a pas sa langue dans la poche. Il prévient les députés du parti au pouvoir, qui seraient les auteurs de cette proposition de faire extrêmement attention avec ce peuple togolais.  

De ce fait, il leur invite à ne pas réveiller les morts « le pays est mal géré, les Togolais souffrent et il n’est d’aucun besoin de déclencher un autre foyer de tension dans le pays » a-t-il prévu.

Le député de Danyi s’tonne de cette proposition car selon lui, ça n’a même pas duré qu’une proposition de loi limitant le mandant présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois soit envoyée au parlement par les mêmes personnes.

« Allons doucement, il y a un peuple au Togo et il veille. Quand les gens sont calmes comme ça, il faut plutôt faire attention. Eyadéma n’a jamais voulu le septennat, il sait bien pourquoi et les conséquences que cela pouvait créer. Il y a de cela quelques mois, le gouvernement avait réintroduit un projet de loi contenant une limitation du nombre de mandats présidentiels à 5 ans renouvelable une fois. C’est curieux qu’on nous envoie une autre mouture », a-t-il déclaré.

Donnant son avis, sur le sujet, Abass Kaboua souhaite que le quinquennat soit gardé. « Si dans 10 ans le président qui sera élu, cela peut-être moi, juge important de changer la constitution, il peut le faire », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, en conférence de presse, il s’est également prononcé sur la filière de Café-Cacao, un domaine qui selon lui connait des détournements abusif. A cet effet, il précise qu’en 2018, près 800 millions ont été prélevés mais aucune réalisation sur le terrain.  

Pour rappel, Abass a prévenu qu’une autre rencontre avec la presse, sera exclusivement consacrée à ce qui se passe à l’Assemblée nationale, sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

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